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Rites croyances et traditions

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Par   •  27 Juin 2022  •  Cours  •  4 783 Mots (20 Pages)  •  412 Vues

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Rites croyance et traditions

Communication :

  • Moyen par lequel la culture est transmise et préservée
  • A une influence sur la manière dont les sentiments sont exprimés, sur le genre d’expressions verbales ou non verbales autorisées

Modèles culturels de communication :

Se fixent précocement et se retrouvent dans les pratiques éducatives de la petite enfance.

Les fonctions de la communication



Le langage ou communication verbale plan

  • Vocabulaire (exemple de la nomination)
  • Utilisation et sens des phrases
  • Qualité de la voix
  • Intonation
  • Prononciation
  • Silences

LA NOMINATION

  • Reflète les préoccupations et les intérêts dominants d’un peuple
  • La nomination est un acte important: tous les peuples ont des noms
  • Dans la tradition juive, les parents refusaient de faire part du prénom du garçon avant sa circoncision, au 8ème jour de vie
  • En Chine, l’enfant est nommé à haute voix par le père le 30ème jour après sa naissance…
  • La mère Tzigane donnera à voix basse un prénom, le vrai, à son nouveau-né que personne d’autre qu’elle ne connaîtra…
  • Au Maghreb, on ne choisit pas le prénom avant la naissance de crainte d’attirer le Mauvais Œil.
  • Les meilleurs prénoms sont ceux qui expriment une idée de louange (H’amd =louange, Hamed…) ou de soumission (Abd =serviteur, Abdelkader…) à Allah.
  • Autre usage: jour, mois ou saison de naissance: Ramdane en période de carême, Laïd le jour de la fête du sacrifice, Miloud nativité du Prophète, Rabia le printemps
  • Qualités physiques:

    Zina jolie, Halima douce, Safia pure, Djamel beau

LES PHRASES

  • Dans certaines cultures, les formes de politesse en usage peuvent créer des problèmes de communication.
  • Parler de tout et de rien, échanger des mondanités qui paraissent ne servir qu’à tuer le temps, sont en réalité des préliminaires indispensables à toute discussion importante.

Exemple des palabres en Afrique…

LA VOIX

  • il y a des cultures qui ne tolèrent les cris que dans certaines circonstances (exemple des YouYou au Maghreb où, par ailleurs, on ne laisse pas crier les bébés)
  • L’intonation varie aussi selon le groupe culturel : emphase et exagération des gens du Sud
  • Les silences sont plus ou moins bien tolérés.
  • Dans la culture juive, on dit : « l’homme a été créé avec deux yeux, deux oreilles, deux narines et une seule bouche. Ceci pour lui enseigner l’importance du silence » …

La communication non verbale

  • Le toucher
  • Expressions faciales et mouvements des yeux  (exemple du « mauvais œil »)
  • Position corporelle
  • Vêtements

Le Toucher

  • Toucher et absence de toucher ont une signification symbolique et culturelle ; ce sont des comportements appris, variables d’un peuple à l’autre.
  • Si les Africains n’hésitent pas à se tenir près de leurs interlocuteurs, à les prendre par le bras, les Asiatiques restent distants. Si on veut s’approcher d’eux, ils reculent.
  • Un homme tamoul refusera de serrer la main d’une femme car, dans sa tradition, il s’engagerait alors à la nourrir jusqu’à sa mort mais il pourra embrasser les pieds d’un proche en signe de respect…

Le Regard

  • Il peut être soutenu (chez l’homme arabe ou en Occident=signe de franchise) ou fui (par l’Hindou=peur d’être souillé, en Orient=vécu comme agression ou offense)
  • El ‘Ayn: le Mauvais Œil, croyance très répandue. C’est le pouvoir de porter malheur, exercé de manière involontaire. Jeunes mariés, femmes enceintes et nouveau-nés sont particulièrement exposés au Mauvais Œil et doivent s’en protéger par un comportement discret (pour ne pas déclencher l’envie), par des mesures de protection

Le corps

  • Dans toutes les cultures, il existe des parties du corps qu’il ne faut pas toucher ou montrer.
  • En Asie, il est déconseillé de toucher la tête parce qu'elle est sacrée.
  • Les seins sont des zones plus érogènes en Europe qu’en Afrique.
  • Les Japonaises ne montrent pas leur dos et les Chinoises demandent à garder leurs chaussettes pour accoucher.
  • Les femmes d’Afrique du Nord dissimulent leurs jambes.

Espace plan

  • Perception de l’espace
  • Comportement spatial
  • Nomades et sédentaires
  • Notion de proxémie
  • Aménagement (exemple : la maison traditionnelle au Maghreb et la séparation de l’espace hommes-femmes)

Perception de l’espace

  • Les yeux, nez, oreilles

Par exemple, les Japonais font un tri visuel dans un grand nombre de situations ; ils sont plus perceptifs envers les stimulations visuelles que sonores et se satisfont dès lors parfaitement de murs de papier comme protection acoustique.

