Cours d'histoire des religions romaine et le début du christianisme
Cours : Cours d'histoire des religions romaine et le début du christianisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Marion Perroulaz • 25 Février 2016 • Cours • 4 331 Mots (18 Pages) • 1 170 Vues
Histoire des religions et des mythologies |
Chapitre 1 : La religion romaine |
I. Comment définit-on la religion des Romains ?
Question d'examen : comment définit-on la religion des romains ?
Les religions romaines n'ont ni la révélation, ni un livre sacré, ni la prédication ou le dogme. Le devoir religieux des Romains se limitaient au respect scrupuleux (c'est en latin l'un des sens du terme religio) des rites ancestraux. Une notion comme la foi avait un sens très différent dans le monde romain. Le terme fides a donné notre mot "foi" qui correspond au sens qu'il a pris dans le christianisme. C'est pourquoi les Romains n'avaient pas de livre exposant de façon générale et normative la doctrine de leur religion. On honore si on protège, il y a un échange, une forme de contrat. C’est une religion purement ritualiste.
Par conséquent on peut constater :
- Les services religieux romains comportaient ni lecture, ni prédication
- Aucun catéchisme ne servait à l'enseignement de la doctrine religieuse aux jeunes ou aux naturalisés qui intégraient la communauté religieuse publique
On observe cependant, l'existence d'hymnes qui concluaient certains grands services religieux. Cette absence de spiritualité ne signifie pas que les Romains ne se soient pas posés de questions, ils ont apport positif avec la religion.
Vie politique et vie religieuse sont imbriquées
- sur le système de l'univers
- sur les dieux
- sur l'au-dela
Une religion de la cité, une communauté civique. La laïcité (pas religion d'Etat) et la notion de communauté n'a pas de sens, une seule communauté par exemple la communauté française, à l'échelle publique. Une religion d'Etats : s'intégrer à la communauté civique. Ils le faisaient, sur certains modes, mais pas de la même manière que nous. C'est implicitement par des gestes et dans le culte, qu'ils énonçaient quelques données fondamentales sur le système du monde.
Ils raisonnent aussi sur les dieux, et la religion en dehors du culte : Cicéron qui interrogent à partir d'un point de vue philosophique, la nature des dieux ainsi que la divination : "De la divination". Varron analysait les rites religieux et la nature des Dieux. Ces sources sont très utiles pour l'historien moderne qui essaie de comprendre la religion romaine. Nous n'avons pas d'exposé raisonné et systématique de la religion romaine. Aucun auteur antique, aucun collège sacerdotal romain n'a fait rédiger un tel ouvrage. En tout cas aucun livre semblable n'est conservé. Ce qui fait que les historiens modernes peuvent avoir des opinions très contradictoires de cette religion.
Les rites ancestraux étaient transmis de célébrant en célébrant sans qu'il soit besoin de documents nominatifs autre que le consensus entre pratiquants. La religion appartenait au mos maiorum : la religion de nos ancêtres. Les seuls documents écrits qui nous sont parvenus sont des décisions ponctuelles, qui étaient appelées par un disfonctionnement, un conflit entre les célébrants sur point de liturgie ou alors une innovation. Mais il n'existe aucun document général qui nous exposerait l'ensemble de ce qu’on pourrait appeler la religion des Romains.
II. Qui fonde la religion romaine ?
Ce système rituel a été fondé par les ancêtres et non pas par la volonté d'une divinité qui se serait révélée aux Romains des origines. La religion romaine est d'après Tite-Live un système de rites célébrés d'après la coutume ancestrale. Une partie des rites, des dieux, des temples et là au moment où Romulus et ses compagnons fondent Rome en 753 av. J.-C. Un système religieux sans révélations, ni dogme. L'essentiel ce sont les rites eux-mêmes et le calendrier des obligations ainsi que la technique qui permet de consulter les dieux et de comprendre les prodiges.
1. L’objectif de la religion
La religion romaine vise toujours les bénéfices matériels et terrestres des Romains. Il n'est jamais question de salut de l'âme individuelle du citoyen mais de ses biens matériels. Les dieux des romains participent à cette sorte d'alliance fondée sur le respect réciproque. Les dieux sont en quelque sorte les alliés terrestres des Romains. Ils habitent la ville de Rome. Religion à l'échelle publique mais qu'est ce qui se passe dans la sphère privée donc dans le cadre de leur religion domestique, on a des petits temples, avec comme prêtre le rôle du pater familias. Les Romains ne connaissent comme pratique religieuse que les rites positifs de la religion publique et ceux de la religion familiale.
La religion a pour objectif de contrôler la société, car elle crée des liens sociaux.
Une déviation de la "religiosité" normale : Généralement elles sont invitées par le Sénat et les magistrats à supplier les dieux ou à célébrer telle ou telle expiation. A la maison, elles possèdent également des taches religieuses propres. Ce qui avait changé, entre autres, c'était le rôle culturel tenu par les femmes. Normalement celle-ci participent au culte mais a une place bien précise.
Mais qu'elles envahissent les endroits, les plus officiels sans y être invitées pour y sacrifier avec l'aide des techniciens.
2. La piété face à l’impiété
L'impiété ne consiste pas à ne pas croire en Dieux, mais dans le mépris à l'égard des dieux qui se traduit par la négligence des honneurs auxquels ils ont droit. La piété n'est pas une disposition intérieure des soumissions de la volonté divine mais consiste en gestes bien précis qui apportent la preuve de la piète et la réalisent.
Chapitre 2 : Le christianisme |
On a toujours des références concernant des éléments propres au christianisme : le calendrier est fondé par la naissance de Jésus. Dans les musées, la découverte de l’art nécessite un minimum de connaissance sur l’histoire du christianisme. Les œuvres fourmillent de références : tableau de la conversion de saint Paul sur le chemin de Damas. La représentation en piètà ou la mater dolorosa (latin) : thème artistique de la vierge douloureuse qui présente Jésus après sa descente de la croix, mise au tombeau, sa résurrection et son ascension.
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