La fin de vie à domicile
Analyse sectorielle : La fin de vie à domicile. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar angie18 • 9 Février 2015 • Analyse sectorielle • 841 Mots (4 Pages) • 972 Vues
Communiqué de presse
Mardi 21 janvier 2014
Après avoir consacré son rapport 2012 à la question de la « Fin de vie à domicile », en 2013 l’Observatoire National de la Fin de Vie
a décidé de mettre un coup de projecteur sur la fin de vie des personnes âgées.
A Quelques points-clés sur la réalité de la fin de vie des personnes âgées
Toutes les 40 minutes, une personne âgée meurt aux urgences (soit 13 000 décès chaque année).
Un suicide sur trois concerne une personne âgée. Cela représente 3 000 situations chaque année
Les trois-quarts des personnes âgées qui finissent leur vie en EHPAD n’ont pas choisi d’y vivre : leur entrée en institution
s’explique d’abord par l’impossibilité de rester à domicile.
Moins de 15% des maisons de retraite disposent d’une infirmière la nuit. Si c’était le cas de tous les EHPAD, cela permettrait
d’éviter 18 000 hospitalisations de fin de vie par an.
Les aides à domicile sont les professionnelles les plus exposées… et aussi les moins formées.
450 euros par mois: c’est la somme moyenne que les personnes âgées en fin de vie doivent dépenser pour financer leur
maintien à domicile
Contrairement à une idée reçue, le vieillissement a un impact limité sur les dépenses de santé : au cours de la dernière année
de vie, le coût des soins est d’autant plus faible que les personnes sont âgées.
A Face à cette réalité, il est nécessaire de fixer des objectifs politiques clairs
De plus en plus de personnes vivent de plus en plus longtemps en situation de grande vulnérabilité et de grande solitude, avec plusieurs
maladies ou handicaps qui se superposent les uns aux autres. Face à cette nouvelle réalité, notre société doit inventer de nouvelles
formes de solidarité : pas seulement dans les discours, mais aussi dans les faits.
Il faut faire du respect des droits des personnes âgées une priorité : le droit de choisir leur lieu de vie, le droit de choisir d’arrêter les
traitements, le droit de rester à leur domicile si elles le souhaitent, et le droit d’exprimer leurs souhaits par avance, en particulier
lorsqu’elles sont atteintes de la maladie d’Alzheimer.
La vision que nous avons du grand âge et de la fin de vie doit aussi évoluer : par méconnaissance de la réalité, notre société entretient
des angoisses profondes autour de ces questions, et génère une forme de dénégation pour tenter de s’en protéger. Il est de la
responsabilité des hommes et des femmes politiques de profiter des débats sur la « loi d’adaptation de la société au vieillissement » pour
informer les citoyens et faire de la pédagogie autour de ces questions.
A Si nous n’y prenons garde, la fin de la vie des personnes âgées pourrait
devenir un véritable naufrage social
Dans notre société, la mort des personnes âgées pourrait peu à peu survenir en trois temps :
• Le premier serait celui d’une mort par exclusion de la « vraie vie », celle des gens qui bougent, qui vont vite, qui travaillent et
produisent, qui sont rentables.
• Puis une mort par regroupement (et en même temps par isolement) dans des établissements où chacun fait du mieux qu’il
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