La Lumière
Dissertations Gratuits : La Lumière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar paule2 • 31 Décembre 2012 • 1 548 Mots (7 Pages) • 709 Vues
LA LUMIERE
Elle nous est proposée dès notre entrée en maçonnerie, c’est par l’initiation que la lumière nous a été donnée, comme une petite étincelle servant de catalyseur dans la prise de conscience et qui nous guide sur le chemin.
" Par la lumière nous vivons et vers la lumière nous allons ". Ainsi parlait au début du XX° siècle le philosophe indien Sri Aurobindo qui formulait sans doute une réponse à deux des trois grandes questions : Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Où allons-nous ?
D'où venons-nous ? De la lumière, écrivait-il.
Où allons-nous ? Vers la lumière, ajoutait-il.
Dans la Genèse, Dieu créa le monde en 7 jours.
Mais si on lit bien ce texte, on se rend compte que le premier acte de Dieu fut de créer la lumière (fiat lux) et que ce n'est qu'après qu'il créa l'astre du jour (le soleil) et l'astre de la nuit (la lune).
La lumière précède donc symboliquement le soleil.
Par ce mystère de la lumière originelle on s'interroge sur la manière dont on peut la comprendre ou l'interpréter.
Les sages voulaient représenter la Lumière et le Cosmos.
Les alchimistes ignoraient l'embryologie, aussi ont-ils pris le soleil comme nouveau signe, le représentant graphiquement par un point marqué au centre du cercle, Ainsi ils ont imaginé une radiation partant d'un centre et se propageant invariablement en tous sens à travers l'espace, comme la Lumière qui émane d'un foyer lumineux. Mais la Lumière fut pour eux un terme choisi par analogie. La Vraie Lumière n'est pas celle qui frappe la rétine.
Mais qu’est ce que la Lumière ?
Loin dans l’histoire, les GRECS avaient déjà constaté que la partie brillante de la Lune
Faisait face au soleil , ils avaient pensé que la lumière se déplaçait et que , là ou elle n’allait pas, était le monde des tenebres, ou l’absence de lumière. Au moyen âge, on pensait que cette lumière était produite par les esprits des morts et les vers luisants provoquaient le respect si ce n'est la terreur.
De nos jours la physique explique que la lumière est soit une manifestation corpusculaire soit une manifestation ondulatoire,
C'est par son mouvement de diffusion dans toutes les directions que la lumière engendre l'espace et la corporéité ; la lumière primordiale n'émane pas d'un corps mais c'est elle au contraire qui donne forme et mouvement à la matière, permettant ainsi au corps d'apparaître.
Si vous vous adressez aux physiciens contemporains pour connaître leur opinion sur la lumière, ils vous la détermineront comme une série de vibrations dans lesquelles entrent sept couleurs - du rouge au violet. Ce sont les limites, inférieure et supérieure, entre lesquelles la lumière se manifeste dans le monde physique. Ou plus exactement dit, ce sont les limites dans lesquelles les hommes perçoivent la lumière.
Mais au delà de cette lumière ordinaire, qui n'est qu'un reflet, il y a d'autres énergies d'un ordre plus élevé, et au delà de ces dernières se trouve la Lumière de la vie
Du sein d’un abîme préalable (chaos,), sans fond, sans forme, va brusquement émerger l’ordre, la première séparation archetype originelle est l’opposition LUMIERE TENEBRES
La Lumière se définit par rapport à l’abîme, l’opacité ou l’obscurité , parce que séparée des ténèbres.
Elle est la symbolique de la création, de la connaissance et de la purification
Trois séparations, démiurgiques vont en procéder. Elles engendrent le cosmos dans sa totalité.
Au tout début la lumière s’est repartie : l’avant et l’après, le haut et le bas, la nuit et le jour pour correspondre à la croisée horizontale et verticale du ciel et de la terre.
La deuxième séparation est liée à la genèse de la vie. Elle joue sur les variations régulières nuit-jour qui déterminent les saisons. Création des cycles de mort et de renaissance, de lumière croissante et décroissante entre solstice d’hiver et solstice d’été. Cette séparation règle donc le jeu d’équilibre et de conflit entre eau et feu , elle règle le symbolisme de la fécondation,
Et puis apparaît Le symbolisme de l’opposition montagne-caverne tel le mythe de la caverne de La République de Platon. Le héros ou l’âme exilée, tel Gilgamesh, qui doit affronter l’obscurité du monde souterrain, pour sortir de «l’autre côté» de la montagne dans la lumière de l’aurore.
Que ce soit l’orphisme, le poème de Parménide, la gnose valentinienne, les actes de Thomas, les récits visionnaires de Sohrawardi, Avicenne ou ‘Attar, il s’agit toujours d’un voyage vers la lumière de la connaissance, par la distinction initiale entre la droite (lumineuse, aurorale) et la gauche (obscure, crépusculaire).
Ces deux directions se révèlent être
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