Le bonheur est fait de moments fugitifs mais d’une grande intensité
Analyse sectorielle : Le bonheur est fait de moments fugitifs mais d’une grande intensité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nuha01CDI • 3 Décembre 2014 • Analyse sectorielle • 431 Mots (2 Pages) • 797 Vues
Nous avons tous quelques idées arrêtées sur ce qui fait notre bonheur. Cependant, ces idées préconçues sont, pour la plupart, sans fondement. En voici quelques-unes :
1. Le bonheur est fait de moments fugitifs mais d’une grande intensité
Le bonheur est un état relativement stable. Et cela s’explique si nous acceptons l’idée qu’il relève essentiellement d’une attitude face à la vie et que celle-ci ne varie que très peu (sauf lorsque nous oeuvrons pour abandonner des idées négatives).
2. Plus on est riche, plus on est heureux
On ne peut acheter le bonheur. Passé un certain seuil d’aisance, davantage d’argent ne rend pas nécessairement plus heureux. Si la sécurité financière est importante pour notre bien-être, elle l’est cependant moins que notre capacité à entretenir avec autrui des relations satisfaisantes. Le bonheur n’est pas une question de gains matériels, c’est être bien avec soi-même et ceux qui nous entourent.
3. Pour être heureux, notre vie doit être parfaite
Le rêve d’une vie parfaite, mythique, peut nous empêcher de goûter les plaisirs qui s’offrent à nous. Nous avons souvent de la difficulté à nous satisfaire de ce que nous avons ; nous rêvons de ce qui n’est pas mais pourrait être. Or, le désir de l’absolu nous gâche souvent les joies que, dans son imperfection, la réalité nous réserve. Soyons réalistes. Le bonheur parfait et permanent n’existe pas ; la vie ne sera jamais exempte de toute souffrance, de conflits, d’insatisfactions, de tristesse. C’est ce qui nous donne de la force et accentue nos joies et nos instants de bonheur. Pour que le bonheur grandisse en nous, il doit résister aux assauts de l’extérieur. Il doit devenir un état d’esprit, un moteur qui nous permet de vaincre la défaite et de transcender la souffrance. Apprendre à apprécier la vie, c’est accepter qu’elle ne peut à tout moment être parfaite.
4. On ne peut se forcer au bonheur ; celui-ci est une affaire de chance, il arrive tout simplement
Croire en cet énoncé nous amène à être passifs et à ne pas faire les efforts nécessaires pour évoluer et être plus heureux. Or, l’obstacle majeur à l’atteinte du bonheur est bien souvent la conviction qu’on ne le mérite pas. Si, au plus profond de nous-mêmes, nous estimons être sans valeur, ou incapable de réussir quoi que ce soit, il nous sera extrêmement difficile de vouloir notre bien. À l’inverse, si nous nous attendons à vivre le bonheur, nous aurons beaucoup plus de chances d’être heureux. Pour y parvenir, nous devons surmonter nos craintes, ne pas chercher d’échappatoires et saisir toutes les opportunités de profiter pleinement de la vie.
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