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Les savoirs populaires sur le corps

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Par   •  15 Novembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 953 Mots (8 Pages)  •  938 Vues

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UE. 1.1 S.1 Le corps

Le corps n’appartient pas seulement à l’aspect biologie et à la médecine, le corps est un objet d’étude, c’est quelque chose que l’on peut étudier dans différentes disciplines.

Les perceptions du corps est une conception qui varie selon les sociétés, le corps est différent vu en fonction des sociétés.

Le corps est un objet d’étude sociale mais aussi culturel.

Dans une journée il y a plein d’exigence relative au corps, ceux sont parfois des souhaits cela concerne à la fois l’apparence du corps, mais aussi sa forme.

Le corps est sans cesse mis en scène, comme par exemple par les médias (magazine : questions d’habillement, de produits de beauté…)

I. Les représentations du corps dans les sociétés occidentales

Prérequis : le corps fait l’objet d’une double distinction : un savoir populaire (savoir de tous les jours) et la culture savante (ce que représente le corps dans notre société)

1. Le savoir biomédical

Le savoir biomédical est LA représentation officielle du corps. C’est avec ce savoir médical que l’on a aujourd’hui la possibilité de donné une définition de chaque organes. C’est le point central de l’étude en médecine. L’approche anatomo-physiologique est une approche du savoir biomédical, qui appartient à la culture savante.

La médecine de par son fonctionnement va dépersonnaliser la maladie, puisqu’on ne considère par la personne mais d’abord la maladie, l’organe qui peut être malade, il y a une dépersonnalisation de la maladie. La maladie n’est pas lié à l’histoire de l’individu, elle est vraiment vu comme une faille d’un organe qui ne va pas bien à un moment donné, donc dans cette vision on ne personnalise plus la personne on regarde juste l’organe qui est malade. La causalité est donc mécanique. Ainsi tous ce qui est élaboration du savoir du savoir-faire, la médecine a ainsi négligé le sujet pour se consacrer exclusivement à l’étude des organes et des dysfonctionnements internes.

Autrement dit le milieu social, le sens que l’on peut donner en tant qu’individu à la maladie, la prise en charge n’est pas au centre des préoccupations. Une personne qui souffre d’une maladie particulière ne va pas représenter sa maladie de la même façon d’une autre personne qui souffre de cette même maladie et bien pour de l’ordre médical la première ça sera de se préoccuper de la faille, de la causalité mécanique. Et puis après dans une autre approche avec peut-être d’autre professionnels, il y aura l’importance d’interroger sur la représentation de la maladie de la vision du patient qu’il vit au quotidien pour pouvoir l’amené dans un processus de guérison, d’adaptation à la maladie pour les maladies chronique. On demande à l’individu d’être patient pour lui apporter une réponse, on va lui demander aussi d’être observant (dans la prise de son traitement).

L’aspect relationnel existe, il est souvent délégué aux infirmières, aux aides-soignantes. Qui vont avoir cette aspect beaucoup plus présent au cour de leur pratique pour justement redonner un peu de vie au patient en lui permettant d’exprimer pour lui la représentation de sa maladie.

La médecine, elle soigne la maladie, elle soigne un organe, par contre les soignants vont avoir un rôle dans l’aspect relationnel.

2. Les savoirs populaires sur le corps

On a des connaissances sur le corps assez rudimentaire qui nous permette pas de tout expliquer (hormis les personnes qui on fait des études de médecine). Dans le savoir populaire le corps n’est jamais totalement distinct de l’homme => persistance d’un lien symbolique entre l’Homme et son milieu

Le corps est un champ de forces qui sont en résonnance

Ici les préoccupations ce ne sont plus les organes mais le lien symbolique avec notre environnement.

3. Relation entre les deux savoirs

L’individu se retrouve avec ses savoirs populaires et quand il se retrouve avec la culture savante il cherche à re-symboliser la culture savante à ré apporté les connaissances qu’il a du domaine savant d’apporter ses propres liens symbolique pour les expliquer, pour redonner un sens. On va « bricoler » notre vision du corps humains en essayant de mettre un lien symbolique sur une culture savante basé sur du biomédical avec une approche anatomo-physiologique.

Quête d’efficacité thérapeutique, l’individu cherche l’efficacité.

Tous ceux qui est relatif au savoir biomédical donc ce qui est officiel sur le corps humain, c’est une représentation du corps certes mais c’en ai une parmi tant d’autre (tous les autres savoirs populaires). Il y autant de représentation du corps que de société différentes.

II. La valeur d’objet du corps

En distinguant l’Homme de son sujet, on va conférer une valeur de plus en plus technique au corps, une valeur qui est lié à tous ce qui est progrès médicaux. => Prix inestimable et véritable industrie qui se développe autour du corps.

Plus l’Homme est distingué de son corps, plus il y aura une valeur technique.

Le développement de toutes les nouvelles techniques en médecine et en biologie (exemple : transplantation, transfusion sanguine, les manipulations génétiques…), tous ces aspects vont vraiment donner au corps une valeur d’objet.

• L’industrie.

L’industrie qui se développe autour du corps humain, nombreux sont les individus qui mettent leur corps au service d’une industrie (par exemple : on a de plus en plus un commerce qui se fait autour du sang, de l’urine, de la peau, du fœtus, toutes les expérimentations pharmaceutiques on amène l’individu a testé des nouvelles choses, en retour on met leur corps à disposition de la science). La véritable industrie qui s’est développé autour du corps humain elle représente parfaitement la valeur d’objet du corps. Pose des questions d’ordre éthique.

1. La question de transplantation

Elle fait l’objet d’une double rupture. La première rupture dont elle fait l’objet, c’est à partir du moment où on a décidé que la dépouille humaine elle pouvait permettre

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