Les Maladies Nutrinionnelles

Les maladies nutrinionnelles

Toutes les enquêtes révèlent que le nombre de maladies nutritionnelles augmentent. Ces maladies touchent tous les âges y compris les enfants. Elles peuvent avoir une cause génétique, mais elles sont favorisées par une alimentation trop abondante, trop riche en sucre ou en lipides, par le grignotage à toute heure de la journée. La vie sédentaire, la multiplication des modes de transports (ascenseurs, escalators, voitures) qui réduisent les efforts physiques sont des causes des maladies nutrinionnelles. Comme l'obésité qui provoque l'apparition de maladies : diabète, hypertention, crises cardiaques, cancers, problèmes articulaires, problèmes psychologiques.

I) L'obésité :

Il ne faut pas confondre l'obésité avec le surpoids comme pour les athlètes lié à une musculature très développée ni avec des œdèmes. L'obésité se définit comme un excès de graisse corporelle. On l'estime en fonction de la taille du sujet, de son sexe et de son âge en utilisant l'écart type sur une moyenne.

L'obésité, résulte d'un apport énergétique alimentaire supérieur aux dépenses du métabolisme basal, du travail et de l'exercice physique, et ce, pendant une durée prolongée. Une alimentation riche en lipides la favorise beaucoup plus qu'une alimentation riche en glucides, qu'ils soient simples ou complexes.

Etant donné les difficultés et les nombreux échecs du traitement de l'obésité, il est nettement préférable de la prévenir. Une éducation nutritionnelle qui commencerait à l'école donnerait aux populations les connaissances nécessaires et peut-être la motivation suffisante pour adapter leur alimentation à leurs dépenses. Il est toujours utile d'avoir suffisamment d'activité physique.

L'obésité, surtout grave, induit un risque très élevé de coronaropathies, de diabète, d'hypertension, d'éclampsie pendant la grossesse et de problèmes orthopédiques notamment. Elle est associée à une mortalité plus élevée. Les enfants obèses deviennent généralement des adultes obèses.

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II) Les maladies engendrées par l'obésité :

A) Le diabète :

Le diabète est une maladie chronique qui apparaît lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline ou que l’organisme n’utilise pas correctement l’insuline qu’il produit. L’insuline est une hormone qui régule la concentration de sucre dans le sang. L’hyperglycémie, est un effet fréquent du diabète non contrôlé qui conduit avec le temps à des atteintes graves de nombreux systèmes organiques et plus particulièrement des nerfs et des vaisseaux sanguins. L'obésité contribue indiscutablement au diabète de type II non insulino-dépendant survenant à l'âge adulte.

Il y a 2 types de diabètes :

-Le diabète de type I : souvent connu sous le nom de diabète insulino-dépendant ou juvénile est caractérisé par une production insuffisante d’insuline et exige une administration quotidienne de cette dernière. Les symptômes sont les suivants : excrétion excessive d’urine, sensation de soif, faim constante, perte de poids, altération de la vision et fatigue. Ces symptômes peuvent apparaître brutalement.

-Diabète de type II : précédemment appelé diabète non insulino-dépendant ou diabète de la maturité, résulte d’une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme. Il est en grande partie le résultat d’une surcharge pondérale et de la sédentarité. Ses symptômes peuvent être les mêmes que ceux du diabète de type 1 mais sont souvent moins marqués. De ce fait, la maladie peut être diagnostiquée plusieurs années après son apparition, une fois les complications déjà présentes.

-Diabète gestationnel : c'est une hyperglycémie apparue ou décelée pour la première fois pendant la grossesse.

On pressent depuis longtemps l'existence de facteurs génétiques puisque le diabète affecte des familles entières, mais le fait d'avoir le même type d'alimentation et d'activité physique joue aussi un rôle. On ne sait pas avec précision comment ces modifications du mode de vie agissent, mais il est certain que l'alimentation joue un rôle majeur, notamment l'excès d'alcool ainsi que la sédentarité.

Il n'existe pas de traitement curatif et les complications sont nombreuses et souvent graves. Le traitement permet de les limiter. Le diabète est généralement secondaire à un trouble du pancréas qui sécrète l'insuline. Une alimentation variée et contenant beaucoup de fibres, de fruits et légumes et de céréales est souhaitable. Les repas doivent être modestes, mais réguliers et fréquents, évitant autant les excès que le jeûne prolongé. La perte de poids peut suffire à l'améliorer.

Parmi les complications, on note les coronaropathies, les problèmes rénaux, l'impuissance masculine, les anomalies neurologiques et les troubles de la circulation sanguine qui peuvent aboutir à une gangrène des extrémités. Les diabétiques nécessitent une surveillance particulière en cas d'infection, de grossesse ou d'accouchement ou encore d'intervention chirurgicale.

Le diabète est lié à l'obésité, aux maladies cardiovasculaires et à l'alcoolisme.

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B) Les problèmes cardiaques :

L'Hypertension et les maladies cardiovasculaires.

La relation entre l'obésité et l'hypertension est maintenant démontrée et la perte de poids diminue souvent l'hypertension. L'obésité réduit la résistance des artères d'où un travail supplémentaire pour le cœur, qui peut aboutir à l'insuffisance cardiaque et aux thromboses coronaires.

L'hypertension est associée aux coronaropathies et aux attaques, deux causes majeures de décès.

On ne connaît pas la cause réelle de l'hypertension, mais on sait que l'obésité et les facteurs psychologiques jouent un rôle important ainsi que probablement

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