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Situation de pansement chirurgical

Étude de cas : Situation de pansement chirurgical. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Décembre 2012  •  Étude de cas  •  1 788 Mots (8 Pages)  •  2 823 Vues

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Choix de la situation

J’ai choisi de vous présenter cette situation car je n’avais pas encore réalisé de pansement chirurgicale et je ne savais pas ce qu’était un « cystocath », je n’en avais jamais vu ni entendu parler de venir sur le CH. Cela m’a permis d’enrichir mes connaissances et ma pratique professionnelle. Mais également de comprendre que j’avais des capacités et que je devais les utiliser.

Phase descriptive

Ce matin, je prends en charge dans sa globalité les soins de Mr….. Il est hospitalisé suite une mise à plat d’une cellulite du périnée en cours de cicatrisation. Lors de son intervention, il lui a été posé un cathéter sus pubien. C’est un KTR placé dans la vessie à travers l’abdomen. J’avais vu, la veille une infirmière lui faire ses pansements, elle avait pris le temps de bien expliquer comment faire les soins et le matériel que je devais utiliser pour le réaliser. L’ide faisant l’horaire 11h 16h étant disponible je lui ai demandé de bien vouloir m’encadrer le reste de la matinée.

Après avoir fait la toilette génito-anal du patient, je le préviens qu’une IDE sera présente lorsque je lui ferai ses pansements. Je lui avais déjà expliqué que j’étais étudiante la première fois que je l’avais pris en charge dès mon arrivée.

Je vais donc demander à l’infirmière de bien vouloir m’encadrer lors du soin. Au vu de la prescription médicale, je prépare le matériel dont j’aurai besoin sur un chariot tout en vérifiant les dates de péremptions (des compresses stériles, du sérum physiologique, un set de pansement. Puis je prévois, également des pansements « Jalonets », un sparadrap autoadhésif hypoallergénique type Hypafix® un pansement occlusif type Tegaderm®, un plateau, du SHA, un sac poubelle jaunes pour (DASSERI : déchets d'activités de soins à risques infectieux) et un sac blanc pour les emballages, des gants à usage unique.

Nous faisons le point avec l’infirmière qui me demander pourquoi j’avais fait le choix de ce matériel plutôt qu’un autre. Mes explications ne sont pas toujours très claires car elles manquent de précisions. De ce fait, nous reprenons ensemble l’inventaire du matériel. Puis nous allons dans la chambre du patient. Je suis excitée à l’idée de réaliser mon premier pansement. Cependant une lueur de stress m’envahie.

J’effectue un lavage des mains avec une solution hydro-alcoolique. J’installer le matériel sur le plan. Je dispose le matériel allant au patient (compresses stériles…) le plus proche du patient puis le matériel comme les flacons et autres… le plus éloigné du patient comme on me l’avait expliqué la veille. J’installe les poubelles de tri des déchets au pied du lit, mais je n’avais pas vu que le sac touchait le lit. L’ide me le fait remarquer à juste titre. Je fais attention à respecter le triangle d’hygiène, sécurité et ergonomie. Le propre (matériel) le patient et le sale (poubelle).

Je commence par découvrir, en premier, la plaie au niveau du cystocath puis je réalise les soins. Par la suite je réalise les soins au niveau des testicules et la plaie au niveau de l’entre cuisse. Mes gestes ne sont pas très sûres et mes mains tremblent un peu. L’IDE me donne des conseils au fur et à mesure que j’avance dans le soin. Bien que le lit soit monté à ma hauteur, je ne suis pas très alèse lors de l’accomplissement du soin de plis tel que je suis positionner je ne vois pas bien le patient ce qu’elle me fais remarquer. Je suis tellement concentrée sur les actes que je parle à peine au patient. Tout à coup j’entends qu’il émet un gémissement lorsque je pose le jalonet dans la plaie. Je lui demande si je lui ai fait mal, il me répond que la douleur est supportable mais que cela n’est pas agréable. Il m’informe que ce soin est toujours douloureux durant quelques secondes mais que la douleur disparait rapidement une fois le soin terminé. L’infirmière me donnera des conseils tout au long du soin. Une fois ces dernier terminés, je range et nettoie tout le matériel, nous sortons de la chambre et nous faisons le point.

Il en ressortira que je dois apprendre à être plus rapide, que je dois prendre confiance en moi. Elle inste sur le fait que je ne dois jamais oublier le patient. A pars le sac poubelle qui touchait le lit je n’avais pas fait de faute d’asepsie. Par contre je ne dois pas oublier de valider les soins que je venais de faire sur l’ordinateur aussitôt ce dernier effectué.

Questions que je me suis posé avant et durant le soins

Vais-je y arrive à faire ce soin ? Est-ce que je vais faire mal au patient lors du soin ? Est-ce que respecte bien les réglé d’hygiène et d’asepsie ? Pourquoi dois-je apprendre à être plus rapide, dans quel but ? Quel est l’importance de bien connaitre le dossier du patient et la prescription ? Pourquoi valider les soins aussitôt qu’ils soient faits ?

Cadre législatifs

Pour la réfection d’un pansement, l’infirmière effectue le Soin sur prescription médicale et/ou protocole : art. R.4311-7 décret 2004-802 du 29/07/2004. Cependant la surveillance du pansement relève de son rôle propre : art. R.4311-5 décret 2004-802 du 29/07/2004.

Le Décret n° 97-1048 du 6 novembre 1997 établit la responsabilité des producteurs de Déchets d’Activité de Soins à Risques Infectieux (D.A.S.R.I) (art. R 1335-2 du Code de Santé publique)

« Toute personne qui produit des Déchets d’Activité de Soins à Risques Infectieux est tenue de les éliminer ».

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