La Fin De Vie
Mémoire : La Fin De Vie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar louloute123 • 22 Avril 2013 • 624 Mots (3 Pages) • 1 768 Vues
J’ai effectué mon stage du semestre 5 à la clinique Claude Bernard dans le service de chirurgie générale. La situation interpellante que je vais vous développer porte sur un accident d’exposition au sang.
Il est 9h lorsque l’infirmière et moi-même commençons notre tours du matin pour la distribution des médicaments et des injectables. L’infirmière me dit qu’elle est stressée et qu’aujourd’hui il va falloir qu’on aille vite car il manque une infirmière dans l’autre secteur. En effet, elle sera obligée de prendre le secteur de l’infirmière absente ce qui fait que la charge de travail est très importante.
Au cours des soins, l’infirmière s’est mise en danger au moment de l’injection en intramusculaire de Mrs X. En effet, elle rentre dans sa chambre pour lui faire son injection et à la fin du soin, elle se pique avec l’aiguille en question. L’infirmière était pressée et stressé par la surcharge de travail et ce n’est pas possible de faire les soins dans les règles de l’art, comme elle a pu me le dire.
L’infirmière avait fait le soin sans port de gants, sans plateau et sans avoir apporté la boite à déchet (piquant, coupant tranchant). A la fin du soin elle a désadapté l’aiguille avec ses mains sans l’aide d’une pince à clamper, et d’un coup sec, elle se pique l’index. Apres avoir lavé son doigt à l’eau et au savon je lui rapporte un petit pot remplit de dakin pour qu’elle puisse trempée son doigt.
Apres cela l’infirmier consulte le dossier de Mrs X afin de s’assurer qu’il n’a pas d’antécédents de VIH, d’hépatite C. Elle s’est même rendue à sa chambre pour lui demander s’il n’avait pas déjà eu plusieurs partenaires et s’il a déjà eu des maladies infectieuses.
Une fois rassurer l’infirmière continue ses soins et décide de ne pas se rendre aux urgences car c’est la seule infirmière aujourd’hui. Elle m’a dit qu’elle ne voulait même pas le déclarer en accidents du travail car ce n’est pas dans sa priorité et que ce n’est pas la première fois que ce genre d’incident lui arrive.
Selon les règles de bonnes pratiques, après avoir fait les premiers soins, l’infirmière victime doit se rendre aux urgences dans les quatre premières heures qui suivent avec un prélèvement sanguin de la personne source. Dans cette situation, j’ai compris qu’appliqué le protocole jusqu’au bout était pas possible vu que l’infirmière était seule à gérer le service vu qu’il manquait du personnel. De plus, elle me disait que Mrs x est une personne âgée et qu’il y avait très peu de risque de contamination par le VIH et les hépatites C vu que c’est un patient bien portant.
Personnellement, j’avais très peur pour l’infirmière car pour moi il y a quand même un risque de contamination et que se fier au dossier et aux dires du patients va à l’encontre des règles de bonnes pratique.
Le stress, le manque de personnelle, la surcharge de travail sont des facteurs qui influencent la pratique professionnelle et qui peuvent mettre en danger les soignants. Dans cette situation, j’ai compris que faire les choses dans la précipitation et dans le stress peuvent nous inciter à faire des accidents.
Je me suis donc demander :
La surcharge de travail peut-elle mettre
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