Empathie, Climat De Confiance et Alzheimer
Note de Recherches : Empathie, Climat De Confiance et Alzheimer. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Aligal • 17 Juin 2014 • 494 Mots (2 Pages) • 1 673 Vues
Empathie :
Identification aux pensées ou à l’action d’une autre personne, allant jusqu’à ressentir les sentiments de cette dernière.
Elle est essentielle dans la relation de soin mais il ne faut pas qu'elle devienne un ressenti direct. Elle doit être acceptée, travaillée et instrumentalisée. Elle crée un lien avec le patient et permet de mieux transmettre l'information. Écouter l'autre et être écouté par l'autre sont deux attitudes adéquates d'empathie.
L'empathie est un processus de compréhension de ce que vit le patient, sans chercher à le modifier. Il faut le reformuler et enfin proposer de l'aide. Elle permet d’augmenter le degré d’estime de soi du patient, d’améliorer la qualité de la communication, et autorise une verbalisation des émotions.
Climat de confiance :
La construction de la relation est primordiale dans le processus thérapeutique, et dépend essentiellement de l’instauration d’un climat de confiance mutuelle. Il est indispensable que le patient nous fasse confiance.
Pour instaurer un climat de confiance et s’affilier au patient, il est important que le soignant soit empathique à l’égard du patient, et authentique dans ses propos et dans les sentiments qu’il manifeste. Cette attitude permet au patient de se sentir écouté, compris et respecté.
Maladie d’Alzheimer :
La maladie d’Alzheimer est une affection du cerveau dite « neuro-dégénérative », c’est-à-dire qu’elle entraîne une disparition progressive des neurones.
Les neurones servent à programmer un certain nombre d'actions, en disparaissant ils entraînent une altération des facultés cognitives : mémoire, langage, raisonnement, etc. La maladie affecte aussi l’humeur, les émotions, le comportement et la capacité d’accomplir les activités normales de la vie quotidienne.
La maladie d’Alzheimer apparaît plus souvent chez les personnes âgées, mais elle n’est pas une conséquence normale du vieillissement.
L’évolution de la maladie d’Alzheimer suit généralement certaines étapes, ou stades, qui entraîneront des changements dans la vie des personnes atteintes et celle de leur famille.
- stade léger : désigne des personnes de tous âges qui présentent des déficits légers. Les symptômes courants sont les pertes de mémoire, les difficultés à communiquer et les changements des humeurs et des comportements.
- stade modéré ou intermédiaire : à ce stade, les facultés cognitives et la mémoire continuent de se détériorer, bien que de nombreuses personnes conservent une certaine conscience de leur état. Les personnes atteintes du stade modéré de la maladie d’Alzheimer auront besoin d’aide avec de nombreuses tâches quotidiennes.
- stade avancé : une personne qui est au stade avancé de la maladie a perdu une partie de ses capacités cognitives. Elle finit par devenir incapable de communiquer verbalement ou de prendre soin d’elle-même. L’objectif des soins à ce stade est de continuer à soutenir la personne atteinte pour lui assurer la plus grande qualité de vie possible.
La maladie affecte
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