L'installation d'une monarchie bourgeoise (1830-1840)
Cours : L'installation d'une monarchie bourgeoise (1830-1840). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 25 Novembre 2012 • Cours • 2 047 Mots (9 Pages) • 1 182 Vues
Régime monarchique constitutionnel instauré en France après les journées des 27, 28, 29 juillet 1830 (les Trois Glorieuses) et dont le souverain fut Louis-Philippe Ier, qui fut renversé par la révolution de février 1848.
L'installation d'une monarchie bourgeoise (1830-1840)
Le régime de Juillet repose sur la Charte de 1814 révisée, à laquelle Louis-Philippe Ier prête serment le 9 août 1830, et qui consacre la victoire du système représentatif. Le principe de la souveraineté nationale remplace celui de droit divin ; le roi, investi du pouvoir exécutif, partage le législatif avec la Chambre des pairs et la Chambre des députés ; le système électoral, organisé par la loi du 19 avril 1831, attribue à 168 000 bourgeois (en majorité des propriétaires fonciers) le monopole de la représentation nationale. Le régime s'appuie sur la bourgeoisie qui occupe les ressorts de l'État et de l'administration. Confronté à de graves difficultés économiques (faillites, chômage) et à l'agitation, Louis-Philippe fait appel au banquier J. Laffitte (2 novembre 1830), chef du courant le plus libéral, le Mouvement.
Casimir Perier
Discrédité par les manifestations anticléricales à Paris (février 1831), par ses expédients (augmentation des impôts), par son soutien aux insurrections polonaise et italienne, Laffitte est renvoyé et remplacé par Casimir Perier (13 mars 1831), chef du courant conservateur, la Résistance. Perier réduit les fonctionnaires à l'obéissance, poursuit les révolutionnaires, réprime l'insurrection des canuts de Lyon (novembre 1831), retire le soutien de la France aux carbonari. La mort de Perier (16 mai 1832) ouvre une période de troubles : les légitimistes organisent en Vendée un soulèvement en faveur du fils de la duchesse de Berry mais échouent (avril-novembre 1832) ; les républicains, renforcés par les premières associations ouvrières, tentent un coup de force à l'occasion des funérailles du général Lamarque (juin 1832), puis organisent contre le roi l'attentat de Fieschi (juillet 1835) ; mais les lois de septembre 1835 jugulant la presse et réorganisant les cours d'assises brisent le parti républicain. Enfin, la volonté de Louis-Philippe d'exercer une autorité active engendre une succession de dix ministères, dont ceux de Molé (1836-1839) et de Thiers (mars-octobre 1840). Ce dernier réprime une série de grèves dues à la misère ouvrière et provoque la conclusion du traité de Londres (15 juillet 1840) entre la Grande-Bretagne, la Russie, l'Autriche et la Prusse contre l'Égypte, alliée de la France. Son bellicisme entraîne son renvoi (29 octobre) par Louis-Philippe, qui charge le maréchal Soult de constituer un cabinet qui sera, en fait, dirigé par Guizot.
Mon avis:Le colonel Chabert, laissé pour mort, se rend bien vite compte qu'un soldat de Napoléon n'a pas sa place sous la Restauration et que personne n'a intérêt à le voir revenir d'entre les morts...Surtout pas sa femme. Je l'ai détestée, cette femme omnibulée par l'argent qui tente d'utiliser les sentiments du colonel à son égard pour obtenir de lui que le procès ne se fasse pas et qu'elle puisse garder son argent. Terriblement manipulatrice, elle est tout de même punie par la réaction de Chabert qui la méprise profondément et ne peut aimer une femme aussi cruelle et sans coeur.
J'ai trouvé cette histoire très touchante. De plus, ce livre se lit très vite
Mon avis: le colonel Chabert a vaillamment combattu pour la France pendant la guerre et est tombé au champ de bataille. Alors lorsqu'un homme se présente, dix ans plus tard, prétendant être ce Chabert mort depuis longtemps, et voulant récupérer son héritage distribué abusivement, et surtout sa femme, remariée depuis, les notaires doutent. Maitre Derville va néanmoins prendre l'affaire et mener sa petite enquête.
L'histoire est plus qu'émouvante. Sur fond de grands bouleversements politiques et sociaux du XIXème siècle, c'est un drame familiale et amoureux qui se joue. L'histoire est courte, simple, et Balzac a le temps de nous peindre un portrait versatile de femme, une Rosine devenue comtesse qui ferait honte à son avatar vertueux de Beaumarchais. L'auteur sait également jouer de l'épique, décrivant la survie de Chabert enterré avec les autres cadavres, frayant son chemin jusqu'à la lumière. Néanmoins, pour moi, il ne fallait pas que ça dure plus longtemps: je ne suis pas très fan de l'écriture élastique de Balzac, qui fait de la moindre phrase un morceau de bravoure et préfère à l'intensité du discours les grands espaces textuels.
Une bonne manière de retrouver les bons côtés de Balzac sans être trop rebuté par ses mauvais.
Ce roman vous fera passer par mille et une émotions. En lisant ce livre, vous pourrez vous rendre compte de la force et du génie de Balzac ! Vous y découvrirez les horreurs de la guerre, la découverte de crâne fendu, de morts… Je n’ai pas autre chose à rajouter de plus à part peut-être que Balzac parvient parfaitement avec ce livre à nous donner une description réaliste des scènes. Nous pouvons aussi découvrir dans ce roman que Balzac possédait des connaissances juridique. À lire !
Avis C’est un court roman très bien construit et finalement très intense. Si là aussi, l’auteur fait preuve de la maîtrise que tous lui reconnaissent, il nous démontre surtout qu’en quelques dizaines de pages il est capable de nous raconter une histoire. Il alterne la narration avec les dialogues, il joue avec le retour en arrière, il change les points de vue, il varie les éclairages. Tout est fait pour mieux nous faire appréhender la complexité de la situation et la diversité des personnages. Avec ce roman, Balzac se présente comme un maître du récit court, il nous laisse entrevoir ce que par ailleurs tout lecteur un peu paresseux oublie facilement et que ses plus gros romans rappellent, une maîtrise parfaite de la narration.
Ce roman est une belle réussite, d’autant plus que l’histoire qui nous est contée n’a rien d’original. Un homme revient de la guerre, on l’a cru mort et son acte de décès a été dressé, sa femme s’est remariée, elle est riche et a deux beaux enfants. Revenant d’entre les morts, pauvre et fatigué, affamé et timide, le colonel Chabert réclame son nom, son ancienne fortune et son rang.
Le récit tourne autour de trois personnages principaux que Balzac nous expose majestueusement
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