Les fondements énergétiques de l'acupuncture

cuLES FONDEMENTS ÉNERGÉTIQUES DE L ACUPUNCTURE

Quels sont donc ces fondements ? L’être humain est la nature. Il existe un rapport fractal entre l’Homme et la Nature : il vibre à l’unisson, il résonne avec les climats naturels. Les méridiens d’énergie sont avant tout des axes climatiques (le vent (fong), la chaleur, l’humidité, le sec, le froid, le feu ou pression/dépression) qui entrent en résonance avec les climats externes de mère nature. Les Chinois ont aussi matérialisé cette pensée de l’Homme microcosme/Nature macrocosme dans une représentation picturale : celle de l’Homme paysage où les organes internes sont figurés comme des systèmes naturels (le foie est une forêt, les reins un moulin à eau, le cœur est la constellation de la grande ours…). L’Homme tombe malade lorsque sa capacité d’adaptation, au travers de ses méridiens et de son paysage intérieur, est défaillante. Ainsi, toute maladie s’installe sur un vide d’énergie correcte préalable. L’Acupuncture permet de fortifier l’énergie et de stimuler le système immunitaire.

En termes occidentaux, la nature ayant horreur du vide, la maladie s’engouffre lorsque l’énergie correcte (le système immunitaire) est faible. Tout l’art de la santé et longévité est de nourrir son énergie correcte en suivant la voie du Juste milieu : éviter les excès alimentaires, comportementaux, l’agitation, chercher à bien respirer, à suivre les saisons, à s’adapter aux climats.. Nous sommes des êtres de lumière et en conséquence,nous devons vivre en fonction de la lumière du jour, c’est à dire par exemple bien dormir et se reposer au moment où la lumière du jour est de courte durée (automne et hiver), éviter les efforts contraires à la nature (le sport tard le soir, qui fatigue)…

Autant dire que nos sociétés fonctionnent à l’envers et favorisent la maladie, en nous demandant d’être toujours performants, quelle que soit la saison, en cantonnant nos activités sportives ou de loisir tard le soir alors que nous avons besoin de repos. C’est parce que nous ne suivons plus le rythme de la nature et que nous pensons pouvoir nous affranchir des lois naturelles, que nous tombons malades. Notre civilisation judéo chrétienne met en scène dans la Genèse le premier Homme qui nomme toutes les choses de ce monde (les animaux, les plantes, etc) ; il a donc un pouvoir sur elles. Cette scène fondatrice nous pousse à nous sentir supérieurs au reste de la Création. Nous pensons être au dessus des lois qui régissent l’Univers entier.

Dans le Taoïsme antique, il n’y a aucune coupure ou hiérarchie de cet ordre : l’Homme est la nature, il n’est pas séparé de celle ci, et en conséquence, il ne peut ni lui être supérieur, ni inférieur. Le sentiment de différence, la dualité sujet/objet est une illusion de sens et de l’orgueil humain. En réalité, et selon la vison de la physique quantique, tout est vide, immensément vide, et traversé de corpuscules (atomes, électrons, neutrons, etc) qui bougent à une vitesse vertigineuse: les particules apparaissent, disparaissent, sont créées et s’éteignent dans un vide omniprésent. Ainsi, au niveau de l’infiniment petit, quelle chose nous distingue, nous êtres humains, d’un brin d’herbe ou d’un lapin, du soleil ou de la lune ?! Substantiellement, rien ! Puisque nous sommes vibration

...