Songe Christianisme

Notre société occidentale accorde peu d’importance aux songes, si ce n’est comme un moyen d’introspection. Dans les cultures autres qu’européenne, le rêve est tenu en haute estime, une situation qui se rapproche de ce qu’on voit dans la Bible. L’abondance de songes y est promise aux croyants en rapport avec l’effusion de l’Esprit. Chaque visitation de Dieu dans ma vie s’est accompagnée d’une abondance de songes. Jeune ou vieux, vous êtes candidat à en faire l’expérience.

La raison en veilleuse

Dans le sommeil, l’intelligence naturelle consciente est en veille, en repos et elle laisse un champ plus libre à la réception. En hébreu, le mot khalom traduit par songe évoque toujours en moi la sonorité du mot shalom qui parle de bien-être, de paix, de quiétude. Ce n’est pas que Dieu veuille nous débarrasser de l’intelligence, mais s’il y a place pour elle, il doit aussi y avoir place à l’Esprit. C’est vrai dans la vie de prière, dans le chant et dans bien d’autres domaines.

La clé d’accès à ce mode de communication, c’est de dire à Dieu comme le jeune prophète Samuel : «Parle, ton serviteur écoute !». C’est ce que je vis régulièrement. Avant de vous endormir ce soir, dites-lui: «Je te donne ma nuit, mon sommeil, mes pensées, mon esprit t’appartient. Parle-moi car j’aime ta Parole». Soyez confiant qu’il répond à la prière et préparez-vous à garder sa parole. Pour moi, je prépare souvent un papier et un crayon pour écrire le songe ou un petit enregistreur pour le raconter, afin d’en garder la trace. Au réveil, prenez un temps de recueillement. Demandez à Dieu de vous rappeler les songes de la nuit si votre mémoire n’a pas été suffisamment frappée pour les enregistrer. Il nous parle souvent et nous ne prenons pas garde. «Nous méprisons ses avertissements ou nous endurcissons nos cœurs.»

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