Conduites à risques, DAVID LE BRETON
Fiche de lecture : Conduites à risques, DAVID LE BRETON. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alexfortin • 14 Janvier 2021 • Fiche de lecture • 508 Mots (3 Pages) • 1 245 Vues
FICHE DE LECTURE : CONDUITES À RISQUE |
Titre : CONDUITES A RISQUE Auteur : David LE BRETON
Editions : PUF Collection : QUADRIGE Nombre de pages : 281
Date de parution : Janvier 2013 3ème édition
- Présentation de l’auteur :
David Le Breton (né le 26/10/1953) est anthropologue et sociologue. Il est professeur à l’université Marc-Bloch de Strasbourg et membre de l’Institut Universitaire de France. Ses recherches portent sur l’anthropologie du corps et celle des conduites à risques. Auteur de nombreux ouvrages sur les pratiques corporelles des adolescents et sur la dimension symbolique de la relation que l’homme entretient à son corps (« Corps et sociétés » 1985 et « Anthropologie du corps et modernité » 1990), ses recherches sur l’anthropologie de l’adolescence influencent aujourd'hui plusieurs chercheurs sur cette période de la vie et sont toujours motivées par une quête personnelle remontant à sa propre adolescence.
- Synthèse de l’ouvrage :
David LE BRETON nous décrit le « Paradoxe » qu’induisent les conduites à risque dans la volonté de vivre et d’exister. Dans notre société actuelle, il semble que le risque zéro prédomine dans la mise en place récurrente de mesures de prévention du risque dans la vie sociale et personnelle de l’individu. L’auteur illustre clairement en étoffant par ses recherches que ce sujet « conduites à risque » fait partie d’une actualité permanente et qu’il ponctue toutes les étapes de la vie de l’Homme. Il développe en définissant ces actions ambivalentes comme un jeu symbolique ou réel avec la mort, en appuyant sur la différence de cette prise de risque entre le « jeune » pour lequel le risque favorise le passage à l’acte, une notion d’appartenance et d’affirmation de soi et les « acteurs d’activités sportives ou physiques extrêmes » pour lesquels « vivre ne suffit plus, il faut se sentir exister ». L’enjeu commun n’est pas de mourir, mais de vivre toujours plus. Dans les deux cas, il définit le risque comme « l’image de l’ordalie…une forme de jeu délibéré avec la mort ».
- Commentaires personnels :
Cet ouvrage m’aide à comprendre toute l’ambiguïté de l’être humain dans la recherche de sa valeur personnelle au travers du risque. De ma position de soignante, je serai plus à même de comprendre des situations en santé mentale, en faisant aussi le lien avec certains éléments du semestre 1 U.E 1.1 « Psychologie, Sociologie, Anthropologie » qui sont éclairés par cet œuvre. Je m’interroge aussi sur mes propres conduites à risque et celles de mon entourage, j’y ai trouvé plusieurs réponses.
LE 8 JUIN 2020
U.E 6.1 S1 ESI 2020/2023
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