Les Troubles Visuels
Note de Recherches : Les Troubles Visuels. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ummabdallah__ • 25 Mars 2015 • 1 530 Mots (7 Pages) • 784 Vues
Les troubles visuels concernent de très nombreux salariés, et se traduisent par de la fatigue visuelle, des troubles de l’attention
et de la concentration favorisant la survenue d’accidents du travail, occasionnés par une perception visuelle dégradée de l'environnement...
Les troubles visuels concernent de très nombreux salariés, et se traduisent par de la fatigue visuelle (larmoiements, vision altérée, picotements et rougeurs oculaires…), provoquant aussi des douleurs cervicales, maux de tête, des troubles de l’attention et de la concentration favorisant la survenue d’accidents du travail, occasionnés par une perception visuelle dégradée de l'environnement.
La vision est un des sens de plus en plus sollicité dans les activités professionnelles actuelles : les travaux minutieux, sous lumière artificielle permanente et l’omniprésence du travail sur écran, ne provoquent pas de pathologies oculaires irréversibles, mais révèlent parfois celles passées inaperçues, car la majorité de la population présente des défauts de la vue qui nécessitent une correction de la vue.
La prévention des troubles visuels passent par des exigences de confort de l'éclairage en milieu de travail, une attention particulière sur l’ergonomie du poste de travail, une organisation du travail adaptée aux contraintes visuelles, et le dépistage des anomalies ophtalmologiques.
Les situations de travail à risques visuels
Dans les industries où sont effectuées des tâches minutieuses : mécanique fine et de précision, la couture, les travaux de bijouterie et d'horlogerie…ainsi que les secteurs de montage de circuits électriques ou électroniques.
Dans certains secteurs ou la criticité de la précision du travail effectué est une obligation impérative : soins chirurgicaux et infirmiers…
Dans le cas où l’on travaille sur des objets émettant de la lumière : écrans de visualisation, lampes spéciales pour les travaux d’imprimerie, dans des procédés de fabrication de peintures, de matières plastiques, de résines ...
Pour les travailleurs dans l’obscurité : égoutiers, mineurs de fond, ateliers de développement photographique, travailleurs de nuit …
Dans le cas du travail en éclairage artificiel permanent qui induit une perte des repères temporels et spatiaux.
Les principaux risques visuels du travail
Au-delà de l’inconfort visuel facilement perceptible, des conditions défavorables de vision entraînent des conséquences sous-estimées sur les risques encourus par la perte de concentration, la perturbation psychologique entrainant multiplication des erreurs, baisse de qualité dans l’exécution des taches, qui sont responsables de nombreux accidents du travail.
Un niveau de confort visuel insatisfaisant au poste de travail génère également des douleurs articulaires (dos, cou, …) liées à des positions anormales par adoption de mauvaises postures de travail.
La fatigue oculaire
Le travail minutieux, de lecture ou sur écran sollicite fortement la vision : le mécanisme d'accommodation, assuré par le cristallin et les muscles des yeux, permet le réglage de la mise au point de l’image sur la rétine, la convergence permet la fusion des deux images rétiniennes grâce à la contraction de muscles situés autour de l'œil, l'adaptation assure l'ajustement selon les conditions de lumière par variation du diamètre de la pupille…
L’œil n’est pas adapté pour une accommodation permanente et ces muscles se fatiguent après des efforts prolongés. De plus, de nombreux et très fréquents défauts de l'œil (myopie, hypermétropie, astigmatisme, troubles de la convergence, presbytie) rendent l'effort oculaire plus important pour un résultat médiocre lorsqu’ils sont mal ou pas corrigés.
Par exemple, l‘hypermétrope voit flou de près et cette image floue est corrigée par un effort supplémentaire d‘accommodation.
Par ailleurs, la fatigue visuelle sera d'autant plus intense que le poste est peu ergonomique.
Des variations fréquentes de l'intensité de la lumière et des contrastes entraînent également une saturation ressentie comme une fatigue visuelle.
Cette fatigue des muscles oculaires se traduit par une vue de plus en plus trouble au fur et à mesure de l'effort, des picotements et rougeurs oculaires, des larmoiements, des clignements intempestifs des paupières, des maux de tête…
Les troubles musculo-squelettiques induits
Les troubles visuels conduisent souvent à l’adoption de mauvaises postures de travail générant des contraintes musculo-squelettiques qui aboutissent à des douleurs cervicales et dorsales. Les travailleurs ne sont pas forcément conscients que des conditions de visibilité médiocres peuvent générer des troubles musculaires et tendineux dus aux positions inconfortables qu’ils sont obligés d’adopter pour tenter d’améliorer leur vision du travail à effectuer, pour discerner les détails, se protéger des éblouissements…
Les troubles psychologiques induits
L’inconfort visuel génère des troubles de l’attention et de la concentration, une perturbation de l'humeur, du fait de la perception visuelle dégradée de l'environnement et de la fatigue psychique pour acquérir, comprendre et analyser ces perceptions.
Tout cela a un impact sur la qualité de leur travail et la probabilité des risques encourus (chutes, erreurs de manipulation…).
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