L'effondrement du modèle freudien du sommeil
Thèse : L'effondrement du modèle freudien du sommeil. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar petitmalin • 13 Juin 2013 • Thèse • 1 239 Mots (5 Pages) • 999 Vues
il savait tout, il a fait ses preuves en silence, c'est un grand homme d'actualité, souffrer pour lui !!! Kevin le druide ki$$, dans un livre de Bernard Werber, il est écrit que les reves sont des messages que nous envoient notre ange gardien, que c'est une façon de retranscrire et de nous faire comprendre certains détails de notre vie, nos choix.
Les rêves sont présents dans notre inconscient et notre subconscient .
ils ont parfois un sens, parfois non, car il arrive que l'on reve de quelque chose car on y a beaucoup pensé dans la journée et notre subconscient l'a retenu.
les reves prémonitoires existent, seulement souvent on ne s'en souvient que lorsque l'action ou la scène se passe ! ça m'arrive très souvent, Freud se base sur la connaissance du sommeil de son époque : on pense que le cerveau se repose la nuit et que le rêve se produit au cours du sommeil léger qui précède l'éveil. Le rêve est une activité relativement incohérente des neurones pendant le retour de la conscience diurne.
Les liens entre une activité psychique et la neurobiologie sont également inconnus. Il y a un siècle, rien ne permet d'envisager le rêve comme une fonction neurophysiologique, et Freud ne peut que lui chercher une explication psychique.
Les hypothèses de Freud : Pour expliquer le rêve et son apparence absurde, Freud fait plusieurs hypothèses :
1 - Le psychisme infantile abrite des pulsions de meurtre (tuer le père), d'inceste (complexe d'Œdipe) et d'anthropophagie.
2 - Ces pulsions incompatibles sont refoulées pendant l'enfance, et le rêve est plus tard une manifestation de ces désirs incompatibles, accumulés dans l'inconscient.
3 - Une censure psychique s'oppose à l'intrusion de désirs incompatibles dans le système conscient pendant le sommeil léger. Elle utilise les pensées et les images des jours précédents, "les restes diurnes", pour donner un déguisement au désir et le rendre méconnaissable.
Pour Freud, le rêve réalise un désir réprimé et inconscient d'une façon détournée. Le rêve est le gardien du sommeil, il le protège d'un réveil provoqué par l'irruption des désirs refoulés.
L'effondrement du modèle freudien du rêve
L'énergie des désirs réprimés et les neurones phi : ces neurones, inventés par Freud pour « stocker l'énergie de pulsions », n'existent pas. La découverte des potentiels d'action des nerfs date de 1910 : les neurones ne stockent rien, excepté le glucose nécessaire à quelques minutes de fonctionnement. Ils transmettent simplement des informations et ils établissent de très nombreuses connexions entre eux (environ 10 000 /neurone).
Le rêve n'est pas seulement psychique, il a une base neurobiologique : la physiologie moderne sait où, quand et comment une activité psychique se produit. On sait cartographier le cerveau et visualiser les zones actives, la consommation d'énergie et d'oxygène :
Pendant le sommeil lent, le cerveau fait des réserves de glucose (cellules gliales).
Pendant le sommeil paradoxal, les neurones consomment glucose et oxygène en grande quantité.
Le sommeil paradoxal est la base physiologique du rêve. Cette hypothèse, émise dès la découverte du sommeil paradoxal, a été confirmée par diverses constatations et par une preuve expérimentale : La suppression médicamenteuse du sommeil paradoxal supprime les souvenirs de rêves, sans altérer la fonction mnésique. Ainsi le sommeil paradoxal et le rêve sont indissociables.
"Le rêve atteint son développement et sa structure finale dans la phase de sommeil paradoxal." (M. Jouvet)
La répression des désirs n'est pas la cause du rêve : L'activité automatique et périodique des neurones du pace-maker pontique est responsable du sommeil paradoxal et du rêve.
« Freud ne postule, à aucun endroit, des systèmes de neurones automatiquement actifs. La conclusion qui s'impose est que la théorie de Freud doit être abandonnée à cause de l'absence d'activité autonome et de l'absence de régulation et d'énergie
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