Anticorps et antigènes - dissertation
Compte Rendu : Anticorps et antigènes - dissertation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 12 Mai 2013 • 477 Mots (2 Pages) • 918 Vues
Devoir Maison de S.V.T
Exercice 1 :
D'une part, on observe dans le document le test témoin. Un anticorps normal n'ayant subit aucun traitement produit 150 000 kDa de fragments moléculaires. Les antigènes se fixent alors sur les fragments obtenus et les complexe anticorps-antigène peut se fixer sur les cellules phagocytaires afin d'être éliminé. On retrouve donc ici les propriétés biologiques des anticorps.
Puis on rompt alors les liaisons faibles, c'est à dire les liaisons liant les deux bras de l'anticorps et les liaisons liant les deux parties des chaînes légères. On voit alors que la production de fragments moléculaires chute à 53 000 kDa. De plus, les antigènes ne peuvent pas se fixer sur les fragments. Aucun complexe n'est donc obtenu et il n'y a aucune fixation sur les cellules phagocytaires. On en déduit donc que la rupture des liaisons faibles entraînent l'inactivité des anticorps.
Ensuite on rompt les liaisons constantes, c'est à dire les liaisons liant la chaîne lourde aux chaînes légères. On observe alors que la production de fragments moléculaires chute encore plus à 22 000 kDa. Et les antigènes ne peuvent pas se fixer sur les fragments. Ainsi, aucune complexe créé et donc aucune fixation sur les cellules phagocytaires. On en déduit donc que la rupture des liaisons constantes empêchent le bon fonctionnement des anticorps.
D'après ces deux tests, on peut dire que les complexe chaîne légère/chaîne lourde qui forme l'anticorps est indispensable afin d'assurer l'action de l'anticorps. Sans cette formation, l'anticorps n'a aucune action.
On étudie alors les même données en altérant l'une des chaînes, mais sans la séparer du reste du complexe : on la fait digérée par une enzyme.
On observe donc tout d'abord que lorsque la chaîne lourde est altérée, il n'y a que 50 000 fragments moléculaires de produits. De plus, les antigènes se fixent sur les anticorps, mais le complexe anticorps-antigène créé ne se fixe pas sur les cellules phagocytaires. La propriété biologique de fixation de l'antigène sur l'anticorps ne dépend donc pas de la chaîne lourde.
A l'inverse, lorsque l'on altère la chaîne légère, il n'y a toujours que 50 000 fragments moléculaire produits, mais les antigènes ne se fixent pas que les anticorps. En revanche, il y a possibilité de fixation sur les cellules phagocytaires. Ainsi, on en déduit que la propriété biologique de fixation sur les cellules phagocytaires ne dépend donc pas de la chaîne lourde.
En conclusion, pour assurer l'action complète d'un anticorps, il est nécessaire que ce dernier ai une formation complète, c'est à dire une chaîne lourde reliée à deux chaînes légères.
Cependant, il est aussi indispensable qu'aucune des chaînes ne soit altérée. En effet, la chaîne lourde permet la fixation des anticorps (et donc du complexe anticorps-antigène si complexe il y a) sur les cellules phagocytaires, et les chaînes légères permettent la fixation des antigènes sur les anticorps et donc la création d'un complexe anticorps-antigène et par conséquent l'élimination des antigènes.
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