Culture de la communication
Commentaire de texte : Culture de la communication. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Marion.HRT • 6 Avril 2021 • Commentaire de texte • 1 148 Mots (5 Pages) • 1 215 Vues
EX-Entrainement
Culture Com
De nos jours, l’authentique est lié à ce qui est ancien puis la fièvre ou soif représente la maladie. Il y a un paradoxe d’hyperconsommation qui se définit à travers la soif (frénésie, la non retenue, désir, immédiateté) contre l’authentique (vérité, la permanence, passé…)
Nous allons donc nous demander si : La soif d’authentique est un remède à la frénésie de l'hyperconsommation ?
L’immémorial contre l’impermanence sont les deux mouvements que l’auteur définit.
Pour cela nous verrons dans un premier temps en quoi consiste ce paradoxe. Puis dans un second temps à travers quels effets il se manifeste.
En effet, le paradoxe consiste à donner plusieurs effets à l’hyperconsommation.
D’une part, il créé un imaginaire social. C’est-à-dire que c’est devenu un rêvé, une idylle. Cela peut être irréel : avec une contradiction entre la vérité et la fausseté. Il y a un groupe partager par tous à travers des codes communs et une communication groupale. Ils ont des repères fondamentaux pour homogénéiser un groupe qu’ils soient réels ou irréels. Il y a une tradition construite en commun au fil du temps.
Il y a aussi une « Quête » qui vient à travers une redécouverte volontaire avec un retour sur les valeurs d’autrefois idéalisé. Cela peut procurer des repères rassurants mais sans doute idéalisé, construit aussi par les sociétés de consommation face/en opposition à la multiplication des repères modernes qu’on ne peut plus, veut plus suivre (soif de la consommation versus la soif de l’authentique). On continue finalement à consommer de l’imagination.
D’autre part, la prolifération d’un virus/virale tels que la fièvre qui comme autrefois proliférait les supermarchés. Il y a ici un « Culte » du patrimoine avec une connotation religieuse comme la quête de vérité. La vérité c’est le reflet que nous avons du passé, de ce que l’on nous a transmis. En opposition au culte de la consommation, culte du désir à satisfaire immédiatement (hyperconsommation) (société libidinale) versus le culte d’authentique (société qui freine, résiste à ses désirs, aux frivolités, qui résiste à la mode, …). Il y a une abstinence avec retour à l’essentiel et une maîtrise de ses désirs. Cela peut être perçus comme une mode ou alors comme un retour à la raison. Ensuite, revient de nos jours le succès des brocantes, loisir d’immersion (Astérix, Puy du Fou, etc…) l’on peut définir ça comme si l’histoire devient un loisir. Puis l’appellations dans le domaine alimentaires (AOP, label rouge, label bio, AB, certifications, made in France, nos régions ont du talents, …)
Ce paradoxe consiste aussi en termes de politique un parler vrai avec une rhétorique populiste devenu normale pour un politicien. Et une « transparence » qui reste toujours une technique de séduction du « peuple ». Enfin, le retour du religieux avec une recrudescence des communautés qui assument leur foi, une explosion « des retraites » dans des lieux sans technologiques.
Néanmoins, le paradoxe présent dans ce texte se manifeste avec une catégorisation qui passe par plusieurs effets.
Dans un premier temps cela passe par des effets psychologiques (collectifs et individuels), c’est-à-dire un imaginaire, un retour du religieux, la quête, un parler vrai politique avec une importance des repères.
Ensuite, un effet matériels/patrimoine est présent à travers une réhabilitation, restauration, prolifération des musées, brocantes comme s’il y avait un recyclage, partage avec une pertes des repères.
Pour finir, l’effet consuméristes donne une expérience d’appartenance avec un espaces de loisirs, les voyages sauvages, les appellations alimentaires brocantes.
Pour conclure, on veut de l’authentique partout dans notre vie quotidienne comme si on répondait à une quête de notre fort intérieur alors que finalement nous écoutons nos désirs de conforts, d’imaginaire commun rassurants contre les aléas de l’hyper-consommation et ses conséquences sur nos vies et notre planète.
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