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Obésité pour maladie génétique ?

Analyse sectorielle : Obésité pour maladie génétique ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Décembre 2013  •  Analyse sectorielle  •  1 362 Mots (6 Pages)  •  862 Vues

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L'obésité une maladie génétique ?

La question jusqu'à peu faisait sourire, tant le discours dominant désignait l' »environnement «  comme un coupable idéal. Aujourd'hui on sait que si l'échelle des populations, le mode de vie joue un rôle moteur dans l'épidémie actuelle d'obésité, ce sont bien nos susceptibilités individuelles-génétiques ou épigénétique qui déterminent notre destin notre destin pondéral et métabolique. Cela a été montré chez des dizaines de milliers de jumeaux de tout âges. Ainsi, 70% des variation de l'indice de masse corporelle ( le rapport de poids en kilogrammes par le carré de la taille au mètre) sont d'origine génétique, même si l'impact des gènes peut diminuer considérablement chez ceux qui s'astreignent à une activité ou privilégient une alimentation saine.

Deux bonnes nouvelles en découlent : nous ne sommes pas tous déterminés par notre environnement à devenir obèses, car certains d'entre nous sont protégés par leur patrimoines génétique ( et ne deviendront jamais obèses) ; et même si nous n'avons pas touché le bon lot de la loterie génétique, nous pouvons résister à ces gènes et au pessimiste ambiant.

I-Des obésités dues à une seule mutation

Certaines formes d'obésité dites, monogéniques, parfois extrêmes, sont liées à la présence d'une mutation unique sur un gène. Jusqu’à présent 8 gènes ( LEP, LEPR, MC4R, POMC, PCK1, BDNF, NTKR2, SIM1) ont été identifiés, d'abord chez les souris, puis chez l'homme, comme responsable de telles formes d'obésité : les personne ayant une mutation sur un de ces gènes ont une forte probabilité d'être obèses. Tous ces gènes conduisent à la synthèse de protéines clés d'une voie centrale dans la régulation de la prise alimentaire et du poids : la voie de la satiété déclenchée par la production d'une hormone, la leptine, dans le tissu graisseux ( adipeux).

Environs 5% des patients obèses ont un unique gène muté. La plupart des ces cas sont dus à une mutation du gène MC4R qui bloque son expression ; ce gène code le récepteur 4 des mélanocortines, des neuropeptides libérés dans l'hypthalamus lors de l'activation par la lepine, de la voie de la satiété. Nous avons par exemple montré que les obésités causées par la mutations du gène MC4R sont rares en Grèce, mais communes au Pakistan. Il reste probablement d'autre forme d'obésité à identifier.

Les forme monogénique d'obésité sont êxtreme lorsque les deux copies d'un même gène ( une copie de la mère, une du père) sont mutées.

Cette approche a été peu probante, jusqu’à l’étude récente du récepteur des acides gras oméga-3 GPR120. L’activation de ce récepteur stimule la production d’insuline et la sécrétion d’hormones de

satiété, tel le GLP-1 (glucagon-like peptide 1). Des souris dont le gène GPR120 est inactif développent plus souvent une obésité en présence d'une alimentation riche en graisses ; le séquençage du gène chez l'homme a permis de découvrir, chez trois pour cent de la population en Europe, une mutation qui bloque l’activité du récepteur et augmente de 60% le risque d'obésité.

II- Plus de 60 gène identifiés en cinq ans

Un autre gène intéressant repéré par cette approche est CNR1, qui code le récepteur des cannabinoïdes endogènes, des messagers lipidiques ressemblant au cannabis. Plusieurs vriants fréquents du gène ( des copies mutées) prédispose,t à l'obésité ( des symptômes tels que la pression artérielle et taux de cholestérol élevés, ou résistance à l'insuline), ce qui a mis en évidence l'importance de la voie des cannabinoïdes endogènes comme modulateur de l'appétit et médiateur de la « diabésité » ( diabète associé à une obésité)

En moins de cinq ans, plus de 60 gènes ou séquences impliqués dans l'obésité on été identifiés et confirmés, avec cependant de nombreuses zones, d'ombre sur la physiologie de cette maladie. Le meilleurs exemple est le gène FTO (découvert simultanément par nous et un groupe anglais) dont on a appris en 2007 que certaine mutations augmentent de 67% le risque d'obésité ( 134% pour les personnes présentant ces mutation sur les 2 copies du gène) et d'environ trois kilogrammes le poids des personnes non obèse. Le gène FTO est à ce jour celui qui prédispose le plus à l'obésité et à la prise de poids.

Entre 2009 et 2012, le nombre d'études explorant la génétique de l'indice

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