Relation - communication
Analyse sectorielle : Relation - communication. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 28 Octobre 2014 • Analyse sectorielle • 1 490 Mots (6 Pages) • 1 094 Vues
introduction :
Etant actuellement en formation d’aide-soignante à l’IFAS de G., il m’a été demandé un écrit relatant une situation vécue durant un stage et plus précisément en lien avec le module 5 : RELATION-COMMUNICATION.
Ce stage s’est déroulé en service de réanimation dans un centre hospitalier qui accueille des patients à pathologies différentes (cardiaque, neurologique, digestives, pulmonaire, etc.) et toutes surveillances monitorées de patients à risque post-opératoire.
La situation que je vais vous décrire se déroule durant la nuit avec un patient que j’ai nommé : Monsieur X afin de respecter son anonymat.
En première partie je vais vous présenter Monsieur X à travers un recueil de données, en seconde partie la situation de communication et enfin en troisième partie, je vous expliquerai la raison du choix de cette situation et l’analyse de celle-ci.
A) développement :b)developpement :
Synthèse du recueil de données de Monsieur X :
Monsieur X est un homme de 36 ans, (né le 02/08/1975), mesurant 1.86 m et pesant 72 kg (indice de masse corporelle =20.8 donc de corpulence normale). Il est militaire de carrière (enseigne de vaisseau, officier de sports), marié (femme au foyer), 3 enfants (l’ainée âgée de 10 ans et des jumeaux âgés de 7 ans). C’est une personne très sportive (marathon, triathlon) et dynamique.
En mai 2010,suite à des céphalées importantes, on découvre une lésion fronto-temporo-pariétale droite.
En novembre 2010, récidive tumorale (chimiothérapie)
En novembre 2011, découverte d’une autre tumeur au cerveau (paresthésie hémi corporelles et de l’hémiface droite, mais aussi du pied gauche, avec troubles de la déglutition et de l’équilibre). Présence également d’une pneumopathie d’inhalation (affection respiratoire).
Le 30/11/2011, transfert en service de neurologie : détresse respiratoire progressive présence de : haemophilus influenzae (bacille).
Le 04/12/2011, décision du transfert de Monsieur X en réanimation.
Appareillage de Monsieur X :
- trachéotomie (réalisée le 09/12/2011) et assistance respiratoire mis en place suite à une détresse respiratoire.
- gastrostomie percutanée endoscopique (nutrition par sonde reliée à l’estomac), réalisée le 27/12/2011 à Monsieur X pour son confort.
A l’heure actuelle, sur le plan psychologique, il y a eu une dégradation de son humeur (lassitude, colère).
Il a eu un entretien avec la psychologue détachée du service de soins palliatif au sujet de l’évolution de son cancer .Les séances de chimiothérapies ne donnant pas de résultats satisfaisant, son devenir est fortement compromis.
b) Situation de relation de soin :
Il faut que je vous précise que durant les soins qui lui étaient prodigués vers 23h00, Monsieur X avaittrès mal réagit lorsque que l’infirmier lui avait aspiré des secrétions au niveau de la trachéale. Il était devenu tellement opposant par la suite (colère, respiration difficile, mouvements désordonnés des membres supérieurs) que la décision fût prise d’arrêter les soins et de le laisser tranquille jusqu’aux relevés de constantes et des préventions d’escarres qui auront lieu à 5h00.
La situation de soin que je vais vous décrire débute à ce moment-là.
5H00 : Devant la porte de Monsieur X, je pris une bonne inspiration et je pénétrai dans la chambre. Monsieur X avait les yeux clos, sa respiration était régulière. Je mis la présence et me frictionnait les mains avec de la solution hydro alcoolique. Je me munis de gants jetables et je pris le thermomètre digital auriculaire. Je vins doucement près de Monsieur X afin de prendre sa température.
A ce moment-là, il ouvrit les yeux et me regarda l’air surpris.
-«Monsieur, je viens relever vos constantes» lui dis-je doucement.
Durant un bref instant il me regarda contrarié, son regard était noir, ses yeux me fixaient, sa respiration s’était accélérée. Puis ses yeux scrutèrent la chambre. Son front était plissé.
-«Monsieur, je vais simplement prendre votre température à l’oreille. Ce ne sera pas douloureux» lui dis-je en lui prenant doucement la main. Là, son regard se posa à nouveau sur moi et il ferma les yeux uninstant et acquiesça.
Après avoir relevé les dernières constantes, je me suis approchée de Monsieur X.
Ses traits étaient tirés, ses yeux avaient du mal à rester ouvert.
-«avez-vous mal ?» lui ai-je demandé.
Il me fit «non» avec la tête.
-«Vous voulez vous reposer ?» lui ai-je demandé en lui prenant à nouveau la main doucement.
Il cligna les yeux pour me dire oui.
-«D’accord, je vais
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