PYTHAGORE - Les Mystères de Delphes - L’évolution est la loi de la Vie, Le Nombre est la loi de l’Univers, L’Unité est la loi de Dieu
Dissertation : PYTHAGORE - Les Mystères de Delphes - L’évolution est la loi de la Vie, Le Nombre est la loi de l’Univers, L’Unité est la loi de Dieu. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LeLord • 28 Juillet 2019 • Dissertation • 1 902 Mots (8 Pages) • 1 002 Vues
PYTHAGORE
(v.580 / 495 av. J.-C)
Les Mystères de Delphes
« L’évolution est la loi de la Vie, Le Nombre est la loi de l’Univers, L’Unité est la loi de Dieu »
Pour comprendre ce que Pythagore a apporté à l’Humanité, je vous propose de commencer par un rapide descriptif de sa vie, de sa progression, puis de se focaliser sur les connaissances qu’il a acquis au cours de ses voyages, de sa vision de l’Univers par les nombres, et enfin comment il a souhaité organiser la transmission de ses savoirs autour d’une école. Nous verrons, tout au long de ces étapes, comment la FM s’est largement inspirée de ses apports, comment, dès le 1er degré, et plus encore avec le 2ème degré, nous avons été mis sur les routes du Travail, pour, au 4ème degré, aller sur celles du Devoir.
1. Pythagore – sa vie
A l’occasion d’un voyage à Delphes, le père de Pythagore apprend par la Pythie que sa femme est enceinte. Ainsi donna-t-il à son fils le nom de Pythagore, qui peut se traduire comme « annoncé par la Pythie », « celui qui est, par la parole de la Pythie d’Apollon », le Dieu de la Lumière et de la Sagesse.
A l’occasion de divers voyages, Pythagore serait initié à différents courants de pensées, réels ou supposés, qui l’amèneraient entre autres, à réfléchir sur l’âme et son immortalité, passant d’un corps à l’autre, mais aussi aux différents courants religieux, tels que ceux de l’Egypte antique, voire de Babylone. Il faut se rappeler qu’à cette époque, c’est-à-dire le 6ème Siècle avant notre ère, vivaient Lao-Tseu, Bouddha, Confucius…
Né à Samos aux environs de 580 avant notre ère, Pythagore prend connaissance, lors de ses nombreux voyages, des sciences et spiritualités égyptiennes, juives, mésopotamienne, cladéens. C’est là qu’il affine ses connaissances dans de nombreux domaines comme la géométrie, l’astronomie, le droit, la musique, la médecine mais aussi la magie.
Lorsqu’on lui demandait quelle était son art, il répondait qu’il était « philosophe », c’est-à-dire étymologiquement « ami de la sagesse », comme le rappelle Ciceron.
2. Pythagore et les Nombres
Pour mieux comprendre l’apport de Pythagore dans l’émergence du l’Ordre et des Nombres, reprenons ces quelques mots d’Arthur Koestler, dans les Somnambules.
Lorsque l’on assiste à un concert de musique classique, avant que le concert ne commence, tous les musiciens, chacun dans leur bulle, accordent leurs instruments. Curieuse musique qui est alors produite, mélange de sons chaotiques. Puis le Maître apparaît, tape trois coups sur son pupitre, demande le silence, lève son bâton, et l’harmonie émerge du chaos. Le chef d’orchestre, c’est Pythagore de Samos.
Si l’on ne retrouve que peu de traces des travaux de Pythagore et des pythagoriciens, c’est que son enseignement était oral. C’est donc par les écrits de certains de ses disciples que l’on peut avoir une trace de ce que Pythagore enseignait. Pythagore n’opposait pas Sciences et Spiritualité, Nombres et Matérialisme. Je vous rappelle que nous sommes 6 siècles avant notre ère, et que cette question est encore aujourd’hui d’une actualité brûlante.
Si l’on pousse un peu plus loin, l’une des idées fondatrices de la pensée pythagoricienne est que le monde, dont l’Homme fait partie, est constituée d’instances mathématiques, de figures géométriques, de calculs arithmétiques… Et cette pensée, vielle de plus de 2600 ans, de savoir si le monde matériel s’appuie sur un monde mathématique, ou si le monde est d’abord matériel, sur lequel vient se greffer les mathématiques, divise la science moderne encore de nos jours. Car derrière les nombres se trouve une pensée spirituelle, une Harmonie, une Vérité absolue, qui nous dépasse et nous guide en même temps.
Par la pratique de la Lyre, Pythagore découvre qu’il y a un lien entre les nombres et la musique, que les accords, puis les gammes, sont les fruits de rapports arithmétiques. Il tente alors de projeter cela à l’Univers tout entier, faisant des Nombre l’essence de toute chose.
La Tétraktis en est l’un des éléments phare : 1+2+3+4=10. De même que pour les 4 éléments, dont tout le monde matériel découle, avec les 4 premiers nombres, on peut créer tous les autres, et passer à une dimension supérieure, celle de la spiritualité. Sur le plan musical, on retrouve avec cette même Tétraktis les intervalles harmoniques musicaux de quarte, de quinte et d’octave, dont sont déduites toutes les notes musicales. Hors, dans la recherche permanente de l’équation du monde et de son harmonie, Pythagore y voyait là l’une des clés fondamentales.
3. Pythagore et l’école de Crotone
Pythagore souhaite enseigner les différents arts qu’il a acquis, et fonde une école, dont le fonctionnement, tant pour le recrutement que dans la volonté de progression, rappelle notre méthode maçonnique.
C’est dans le sud de l’Italie actuelle, à Crotone, ville qui pratiquait le culte d’Apollon, qu’il s’installe.
Pythagore y fonde son école, où il y enseigne le lien entre matérialité et spiritualité. Sur le fronton de cette école est gravé le texte : « Dieu a tiré la Terre du néant, comme il a créé le Un du rien pour créer la multitude ». On retrouve ici notre Devise « Ordo ab Chao »
Le principe de son enseignement est progressif, avec différents niveaux de savoirs. Sans entrer dans des explications trop académiques, l’apport essentiel de Pythagore pour son époque a été de ne pas mettre les nombres comme outils de calcul monétaires, de surfaces agricoles…, mais comme le point central d’une mystique, pour tenter de comprendre les Lois de la vie, du Cosmos et du Divin.
L’enseignement proposé par Pythagore est proposé à différents niveaux, qui allaient du profane (postulant puis néophyte), aux auditeurs libres (acousticiens) regroupés sous le grade d’Exotéristes.
Puis vient le temps des Initiations, et l’entrée dans les grades
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