  • La peau
  • Un adulte qui, lorsqu’il était enfant, a été habitué à des contacts corporels étroits, aura des associations positives lorsqu’il se trouvera dans une foule

Comportement spatial

  • Les Américains, les Canadiens et les Anglais sont ceux qui ont les plus grands besoins d’espace personnel alors que les Latino-Américains, les Japonais et les Arabes sont ceux qui en demandent le moins.
  • Les Japonais, les Arabes et les Latino-Américains ont apparemment une tolérance beaucoup plus grande à la foule, dans les espaces publics, que la plupart des peuples des autres cultures.

Nomades et sédentaire

  • Leurs mentalités diffèrent fortement.
  • Le rapport à la terre des nomades se borne à des lieux sacrés ou de rencontre, des tombeaux, simples jalons sur une route.
  • Le rapport au temps est aussi différent : les sédentaires aiment assurer leurs arrière-gardes et se protéger des aléas éventuels de l’avenir. Pour eux, le mode de vie nomade (consommation immédiate) relève de l’insouciance.

Notion de proxémie

  • Edouard T. Hall (1963)
  • Chaque personne, pour chaque situation de la vie, se protège de l’intrusion des autres par l’existence imaginaire d’une bulle autour de son corps.
  • L’entrée d’un autre dans cette bulle est ressentie comme un acte agressif.
  • Dans les sociétés où les contacts physiques sont fréquents (dès la naissance), cette distance est plus réduite que dans celles où on ne veut pas gêner l’autre.

Organisation sociale plan

Les grands évènements de la vie

  • Mariage
  • Procréation
  • Grossesse
  • Accouchement
  • Naissance
  • Initiation

Exemple particulier :

  • Les castes (varnas) dans la société indienne
  • Définition : groupe dont les membres possèdent, du fait de leur naissance, des caractéristiques et des obligations communes
  •   les quatre varnas:
  •  *brâhmanes (liés au sacré)
  • *ksatriyas (ont le pouvoir temporel)
  • *vaisyas (liés au clan)
  • *sûdras (serviteurs)

Les Intouchables :

  • Celui qui est si indigne et si impur qu’il risque de souiller autrui par la vue ou par le contact physique.
  • Les intouchables doivent vivre à l’écart des villages. Ils ne peuvent posséder d’autres biens que des animaux domestiques. Ils ne peuvent porter que les vêtements pris sur des cadavres. Circuler la nuit en ville leur est strictement interdit. Ils sont exclus des puits du village car ils pourraient corrompre l’eau. Ils ne peuvent pas partager le repas avec d’autres castes, ni servir à manger ou préparer la nourriture.
  • Aux intouchables, on réserve les tâches les plus difficiles ou les plus dégradantes ou celles qui frappent d’impureté : cordonnier, fossoyeur, tanneur, vidangeur…

Mariage

  • Aucune croyance ni religion n’encourage le célibat
  • Mariage juif : l’époux s’engage à ne pas frustrer sa femme de nourriture, d’habillement et de son droit conjugal; l’acte d’amour est une mitzva=acte de vertu. Le divorce est autorisé.
  • Mariage hindouiste : il est arrangé avec un parti de la même caste. Par respect, la femme hindoue ne prononce jamais le prénom de son mari en public, ni ne prend la parole quand il est présent.

Procréation

  • En Occident, l’arrivée d’un enfant est due à l’action conjointe d’un homme et d ’une femme et désirée par eux dans le cadre d’un couple. Mais, il existe d’autres pensées.
  • Le nouveau-né peut être quelqu’un qui revient.
  • L’intervention du Dieu est, dans les sociétés traditionnelles, toujours présente.
  • En cas d’infertilité, il existe de nombreuses pratiques magico-religieuses afin d’y remédier

Maternité

  • La femme hindoue doit être mère pour être réellement intégrée dans sa belle-famille. L’enfant est l’envoyé de Dieu mais aussi une force de travail, une assurance pour les vieux jours de ses parents. Le garçon est beaucoup plus investi que la fille; c’est à lui que revient le devoir de célébrer le rite de crémation de ses parents. La fille est destinée à quitter la maison de ses parents pourvue d’une forte dot pour aller vivre dans sa belle-famille.

Accouchement

  • En Afrique comme en Asie, il serait déshonorant pour la femme de ne pas maîtriser sa douleur (honte et répercussions sur l’enfant); ainsi, elles ne s’exprimeront pas lors de l’accouchement.
  • La femme tzigane accouche en dehors du campement, assistée d’une sage-femme, afin d’éloigner l’impureté qui perdurera durant les 4 semaines qui suivent la naissance.
  • En règle générale, dans la majorité des cultures, la présence des hommes n’est pas souhaitée lors des accouchements.

Initiation :

Circoncision juive: à 8 jours de vie

Circoncision musulmane: avant 13 ans

Excision : pratique non religieuse

Les rites funéraires

Au moment de la mort, beaucoup se tournent vers la religion ou des traditions ancestrales. Or, souvent ces personnes ne sont pas pratiquantes, et celles qu'elles enterrent ne l'étaient pas forcément non plus. Pourtant, la famille trouve dans la pratique des rites funéraires un réconfort, et en s'occupant du défunt, elles parviennent à mieux faire le deuil. La manière d'approcher les funérailles peut être très différente selon la religion.

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