Classes sociales
Dissertation : Classes sociales. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar camcoum • 15 Janvier 2017 • Dissertation • 2 182 Mots (9 Pages) • 1 419 Vues
"Ce n’est pas parce qu’il y a effectivement des différences entre les hommes qu’il faut conclure à la suprématie des uns et à l’infériorité des autres. Il ne faut pas confondre différence et inégalité.". Jean Rostand (1894-1977), nous met en garde par cette citation d'une nuance entre différence et inégalité. En effet, une différence est lorsque des individus ont des traits distinct , celle-ci, devient une inégalité qu'à partir du moment où elle entraîne un avantage ou un désavantage. Les inégalités deviennent sociales lorsqu'elles sont partagées par des individus ayant des caractéristiques similaire. Cela pousse à une structure sociale qui est une répartition de la population selon des critères qui sont facteurs d’inégalités sociales, comme le revenus ou les professions. Les catégories ainsi constituées peuvent correspondre à des groupes sociaux. Certains parlent alors de classes sociales, qui par sa définition marxisme désigne des groupes sociaux caractérisés par une même position dans le processus de production et une conscience de destin commun. Pour Marx la position de classe implique la conscience de classe, ce que Weber réfute. Ce terme de classe sociale tendait à disparaître durant les Trente Glorieuses, une période de forte croissance où les inégalités baisses et une moyennisation s’installe dans la société. Ainsi, démontrer que les classes sociales sont essentielles par analyse de structures sociales, implique de rechercher si celle-ci sont toujours ancrées dans la société aujourd'hui. Depuis les années 80, une moyennisation de la société française ferait disparaître les classes sociales, pourtant l’existence de groupes sociaux incite le retour celles-ci en France.
Depuis les années 80, une moyennisation de la société française ferait disparaître les classes sociales.
La moyennisation d'une société est la constitution d'une classe moyenne, c'est l'homogénéisation des niveaux de vie. On constate que les classes sociales tendent a disparaître notamment par les réduction des inégalités et l'uniformisation des modes de vie...
La moyennisation qui constitue une vaste classe moyenne et qui se crée par le déclin des différences entre les classes nécessite aussi de la diminution des inégalités. En effet, durant les Trente Glorieuses la France connaît une période de forte croissance économique. Cette période va emmener à une uniformisation rapide au sein de la société française ; car celle-ci sera une période favorable a l’emploi ainsi qu'au partage des valeurs ajoutées avec les salariés. Le pouvoir d'achat va alors avoir tendance a augmenter rapidement ce qui va modifier les modes de consommation des classes plus modestes en se rapprochant peu à peu des modes de consommation des classes les plus aisées. Le document 3, par exemple, nous montre, selon l'INSEE, le taux d'équipement des ménages ; qui mesure la proportion des ménages ayant au moins un exemplaire d'un bien donné, en France métropolitaine entre 1980 et 2012. Selon l'INSEE en France sur 100 ménages en 1987 seulement 5 possédaient un four à micro-onde contre 83 en 2012, on constate donc une augmentation de 78 points de pourcentages. Mais le four a micro-onde n'est pas le seul à s'imposer dans la société française durant ces années ; il y a aussi le lave-vaisselle qui augmente de environ 40 points de pourcentage entre 1980 et 2012, le téléphone portable qui augmente de environ 70 points de pourcentages entre 1997 et 2012, le micro-ordinateurs qui augmente de environ 65 points de pourcentages entre 1889 et 2012, la voiture qui augmente de environ 10 points de pourcentage entre 1980 et 2012, et enfin la télévision qui est l'équipement le plus intégré chez les ménages français en 2012 95% d'entre eux en possédaient une contre 90% en 1980. De plus de ces forts rapprochements des modes de vie et de consommation, l’État met en place, dans ces années d’après guerre, plusieurs dispositifs visant a réduire les inégalités comme : les aides sociales, les impôts, la scolarisation,... On constate alors que ce sont les conséquences des Trente Glorieuses ; de la forte croissance économique qui sont à l’origine de cette moyennisation.
C'est donc l'association des rapprochement de mode de vie de consommation entre les classes ainsi que les dispositifs visant a réduire le inégalités mis en place par l’État qui sont auteurs de la disparition des classes sociales.
...poussant à une diminution de la conscience de classe.
D'un point de vue marxisme il n'existe que deux classes ; les bourgeois et les prolétaires. Karl Marx dit que pour constituer une classe sociale il faut que celle- ci soit a la fois une classe en soi et une classe pour soi. Une classe en soi est une situation objective des individus, c'est la place dans le rapport de production. Une classe pour soi quant à elle représente le sentiment d'appartenance à un groupe, un intérêt commun, il y a une conscience de classe. Marx affirment que si il y a des classes sociale il y a des lutte de classes ; les luttes de classes sont des conflits entre deux antagonistes visant à faire savoir leur intérêts. Ces luttes renforcent la conscience de classe. Depuis la période de forte croissance économique, les Trente Glorieuses, la société française tend vers un recule des inégalités et une montée de la moyennisation. Ces comportement de la société sont paradoxale avec les luttes de classe marxisme, il y a donc une baisse importante de la conscience de classe. On peut d’ailleurs le voir dans le document 2, un tableau a double entrée qui montre l'évolution du sentiment d'appartenance à une classe sociale en France entre 1982 et 2010. L'enquête est menée par téléphone auprès d'un échantillon de 1504 personnes représentatif de la population de nationalité française de 18ans et plus, par TNS-SOFRES. La première question posée est : « Avez vous le sentiment d'appartenir à une classe sociale ? », la deuxième question est « Laquelle ? ». Selon TNS-SOFRES, en 1982 sur la population française interrogée, 63% ont répondu avoir le sentiment d'appartenir à une classe sociale, sur ces 63% ; 31% pense appartenir à la classe moyenne et 33% pensent appartenir à la classe ouvrière. En 2010, les même question sont posées et les résultats sont surprenant, en effet 65% de la population française interrogée pense appartenir à une classe sociale cependant lorsqu’on demande à laquelle ils pensent appartenir les résultat sont bien différent que 28ans
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