En quoi le logement reflète-t-il les inégalités sociales ?
Compte rendu : En quoi le logement reflète-t-il les inégalités sociales ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar inesnene • 13 Février 2023 • Compte rendu • 695 Mots (3 Pages) • 362 Vues
CGE
Synthèse de Documents
Abée Pierre est une fondation qui existe depuis plus de 30 ans, qui a pour objectif de rendre possible, à toutes les personnes défavorisées, de se loger dignement et durablement. Il faut d'abord rappeler que la fondation se finance quasi uniquement par des dons des particuliers. C’est pour cela que cette fondation met en place des campagnes en rapport avec le mal-logement en France, afin de sensibiliser les internautes, de faire ressortir leur empathie et d'éviter le jugement.
La fondation Abée Pierre n'est pas la seule à lutter contre ce grave problème, l'association Habitat et Humanisme, la Fondation Somfy, et le mouvement Emmaüs jouent aussi un rôle très important non seulement sur le mal-logement, mais aussi sur les personnes exclues par la société.
En fait, l'effort de ces parties ne semble pas suffisant puisque ce problème est loin d'être résolu.
C'est pourquoi nous nous interrogeons aujourd'hui sur la problématique suivante :
En quoi le logement reflète-t-il les inégalités sociales ?
Dans un premier temps, nous verrons la situation du mal-logement en France en s'appuyant sur les documents étudiés puis dans un second temps étudier les raisons de la fragmentation dans la société.
L'insalubrité, le mauvais état, la promiscuité, ce sont des adjectives qui désignent le mal-logement.
Aujourd'hui la France compte actuellement 4 millions de mal-logés selon la Fondation Abbé Pierre.
Rappelons que ce problème ne date pas d'aujourd'hui, mais il faut savoir qu'il ne cesse d'augmenter. Renaud, dans ses paroles de la musique Banlieue Rouge de 1981, raconte le quotidien d'une femme qui habite dans un logement petit et insalubre, un logement qu'elle n'aime pas vivre.
En effet, après 40 ans la tendance n'a pas changé, Fanny Bugeja et Anne Lambert, nous montre que les personnes défavorisées habitent en surpeuplement dans des petits logements, l'épidémie, un phénomène qui a touché le monde entier, n'a pas été vécu de la même façon pour tous, le fait de vivre dans un petit espace surpeuplé était un grand problème car les personnes n'étaient pas en mesure d'assurer les gestes barrières. L’idée de promiscuité cité juste avant se retrouve aussi sur les deux autres documents, dans le livre de sociologie de Jean-Marc Stébé et dans les campagnes de la fondation Abée Pierre.
Les HLM, des logements à loyers modérés, où habite grande partie de la population à revenus faibles ou modestes, ne sont pas très appréciés, même par ceux qu'y habitent comme le décrit Renaud dans ses paroles. Il faut souligner que les logements de ce type suscitent la crainte et l'insécurité des habitants comme l'indique Jean-Marc dans son livre, par conséquent, ces ressentis se font percevoir par le reste de la société.
Les personnes mal-logés ce sont des personnes défavorisées qui sont la majoritairement exclues par une partie de la société, les plus aisés.
Les inégalités sociales continuent de se creuser et de détruire les sociétés. Les riches sont plus riches que jamais et au contraire, la pauvreté ne cesse d'augmenter.
Le lieu d'habitation, une des raisons d'inégalité sociale. Comme nous l'indique Jean-Marc sur son livre, les grandes villes françaises se séparent en 2 zones, d'un côté les populations plus aisées qui se trouvent généralement dans les centres villes et d'un autre côté dans les périphériques les populations défavorisés.
Fanny Bugeja et Anne Lambert, dans leur article, comparent les conditions des personnes défavorisées aux personnes plus aisées en expliquant que les familles les plus aisées avaient des meilleures conditions, l'accès à l'éducation, télétravail et aux médias, des bénéfices que les plus défavorisés n'ont pas pu avoir pendant l'épidémie, ce qui nous fait ressentir comme lecteurs un sentiment d'injustice.
...