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La Religion Romaine

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Par   •  20 Mai 2013  •  Cours  •  698 Mots (3 Pages)  •  1 196 Vues

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LA RELIGION ROMAINE

1. Les cultes privés

Dans les humbles familles plébéiennes la religion privée → Sacra Privata aussi appelée les cultes domestiques vient du mot domus,us f = la maison.

Les lieux de vie des humbles familles plébéiennes sont peuplés de divinités, les membres de la famille les honore pour que leur famille prospère heureuse et en bonne santé et pour que les récoltes soient bonnes.

La religion privée a comme acteur principal et essentiel le père de famille → Le pater familias qui va être une sorte de prêtre au sein de sa propre famille, il est donc chargé d’accomplir tous les rituels du culte domestique. Il porte en lui une force divine « son Genius » hérité de ses ancêtres. Celui du père de famille est celui de toute la famille. Le mot Genius et gens dérivent d’une même signifiant engendrer. On pourrait donc le comparer à notre ange gardien mais il faut l’honorer d’offrandes régulières sur un autel où il est souvent représenté sous la forme d’un serpent : du vin, des gâteaux, de l’encens, des fleurs …

A chaque instant de l’année le pater familias va honorer certains dieux, tout d’abord :

• Les « Pénates » « dont le nom viendrait de Penus = « garde manger » car ils étaient les dieux de la réserve mais ils seront plus tard les dieux de la maison. A chaque repas, une offrande d’aliments leur était consacrée, elle était jetée dans le feu après cette acte une silence régnait jusqu’à ce que le chef de famille ait déclaré que les dieux étaient satisfaits.

Le culte de ces dieux amène à penser que leur culte est étroitement lié avec celui de Vesta, déesse du feu et du foyer.

Les pénates se déplacent avec la famille qu’ils protègent d’où l’expression française « transporter ses pénates ».

Les fêtes de Parentalia et son dernier jour le Feralia honorient en février les Pénates. Ces fêtes duraient 12 jours, durant celles-ci la vie de la cité s’écoulait au ralenti, les temples étaient fermés, les mariages n’étaient plus célébrés, les affaires (l’économie) ne se faisait plus. Le Feralia marquait la réouverture des temples.

• Les « Lares » → Seingeur devaient apporter abondance et prospérité au foyer : « Lares Familiares » → « dieux paternels » car ils étaient transmis de génération en génération. Mais à la différence des Pénates, les Lares sont attachés à un lieu fixe et ne peuvent donc pas suivre la famille dans ses déplacements ; on les honore non comme divinités protectrices de la famille mais comme génie du lieu où elle demeure. Les Lares sont représentés sous forme d’adolescents tenant de la main gauche une patère destinée à l’offrande des fruits et de la main droite un rhyton (vase) pour la libation du vin. (offrande du vin au dieu)

Le culte domestique se déroule chaque jour dans l’atrium où un autel est placé appelé le Lararium où de nombreuses statuettes sont présentes avec le feu que le pater familias entretient en jetant de la nourriture et des grains de sel durant le repas qui servent à purifier la table et les mets.

Le culte des morts est établit quotidiennement par le pater

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