Le Racisme En France Aujourd'hui

Selon un sondage effectué par OpinionWay pour la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme, la Licra, 59% des Français pensent que le racisme a progressé ces trente dernières années. Plus de la majorité (61%) pensent qu'il est plus difficile d'être musulman ou d'origine maghrébine (56%) aujourd'hui et plus facile d'être noir (61%), juif (70%) ou asiatique (79%). Le rôle des associations antiracistes est jugé important par 55% des Français, mais 74% d'entre eux les considèrent comme étant "pas efficaces". Seulement 19% des interrogés ont "entendu parler" de la Marche des Beurs, première manifestation nationale contre le racisme en 1983.

La xénophobie (la peur de ce qui est étranger ou inconnu) est un instinct.

C'est ce qui nous pousse à nous méfier, à priori, de quelque chose dont on ne maîtrise pas les réactions ou les effets.

On peut dire que l'aversion ou le rejet que représente l'outil informatique pour les vieilles personnes est une forme de xénophobie.

La xénophobie est à la base des doctrines racistes (Différence et classification des races et attribution à chacune d'elles de qualités ou défauts supposés). Ce sont des doctrines qui ont toujours eu de larges failles car il existe toujours des personnes qui de part leur origine échappent à ce classement.

Ce qui est abusivement appelé racisme en France est le rejet plus ou moins formulé de groupes ethniques, religieux en raison de l'impact de leurs agissements ou de leur perception négative dans la population indigène.

En France, ce rejet ethnique touche plus particulièrement les populations assimilées à une connotation liée à la religion islamique en raison de la situation politique mondiale et des traumatismes qu'elle génère.

Les français, traditionnellement accueillants et bienveillant à l'égard des populations qui souhaitent s'assimiler à leur identité nationale font face, depuis une 40aine d'années, à des populations qui rejettent globalement leurs valeurs fondatrices. Cela pose un problème de fond aux français qui dans leur ensemble ne comprennent pas cette attitude et souhaitent marquer leur désapprobation.

Le racisme réel est assez rare en France mais les attitudes de rejet peuvent, de part et d'autre, prendre un caractère parfois violent comme les émeutes dans les cités, le sifflement des symboles de la république.

L'état français répond par une stigmatisation de ces populations et une répression policière.

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