Les Infections Nosocomiale
Documents Gratuits : Les Infections Nosocomiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar souahlia67 • 21 Janvier 2013 • 2 015 Mots (9 Pages) • 924 Vues
Sommaire
1. Qu’est-ce qu’une infection nosocomiale ?.......2
2. Comment surviennent elles ?...............................2
3. Quels sont les moyens de lutter ?.........................3
4. Ont-elles toutes la même gravitées ?..................5
5. Quelle est la probabilité de contracter une infections ?..............................................................5
6. Quelles sont les infections nosocomiale les
plus courante et quels sont les principaux
germes impliqués ?...............................................6
7. Quels facteurs peuvent augmenter les risques
De contracter une infection nosocomiale ?.....7
8. Dans quelles circonstance un établissement est-il
controlé ?................................................................8
9. Combien de personnes meurt chaque année en France d’infections nosocomiales ?....................8
1.Qu’est-ce qu’une infection nocosomiale ?
Une infection nosocomiale est une infection contractée dans un établissement de soins. Si l'infection apparaît très tôt, moins de 48h après l'admission, on en déduit généralement que l'infection était en incubation au moment de l'admission, et qu'elle n'a vraisemblablement pas pu être contractée dans l'établissement de soins. L'infection n'est alors pas considérée comme nosocomiale. A l’inverse, une infection qui se révèle après la sortie de l’établissement de soins peut très bien être nosocomiale. On considère que toute infection du site opératoire qui se révèle dans les 30 jours suivant une intervention chirurgicale est a priori nosocomiale, c’est à dire sauf démonstration du contraire. Ce délai est porté à un an pour les infections survenant en cas de mise en place de matériel prothétique (prothèse articulaire, matériel métallique de fixation ou de suture).
2. Comment surviennent-elles ?
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L'apparition d'une infection nosocomiale dépend de nombreux facteurs :
Présence de germes en milieu hospitalier
L'hôpital et la clinique abritent de nombreuses sources de germes (virus, bactéries) : le patient et le personnel, le matériel et les surfaces, et l'environnement. Le patient et le personnel constituent la plus importante source de germes. C'est bien normal, car tout être humain est porteur d'un grand nombre de germes, dont certains sont bénéfiques pour la santé (par exemple, les bactéries présentes dans l'intestin aident à la digestion).
Le matériel de soins et les surfaces sont recouverts naturellement de nombreux microbes, et aussi peuvent être contaminés par les germes apportés par les personnes, présents sur les mains, dans la bouche, etc
L'environnement représente aussi une source de germes, mais ceux-ci sont moins fréquemment en cause. L'air, l'eau, l'alimentation contiennent des germes qui ne sont pas dangereux dans les conditions normales mais peuvent provoquer des infections chez les patients fragiles, ou bien lorsque ces germes sont introduits directement à l'intérieur du corps (par exemple lors d'une opération chirurgicale).
Modes de contamination
Les infections d'origine endogène : le malade s'infecte avec ses propres germes. Les infections d'origine exogène : Il peut s'agir d'infections croisées, transmises d'un malade à l'autre par les mains ou les instruments de travail du personnel médical ou paramédical d'infections provoquées par les germes du personnel, du matériel, des instruments… d'infections liées à la contamination de l'environnement hospitalier (eau, air, matériel, alimentation...).
Etat du malade
Quel que soit son mode de transmission, l'apparition d'une infection nosocomiale est favorisée par la situation médicale du patient : Son âge et sa pathologie : les personnes âgées, les immunodéprimés, les nouveaux-nés, en particulier les prématurés, les polytraumatisés et les grands brûlés sont particulièrement réceptifs.
Certains traitements (antibiotiques qui déséquilibrent la flore des patients et sélectionnent les bactéries résistantes ; traitements immunosuppresseurs). La réalisation d'actes invasifs (tels que la pose d'une perfusion, d'une sonde urinaire, les opérations chirurgicales), nécessaires au traitement du patient.
Ceci explique que les infections soient plus fréquentes dans les services de réanimation où les patients, déjà fragilisés par leur maladie, sont ventilés, sondés, perfusés, plutôt qu'en médecine interne où les actes invasifs sont moins fréquents et où les patients accueillis sont généralement moins fragiles.
3.Quels sont les moyens de lutter?
En médecine, le « risque zéro » n'existe pas. Pour cette raison, il n'est pas toujours possible d'éviter les infections nosocomiales. Il est par contre tout à fait possible d'en limiter la fréquence et la gravité, en respectant d’abord scrupuleusement de simples règles d'hygiène.
Les visiteurs peuvent constituer une source ou un vecteur d'infection. Pour cette raison, il est nécessaire de respecter quelques règles :
Pour les visiteurs
Les visiteurs présentant une infection des voies respiratoires ou toute autre maladie contagieuse ne devraient pas entrer dans les secteurs de soins.
Les plantes en pot et les fleurs coupées sont autorisées dans les chambres des malades (même si de nombreux champignons et bactéries se retrouvent dans la terre). L'eau des fleurs coupées doit contenir quelques gouttes d'eau de Javel, afin d'éviter le développement de nombreux micro-orgnismes.
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