Grève Des Chirurgiens Et Internes

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L’occasion d’un rassemblement, quelques 1600 professionnels du corps médical, médecins, interne, chirurgien mais aussi dentiste ont manifesté le Dimanche 2 décembre afin de défendre la médecine libérale dénonçant l'encadrement des dépassements d'honoraires et les réseaux de soins mutualistes.

Ce mouvement de grève est loin d’être récent, en effet c'est la quatrième manifestation de personnels médicaux en trois semaines. Le mouvement de mécontentement chez les libéraux a aussi fait l’objet d’une grève d'une semaine des chirurgiens et anesthésistes dans les cliniques privées à la mi-novembre

A l'origine du mouvement, l'accord encadrant les dépassements d'honoraires, signé le 25 octobre sous la pression de Marisol Touraine et signé par les trois premiers syndicats de médecins libéraux, généralistes et spécialistes (CSMF, SML, MG France)

Les médecins eux, veulent prévenir le risque qui existe de voir disparaître la médecine libérale. « Le Bloc », syndicat majoritaire chez les spécialistes de bloc opératoire, à l’initiative de ce mouvement de grève réclame un plafond de dépassements plus élevé pour les chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens. Nombre de médecins libéraux reprochent aux mutuelles leur "opacité" financière, leurs frais de gestion importants, au détriment, disent-ils, du remboursement de soins. Mais surtout ils les accusent de vouloir limiter les dépassements d'honoraires et de vouloir porter atteinte à la liberté de choix du patient.

Pour Philippe Cuq, président du syndicat « Le Bloc » c’est l'assurance maladie et les complémentaires santés qui doivent payer. Il affirme que les mutuelles santés ne font rien pour améliorer la situation « Mais il y a aussi les mutuelles, qui n'ont fait aucun effort. Elles brassent des dizaines de milliards d'euros, dépensés en publicité notamment. Or elles ne remboursent que moins d'un tiers des compléments d'honoraires » assure Philipe Cuq alors que la ministre de la santé Marisol Touraine à affirmer quant à la question de la sécurité sociale qu’elle ne pouvait « compenser en quelques semaines, en quelques mois ce qui n'a pas été fait en dix ans, en quinze ans, en vingt ans »

En somme les mouvements contestataires face à cet accord ne semble pas ralentir, la semaine de grève de novembre a toucher 70 % des cliniques privées, soit environ 700 établissements, selon la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP), de plus durant la manifestation du 2 décembre les manifestants ont versés du colorant alimentaire rouge dans plusieurs fontaines de Paris afin des symboliser l’assassinat du corps médical, et portaient des T–shirts avec l'inscription "Les médecins ne sont pas des pigeons" du nom du mouvement de colère lancé sur Facebook il y a quelques semaines, en réaction à "l'avenant 8" à la convention médicale qui encadre les dépassements d'honoraires

Les internes eux s'insurgent contre leurs conditions de travail, ils effectuent des semaines de 70 heures et parfois beaucoup plus, sans que soit respecté leur temps de repos de sécurité.

A l’occasion de la manifestation des internes le lundi 12 novembre devant le ministère, Marisol Touraine,

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