Analyse de la pratique professionnelle, stage S4
Dissertation : Analyse de la pratique professionnelle, stage S4. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar youssoun • 8 Janvier 2017 • Dissertation • 1 473 Mots (6 Pages) • 1 369 Vues
ANALYSE DE LA PRATIQUE PROFESSIONNELLE - STAGE S4
Lieu de stage
Le Centre Hospitalier Le Vinatier propose un dispositif de soin et d’accompagnement. Il couvre une population de 783073 personnes, Il compte 689 lits d’hospitalisation à temps complet, 22 lits de médecine et 24 lit de SSR ?333 Places d’hôpital de jour, 417 places de CATTP et 38 CMP. Cette offre s’organise en 9 pôles, dont 4 pôles psychiatriques polyvalents (le pôle centre en fait partie) et 5 pôles de psychiatrie transversaux.
L’accès aux soins en psychiatrie s’organise à partir des CMP du secteur de rattachement (commune ou arrondissement de domiciliation) sur prescription médicale.
Le pôle centre accueille des patients venants des arrondissements suivants : Lyon 1er, 2ème, 3ème, 4ème, 5ème, 6ème et 8ème et les communes de Bron, Caluire, Décines-Charpieu, Meyzieu, Neuville-sur-Saône, Rillieux-la-Pape ; Vaulx-en-Velin et Villeurbanne.
L’unité Henry EY est un service d’entrée de 24 lits, qui accueille des patients en crise reçus dans l’UPRM pour un maximum de 48 heures, puis ils peuvent être accueillis en UHCD pour une durée n’excédant pas les 6 jours. Le patient peut ensuite être orienté dans l’unité Henry Ey pour une prise en charge médico-psychiatrique et sociale, par une équipe pluridisciplinaire composée de 3 psychiatres et une interne, 12 infirmières, 1 assistante sociale, 3 aide- soignantes, 2 ASH, 1 secrétaire et un cadre de santé, un médecin somaticien, un psychologue un ergothérapeute et d’autres intervenants extérieurs tels que des artistes…
Le patient
MR f est né en 1991, il est l’ainé d’une fratrie de 3 enfants dont un qui vit en famille d’accueil, parents divorcés depuis 6 ans père alcoolique et violent.
Mr F est connu des services de psychiatrie carcérale depuis 2009. Il a été hospitalisé la première fois en SPDRE en février 2013 dans un contexte de première décompensation psychotique persécutoire et mystique sur un fond de personnalité psychopathique. Auparavant, des courriers
de sa mère signalaient déjà un comportement difficile et elle disait son inquiétude concernant des violences de son fils, depuis l’enfance qu’elle rattachait à celle du père. MR f aurait donné un coup de couteau à son père à l’âge de 12 ans, par la suite il a multiplié les actes de harcèlement, de violence à l’encontre de sa famille ; occasionnant ainsi des plaintes de sa mère. Il est désormais interdit de se rendre au domicile de sa mère. Sa grand-mère qui avait pris le relais des parents a fini elle aussi par rompre tous liens avec lui.
Monsieur F souffre de schizophrénie paranoïde (selon le dernier diagnostic) et son délire porte actuellement sur un projet de sortie rapide de l’hôpital, il envisage de vivre en foyer avant de s’installer avec sa copine (que personne ne connait). Isolé socialement Il rejette la proposition de mise en place d’une mesure de protection type curatelle, pour l’aider à gérer ses revenus à sa sortie disant qu’il n’avait aucun problème à ce niveau.
Il ne perçoit pas encore l’AAH mais le dossier est en cours. IL a connu plusieurs périodes de détention pour des actes qui à chaque fois semblent liés à des contextes d’idées persécutoires intenses, délirantes et une grande intolérance à la frustration. Il est dans le déni de ses troubles massifs et est dans l’opposition active concernant toutes propositions de psychoéducation ou d’accompagnement social. Cependant il est possible d’établir une relation avec lui. Il maintient un discours magique sur sa sortie et parle de l’amour que lui porte sa petite amie avec qui il compterait se remettre.
Son cadre : surveillance du comportement, des angoisses, de l’alimentation, de l’hydratation et du sommeil. Pas de téléphone, pas de contact avec sa mère ni sa grand-mère, 1 heure de sortie matin et après midi et peut demander aux soignants d’appeler une fois par jour. Pas de visite, les vêtements sont autorisés.
Son traitement actuel est le suivant :
Risperdal 6 mg le soir / Parkinane / 5mg 1 cp par jour Valium 10 mg midi et soir si besoin
Il refuse tout autre traitement, il semble que la prise de ses médicaments soit effective et régulière.
Mr F refuse de manger à la cafeteria de l’unité avec les autres patients pour dit-il une difficulté à supporter le regard des autres, donc, il mange seul dans sa chambre. Depuis quelques jours, il se dit fatigué par les traitements, il se plaint de contractures au niveau des épaules.
La situation
Lors d’un entretien médico-infirmier auquel j’ai assisté en compagnie d’une infirmière, le psychiatre lui a proposé des séances de remise en forme physique. Il a rejeté la proposition disant qu’il ne veut pas faire de sport.
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