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Les Philosophes, les Grands Initiés (4ème Voyage)

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Par   •  25 Septembre 2021  •  Synthèse  •  9 244 Mots (37 Pages)  •  742 Vues

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Les Philosophes, les Grands Initiés (4ème Voyage)

« Que philosopher, c’est apprendre à mourir ». Michel de Montaigne

Ils ne sont pas maçons, sont d’époques est d’horizons différents. Chacun a œuvré à développer une philosophie de vie, qui se rejoint sur une même idée : chercher et créer un lien entre « Dieu » et l’Homme.

Ils ont tous cherché à reconnecter L’Homme à son essence divine.

Ces Grands Initiés ont été choisis, depuis la création de Franc-maçonnerie, pour nous guider, nous aider, et nous rassembler tous sur un chemin. Ils ont en commun leur volonté de réduire les différences, d’être des chercheurs de vérité, des pionniers de la sagesse. Ils ont tenté de restaurer, de réserver et de préserver la place de l’Homme dans l’Univers. Rassembler les hommes par des pensées basées sur l’amour, le respect et la tolérance. Ils ont tous voulu rapprocher l’homme du spirituel et du divin.

Ils gardaient malgré tout le même objectif : la recherche de la vertu et de la sagesse. Tous croyaient en l’immortalité de l’âme et affirmaient que la mort n’est pas une fin.

Aller vers les autres sans attendre qu’ils ne s’égarent, c’est peut-être à cela que l’on peut reconnaître un grand initié. Il n’a de cesse de vouloir faire évoluer les êtres qui l’entourent et les faire progresser vers la sagesse.

Ces hommes ont eu à un moment de leur vie, une illumination qui les a fait changer. Comme le profane qui frappe à la porte du temple.

1. SOLON

Né à Athènes vers 640 av. J.-C. et mort sur l'île de Chypre vers 558 av. J.-C., est un homme d'État, législateur et poète athénien. Souvent considéré comme ayant instauré la démocratie à Athènes. Il fut le législateur d’Athènes, l’un des sept sages de la Grèce, le maître à penser de l’occident chrétien.

ARISTOTE avait toujours les yeux tournés vers SOLON quand il traitait de politique.

Lorsque les Romains voulurent introduire les lois écrites dans leur République, ils envoyèrent une délégation de sénateurs étudier les lois de SOLON à Athènes.

Six siècles avant Jésus-Christ, Solon a indiqué la voie à suivre pour combattre certaine injustice. Athènes et la campagne environnante, était dominée par quelques grands propriétaires terriens qui subordonnaient tout à leurs intérêts. Tôt ou tard, les rares paysans demeurés libres étaient obligés d’emprunter de l’argent à l’un d’entre eux.

Celui qui ne pouvait rembourser son créancier en espèces lui cédait une partie de sa terre, à défaut de quoi, il devait payer de sa personne en se constituant esclave.

Bien qu’aristocrate lui-même, SOLON a éprouvé une telle compassion pour les petits paysans qu’il a réussi à faire adopter des lois justes à leur égard, des lois telles que les grands en soient inutilement et démesurément humiliés, les dettes furent effacés et les petits paysans habilités à devenir propriétaires.

Les prêt sur la personne et autres abus de même nature allaient désormais être considérés comme barbares. L’État de droit venait d’être instauré.

Il était accompagné de réformes politiques et juridiques qui donnaient au peuple une participation réelle au pouvoir.

On lui demanda un jour quelle était la ville la ville la mieux policée: « C’est, répondit-il

celle où tous les citoyens sentent l’injustice qui à été faite à l’un d’eux et en poursuivent la réparation aussi vivement que celui qui l’a reçue ».

« Les hommes gardent les conventions qu’ils ont faites entre eux quand aucune des parties contractantes n’a intérêt à les violer. Je ferai donc des lois si conformes aux intérêts des Citoyens, qu’ils croiront eux-mêmes plus avantageux de les maintenir que de les transgresser ».

SOLON, nous dit PLUTARQUE, « accommodait bien plus les lois aux choses que les choses aux lois. Et il croyait juste de fournir aux besoins et non à la paresse ».

On serait fidèle à l’esprit de ces lois en disant que nul ne devrait recevoir l’aide de l’État sans être tenu en retour de rendre des services à la société…

2. SOCRATE

Il vécut de 470 à 399 avant J.-C. en Grèce, à Athènes, on ne commence à le connaître que vers sa quarantième année, il s’adresse aux uns et aux autres sur l’Agora où il tente de faire réfléchir les hommes sur les questions essentielles, sur la philosophie et l’art de vivre. C’est SOCRATE qui dit le premier qu’il ne sait rien et que l’important est de réfléchir, pour lui la question est plus importante que la réponse. Il y a d’abord dans tout dialogue qu’il entretenait avec un individu ce que nous appellerions la phase de doute, ou l’ironie Socratique où il s’agit de faire réfléchir son interlocuteur, puis dans un deuxième temps de le mener au bout de cette réflexion, ce que l’on appelait la maïeutique, faire sortir de l’être les vérités encore à l’état latent en lui-même.

Fondateur de la philosophie morale et inventeur de la méthode, à rechercher la vérité par le questionnement. Ses œuvres dont la dialectique, tient, en sa manière de questionner, dans le but de susciter non pas des réponses, mais d’autres questions et par conséquent une discussion.

C’est un homme de raison, un rien mystique sans être dogmatique. Il cherche la vérité au travers du dialogue, il a dit un jour : « Je sais que vous n’allez pas me croire, mais la plus haute forme de l’excellence humaine est de se questionner soi-même et de questionner les autres »

Quant à la Maïeutique, elle caractérise tout le travail nécessaire à l’élaboration de cette pensée, qui aboutie à ce que les questionnements continuent à êtres prolixes et prolifiques pour la dialectique.

Les deux concepts sont indissociables et on pour objectifs l’évolution, la connaissance de soi et des autres. Procédé similaire dont nous bénéficions en Maçonnerie afin de se définir au milieu des autres, mais aussi de réserver en connaissance des causes et des effets, un espace et un temps privilégier à chaque « paroles, gestes, mots et attouchements ».

SOCRATE a un mépris, voire une haine, envers les sens. Les sens importunent le penseur et l’homme moral en l’incitant à la passion, à la colère, au plaisir immédiat.

Il

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