L'hygiène Au XVIIIe Siècle
Documents Gratuits : L'hygiène Au XVIIIe Siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Creedy • 29 Septembre 2013 • 782 Mots (4 Pages) • 1 514 Vues
L’hygiène au XVIIIe siècle
L’hygiène corporelle, personnelle au XVIIIe siècle.
On peut croire que l’hygiène au XVIIème siècle était inexistante. Ce n’est pas tout à fait le cas, disons qu’elle fut quelques fois délaissée, voir oubliée car à partir de cette époque, l’église critique de façon véhémente la prise de bain aussi bien publique ou privée. En effet, au XVIIIe siècle, il n’est pas de bon ton de dire que l’on prend des bains du fait de l’arrivé de certaine croyance. La principale était la crainte de la maladie, car on croyait à cette époque que l’eau pénétrait par les pores de la peau et déposait, entre autre, le germe de la syphilis et l’on se pensait épargnés par la maladie grâce à la crasse. Au XVII siècle, le bain fut par conséquent un peu délaissé et fut quelques fois considéré comme une médication de dernier recours. A partir de ce moment, l’usage de l’eau se verra confiner dans une hygiène bien limitée, ne concernant que les parties visibles du corps : les mains et le visage. Le bain était alors pris de temps en temps… Puisque l’eau était nuisible, voire mortelle, les courtisans pratiquaient ce que l’on appelle la toilette sèche. Elle consistait à changer de vêtements plusieurs fois par jours et à utiliser un frottoir de peau pour un éventuel décrassage. Ce qui n’empêchait nullement les odeurs corporelles d’apparaître. Pour masquer ces odeurs fâcheuses, on avait recours aux pastilles d’anis pour parfumer l’haleine, aux vinaigres parfumés et autres lotions. Le parfum ne modifiait pas seulement les odeurs, mais était sensé les assainir, effacer la crasse et protéger le corps d’éventuelles maladies... La crasse devait également être masquée, ce qui explique pourquoi les hommes et les femmes de la cour, se fardaient et se poudraient le visage, le corps et les cheveux.
Bain de femmes Marchand de parfum
A cette époque, le bain avait plus une connotation amoureuse et sexuelle qu’hygiénique : il était commun de mélanger les individus des deux sexes nus dans des bains publics ou des étuves où régnait une ambiance lascive, en particulier, lors de bain chaud. Il semblerait que ces ablutions qui se donnent le matin comme en fin de journée duraient parfois toute la nuit lorsque des femmes étaient admises. De ce fait, l’église, quand à elle, contribua à effacer les bienfaits des bains, en dénonçant l’immoralité de ces lieux où le nudisme et les soirées osées entre courtisans étaient les activités habituelles.
Même louis XIV que l’on dit ne prendre officiellement que très peu de bains, possédait au rez-de-chaussée du corps central du château de Versailles un somptueux appartement de bains d’un luxe incroyable avec plusieurs pièces contenant baignoires et petites piscines où il rejoignait sa cohorte de courtisanes. Mais ceci se faisait en toute discrétion.
Hygiène générale des villes, des habitants... au XVIIIe siècle et de nos jours.
L’environnement urbain était à l’image de l’hygiène corporelle. Paris se vidait chaque jour d’environ 750
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