Est il nécessaire de conserver une culture commune entre différente générations ?
Dissertations Gratuits : Est il nécessaire de conserver une culture commune entre différente générations ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sarah83 • 15 Mars 2014 • 2 350 Mots (10 Pages) • 1 437 Vues
Dissertation en français
La culture a toujours été présente dans la construction de l ‘individu. La préservation d’une culture commune semble importante pour les générations avenir.
Cependant, la culture peu être un obstacle pour le développement de la société d’ou certaine rupture entre générations.
Est il nécessaire de conserver une culture commune entre différente générations ?
Dans un premier temps nous allons aborder l’importance de préserver une culture commune entre génération, ainsi que son impact et enfin nous verrons les limites.
Comme le dit Lévi-Strauss dans les Structures élémentaires de la parenté, 1949, « le rôle primordial de la culture est d’assurer l’existence du groupe comme groupe », et définit la culture comme « toutes nos habitudes ou aptitudes apprises par l’homme en tant que membre d’une société ». D’une manière générale, la culture se définit comme l’ensemble de connaissances transmis par des systèmes de croyance, par le raisonnement ou l’expérimentation, ainsi que l’ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. » Au plan individuel, la culture est l’ensemble des connaissances acquises, l’instruction, le savoir d’un être humain. Au plan collectif, la culture représente également l’ensemble des structures sociales, religieuses, les comportements collectifs tels que les manifestations intellectuelles, artistiques, qui caractérisent une société. La culture comprend ainsi trois grands groupes de manifestations : l’art, le langage, la technique. Le terme génération au pluriel: « les générations » caractérise deux sens distinct qui sont dans un premier temps: un ensemble de ceux qui descendent d’une même origine et dans un seconde temps c’est l’ensemble de ceux qui vivent à une même époque et qui ont sensiblement le même âge. La notion de génération(s) recouvre plusieurs domaines tels que les générations dans la famille avec le thème des successions, ou encore les générations dans la société avec la vie privé des individus, leur mode de vie, leurs histoires individuelles etc.. Le creux générationnel entre les êtres humains est naturel car il accentue forcément les différences entre ces derniers et on peut se demander si préserver une culture commune entre les générations est important. Avant de répondre à cette interrogation nous chercherons à montrer qu’il est préférable de laisser les nouvelles générations se créer leur propre génération car il est parfois difficile de transmettre un culture commune à ces nouvelles génération. Cependant il est toujours nécessaire de transmettre une culture commune puisque ce terme recouvre un devoir de la part des générations antérieur vis à vis des générations plus jeune. De plus cette nécessité se trouve importante du fait que divers effets négatifs pourraient apparaître si cette transmission n’était pas effectuée.
Le creux générationnel se caractérise par le fait que chaque génération souhaite se créer son propre mode vie en suivant sa volonté de poursuivre son expérience personnelle tel que l’explique Bernard Préel au travers de son ouvrage « Génération: la drôle de guerre in « De génération à génération » publier en 2006 dans la revue Informations sociales n°134. En effet ce dernier évoque que la plus jeunes génération a la « volonté de suivre son propre chemin et de se faire sa religion notamment au milieu de ses pairs » car ils peuvent « tout inventer autrement ». Cela signifie que les plus jeunes semble ne pas avoir besoin d’une culture commune transmise par leur ascendants. D »ailleurs une rupture d’ordre psychologique démontrée par W. Mouawad dans l’œuvre Ciels (2009) montre que de fortes difficultés de communications existe entre les parents et leurs enfants. En effet cette œuvre montre bien d’une part le désintéressement de l’enfant quant à la volonté de son père de faire des activités communes et d’autre part, l’enthousiasme du père quand ce dernier entend son fils cédé à sa volonté, qui toutefois ne semble pas réellement intentionnelle mais plutôt à contre cœur. Il y a un discours crescendo de la part du fils qui ne communique pas vraiment avec son père et puis qui cède finalement à sa volonté dans le but de lui faire plaisir et ne pas le blesser: – «Tu vas au musée, tu prends les photos des œuvre qui te plaisent, tu me les envoie par mail, on les regarde ensemble…. » – « Ah! O.K! » – Ça te plais? Moi je t’avoue, ça me ferait extrêmement plaisir! C’est vrai on ne fait jamais rien ensemble .. » - »O.K ! Je vais le faire ! » – « C’est ton regard, ta manière de voir qui comptent. Tu me le promets? » - « Oui, oui je te.. je te le promets ! » W. Mouawad n’est pas le seul a soulever la difficulté de communication entre les parents et les enfants car Stendhal l’évoque également avec son roman Le rouge et le noir en insistant sur l’incompréhension du père face à son fils qui ne son visiblement pas « du même monde » car ils sont différents sur plusieurs pieds tels que physiquement ou encore moralement. La difficulté de transmission d’une culture commune est donc également présente dans ce roman. De plus toutes générations se forment d’une part par ses propres expériences, ses propres croyances ou encore par ses propres modes de vie qui passent par une communication verbale et non verbale, souvent inventer par celles-ci pour se différencier des autres individus. Ce nouveau mode de vie est également inspiré par l’hégémonie des autres cultures car on constate bien que les plus jeunes s’empreignent de cultures étrangères notamment par un code vestimentaire ou alimentaire qui est souligné par Plantu avec une caricature publiée dans Le Monde le 12 novembre 1999.
Laisser les générations dépourvues d’elles même à se forger une image de la vie qu’il parcours, de se créer une propre expérience, de s’inventer une culture vestimentaire et/ou verbale dans l’objectif de se différencier des autres et ainsi appartenir à une culture unique plutôt que de se mêler à une culture commune, ne semble pas être une des meilleures solution car la transmission d’une culture commune est vue comme un devoir. De plus l’existence de différents mode de transmission existent pour favoriser cet échange commun.
E. Gruillot exprime que l’héritage d’une culture n’est pas seulement d’ordre
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