Quelles Conséquences a l'Agriculture Biologique sur l'homme et l'environnement?
Mémoires Gratuits : Quelles Conséquences a l'Agriculture Biologique sur l'homme et l'environnement?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Rida • 28 Juillet 2014 • 1 544 Mots (7 Pages) • 1 193 Vues
II. Conséquences sur l'homme et l'environnement
A. Les bienfaits de l'agriculture biologique sur l'homme et l'environnement
Produire en Agriculture Biologique c'est s'appuyer sur un ensemble de pratiques respectueuses des équilibres écologiques visant à préserver les ressources non renouvelables.
Elle se base sur une observation soignée des cultures et des animaux, et sur une approche globale de l'activité agricole dans une idée d'agriculture durable.
a) bienfaits sur l'environnement
L'agriculture biologique est une approche innovante qui a pour fondement même le respect de l'environnement grâce à des savoirs et méthodes qui favorisent la mise au point de technologies en accord avec la nature.
Mais quels sont les réels bienfaits des techniques de l'agriculture biologique sur l'environnement ?
Précisons pour commencer que l'agriculture conventionnelle pratiquée de nos jours, avec son utilisation systématique de fertilisants et de pesticides en tous genres entraine une pollution considérable des eaux et terres. Le sol n'est plus considéré que comme un vulgair support, l'air est pollué, la biodiversité est perturbée... Ce sont toutes ces raisons qui nous poussent aujourd'hui à nous interroger sur nos techniques agricoles et à s'intéresser justement à de nouvelles techniques.
Durabilité sur le long terme.
Les nombreux changements que l'on peut observer au niveau de l'environnement ne peuvent s'effectuer que sur le long terme car il s'opèrent lentement. L'agriculture biologique tient compte des incidences des méthodes de production sur l'agrosystème sur le moyen et le long termes. Elle vise à produire des aliments tout en créant un équilibre écologique en vue de réduire les problèmes de fertilité des sols et de ravageurs. L'agriculture biologique privilégie une approche proactive plutôt que le traitement des problèmes à fur et à mesure de leur apparition.
Sols.
Les méthodes visant à entretenir la qualité des sols, comme la rotation des cultures est essentielles dans l'agriculture biologique. Ces méthodes sont propices à la faune et à la flore des sols puisqu'elles en améliorent la composition et la structure et créent des systèmes plus stables. Le cycle nutritif et énergétique est à son tour stimulé et les sols retiennent mieux les éléments nutritifs et l'eau, compensant ainsi l'absence d'utilisation d'engrais minéraux. Ces techniques de gestion jouent également un rôle crucial dans le contrôle de l'érosion des sols. Les sols sont moins longtemps exposés aux facteurs d'érosion, la biodiversité des sols augmente et les pertes de substances nutritives diminuent, ce qui contribue à maintenir et accroître leur productivité. Le transfert des substances nutritives résultant de la culture est en général compensé par des ressources renouvelables générées par l'exploitation elle-même, mais il est parfois nécessaire d'enrichir les sols organiques en potassium, phosphate, calcium, magnésium et oligo-élements provenant de sources extérieures.
Eau.
Dans de nombreuses zones agricoles, les engrais et les pesticides de synthèse polluent les nappes phréatiques, ce qui pose un grave problème. Ces substances, interdites dans l'agriculture biologique, sont remplacées par des engrais biologiques (compost, fumier, énergie verte) et par l'utilisation d'une biodiversité plus riche (en terme d'espèces cultivées et de végétaux permanents), ce qui améliore la structure des sols et favorise l'infiltration de l'eau. Les systèmes d'agriculture biologique bien gérés, capables de mieux conserver les éléments nutritifs des sols, réduisent considérablement le risque de pollution des nappes phréatiques.
Air.
L'agriculture biologique diminue l'utilisation des énergies non renouvelables en réduisant les besoins de produits agrochimiques (qui exigent de produire de grandes quantités de combustible d'origine fossile). L'agriculture biologique contribue à atténuer les effets de serre et à réduire le réchauffement de la planète grâce à sa capacité à éliminer le carbone des sols. De nombreuses méthodes de gestion utilisées en agriculture biologique (labourage minimum, réintégration des résidus de récoltes dans le sol, utilisation de cultures de couverture, rotations, plus grande intégration de légumineuses fixatrices d'azote) permettent d'accroître le retour du carbone dans le sol, augmentant ainsi la productivité et favorisant la rétention de carbone.
Biodiversité.
Les agriculteurs biologiques sont à la fois gardiens et utilisateurs de la biodiversité à tous les niveaux. Au niveau génétique, l'agriculture biologique privilégie les semences traditionnelles et adaptées car elles résistent mieux aux maladies. Au niveau des espèces, la diversité des associations de végétaux et d'animaux optimise le cycle nutritif et énergétique pour la production agricole. Au niveau de l'écosystème, la préservation de zones naturelles à l'intérieur et en périphérie des champs organiques ainsi que l'absence de produits chimiques permet de créer un habitat propice à la faune sauvage. Les structures construites pour fournir abri et nourriture ainsi que l'élimination de pesticides attirent de nouvelles espèces ou des espèces colonisatrices (permanentes aussi bien que migratoires) vers les zones d'agriculture biologique, y compris la faune et la flore sauvages (oiseaux) et les organismes bénéfiques au système biologique (pollinisateurs et prédateurs se nourrissant de ravageurs).
Organismes génétiquement modifiés.
Il est interdit d'utiliser des OGM à tous les stades de la production,
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