Religion judaïsme
Commentaire d'arrêt : Religion judaïsme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Don Mouminy Barry • 11 Janvier 2019 • Commentaire d'arrêt • 1 304 Mots (6 Pages) • 628 Vues
Compte rendu Interview de la pépite
Brendan Le Meulec , 27 ans chef d’entreprise de la Fabule qui fait de la brasserie artisanale , 2 années juridique , qui est dû à un projet de réflexion datant de 4-5 ans.
Une idéologie bien construite, autour de l’humain. Pourquoi la bière parce que la Bière est un lien de société, ça rapproche les gens tout aussi comme le repas ou le pain, c’est un vecteur de socialisation.
Il est président de la société, qui est une SAS modèle juridique par défaut qu’ils ont dû adopter, parce que le projet a été pensé pour l’humain, d’ouverture de rencontre, de lien social, ils ont donc cherché des valeurs avec lesquelles travaillées, mettre un vrai guide et un vrai garde-fou à cette entreprise
A l’origine il était pensé de créer une brasserie associative avec un vrai but pédagogique avec une transmission de savoir où tout le monde viendrait apprendre à brasser, Brasser au sens large du terme, brasser de la bière, brasser des émotions. L’idée associative se prêtait donc au jeu, malgré tout il est producteur de bière, mais ça aurait été mal vu dans ce secteur d’activité vis-à-vis de ses collègues dans la région, d’arriver avec une brasserie de la même taille, de la même ampleur qu’eux mais avec un versant associatif dit « non lucratif ». Pourtant ils ont les mêmes contraintes économiques et journalières.
L’associatif s’est révélé être impossible vis-à-vis de la corporation de brasseur et du métier en place et par respect du métier que chacun fait, ils se mettent au même niveau d’égalité dans la production
Quand l’associatif s’est vu être impossible, les personnes qui entourent le projet se sont donc demandé qu’ils pouvaient créer une SCOP qui rejoint leur valeur aussi de partage d’outils de travail, de valeur d’horizontalité, tout ce qui comprend et composent une coopérative et la coopérative induit des salaires directe à la création de l’entreprise puisqu’ils sont des effectifs salariés
On voit qu’il y’a un système qui met volontairement des barrières au projet novateur et alternatif puisqu’on empêche les salariés de s’organiser, puis que pour créer une entreprise il va falloir créer un capital départ suffisant pour pouvoir payer l’humain ce qui est impossible dans le cadre de création d’une activité artisanale et modeste.
A la fabule aujourd’hui ils sont 2 en effectifs, 2 associés, Vincent Leclerc et lui, qui l’a rejoint il y’a 1 an après la réaction juridique.
Ça fait 2 ans qu’ils sont et toujours personne de rémunérer, pourquoi SAS parce qu’ils n’ont pas de statut juridique en adéquation avec les valeurs portées par la fabule.
L’associatif a été abandonné, le coopératif aussi du coup SAS qui est le statut capitaliste par excellence ou l’on peut faire ce qu’on veut dans les statuts car ils sont souples et modifiables pour le bénéfice des actionnaires ou pour contraindre les actionnaires. Mais lui est dans une démarche de contraindre et à limiter les pouvoirs. C’est donc un statut laxiste qui a le mérite de leur affilié au régime général (question de cotisation) et non pas à l’URSSAF ou au RSI, il paye donc plus de charges patronales, chose qui ne lui déplait pas du tout car c’est porté par les valeurs de la mutualisation dans le salariat, prolétariat dans le marxisme, payer des charges sa l’attire. Il ne s’isole pas tout seul il rejoint le collectif en se mettant à pied d’égalité.
Avant d’être à la fabule, découverte de terrain essentiellement, il a rencontré un brasseur ou il brassait officieusement chez lui, il a trouvé donc des formations non diplômantes de courtes durées, payantes.
Mais avant d’être à la fabule, il était encadrant dans un chantier d’insertion (dans une Association de l’ESS)
Démarrage de l’activité Avril 2017, 1 an et ½ d’activité, Vincent occupe le poste de directeur,
Associé Minoritaire de 5%. Il a donc décidé de prendre un associé parce qu’il a une charge de travail qui est énorme, entre le brassage, l’administratif et le commercial ,
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