Dissertation de philosophie: Être ou ne pas être ?
Dissertations Gratuits : Dissertation de philosophie: Être ou ne pas être ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar arii • 17 Décembre 2012 • 1 262 Mots (6 Pages) • 3 053 Vues
Dissertation de philosophie
« Être ou ne pas être ? »
L’homme est, dans la société défini par son statut, d’homme ou femme, d’enfant ou parent, de frère ou sœur, d’employé ou employeur, par ses relations sociales, par son appartenance ethnique… Une multitude de caractéristiques permette donc à un individu de se rassurer du fait de son existence au sein d’une société, d’une communauté.
Pourtant ce même homme est dans une éternelle remise en question de soi, de la société dans laquelle il évolue, il doute sans cesse de tout ce qui l’entoure, de ses proches, pères, mères, frères, sœurs, amis, connaissances et même des réalités absolues qui ont été établies tout au long de sa jeunesse, de sa vie. Jusqu’à douter de sa propre existence…
Quelles réponses peut-on apporter à l’interrogation d’être ou ne pas être ?
Comment peut-on être sûr que l’on est ?_ Existons-nous réellement ?_ Peut-on définir notre existence scientifiquement ?_ Y a-t-il un rapport entre être ou ne pas être et avoir conscience ou inconscience ? Nos désirs définissent-ils notre existence ? Être soi même ou ne pas être soi même ?
Dans une première partie nous verrons qu’est-ce que être, comment nous pouvons définir que nous sommes puis dans une seconde partie qu’est-ce que ne pas être, dans quel cas nous pouvons ne pas être et enfin nous verrons que dans certains cas la question ne se pose plus.
Nous sommes persuadés de notre existence dans la première partie de notre vie, c’est une certitude absolue basée sur des fait qui selon nous ne peuvent être remis en question. René DESCARTES, lui, part du principe de tout remettre en question que rien de ce qui l’entoure et de ce qu’il sait n’est vrai. C’est le doute méthodique. Sa seule vérité absolue, le seul fait que nous ne pouvons remettre en question est le « cogito ergo sum » qui veut littéralement dire « Je pense donc je suis ». Donc pour DESCARTES, il ne faut pas se laisser illusionner par ses sens, se penser soi même c’est exister, avoir conscience de soi c’est être.
Les désirs sont une source de sentiments tels que le manque, la souffrance, le plaisir. En effet, lorsque nous désirons un individu du sexe opposé et que ce désir n’est pas assouvi, nous souffrons car cet individu nous manque mais lorsque ce désir est assouvi il nous procure du plaisir. Ces sentiments nous rendent conscient de notre existence. Le désir est la base de toute existence. Sans plaisir, une vie serait mortelle et ennuyeuse. Comme le dit Leibniz « l’inquiétude (désir) est le principal, pour ne pas dire le seul aiguillon qui excite l’industrie et l’activité de l’homme », le désir anime donc les actions de l’homme et l’homme est conscient de ses actions donc il est.
La conscience de la mort, (donc la conscience) nous rend compte de notre vie et de la durée relative de cette dernière. La conscience ou l’inconscience de cette mort inévitable nous fait agir. Pour Sartre, nous agissons parce que nous avons conscience du temps qu’il nous reste à vivre nonobstant. Pour Heidegger c’est parce que nous n’avons pas conscience de cette mort que nous agissons. Il y a donc un lien direct entre conscience, inconscience et, être ou ne pas être.
Mais nous existons uniquement car nous vivons en société. Si nous étions seuls au milieu d’un désert pourrions-nous dire que nous existons ? Pour le philosophe Berkeley « esse est percipi » qui veut dire « Être c’est être perçu », nous existons car nous sommes vus, écoutés par d’autres individus qui composent notre société plus ou moins familière.
Le fait d’être doit être relativisé par rapport au temps car notre existence peut se limiter à la durée de notre existence sur terre ou au porté de nos actes. C’est la conscience historique, nous nous inscrivons dans l’histoire
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