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Eglise et Franc Maconnerie

Étude de cas : Eglise et Franc Maconnerie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Mars 2016  •  Étude de cas  •  986 Mots (4 Pages)  •  840 Vues

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Église et Franc-Maçonnerie :

L’Histoire d’un divorce sans consentement mutuel

Préambule : Cette planche est un rappel historique des principales étapes des relations entre Eglise et  Franc-Maçonnerie,  aucunement un débat de fond.

Introduction : Le regard porté par l’Eglise Catholique sur la Franc-Maçonnerie peut être abordé en 3 périodes successives.

1ère période : des origines de la Maçonnerie au milieu du XIXe siècle

Lorsque naît la maçonnerie anglaise en 1717, c’est le principe de tolérance confessionnelle qui prévaut. Les constitutions d’Anderson n’imposent aucune religion d’État. Sont alors exclus de la maçonnerie « l’athée stupide » et « le libertin irréligieux ».

La Franc-maçonnerie n’a semble-t-il provoqué aucune opposition du côté des Églises d’État issues de la Réforme. Mais l’aspect « société secrète » a suscité des oppositions de l’Église romaine. En 1738, Clément XII interdit l’adhésion aux sociétés secrètes sous peine d’excommunication. Cet interdit est repris par Benoît XIV en 1751.

Pourtant, tout au long du XVIIIe siècle, d’une part les maçons s’appliquent à éviter d’être une cible, d’autre part, la présence d’ecclésiastiques, et parfois de haut rang, est avérée dans les loges.

En cette fin de siècle, l’optimisme des Lumières,  les progrès des sciences, l’exaltation de la raison, sont autant d’évènements qui affaiblissent l’influence du Christianisme alors que les loges se font le relais de diffusion des idées nouvelles.

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A la Révolution (1789), la thèse développée par l’Eglise du complot maçonnique est largement répandue. Les loges diminuent.

Avec Napoléon (1899-1814), la maçonnerie se reconstitue très vite et a tendance à regrouper des notables qui échappent à l’influence du clergé.

Au début de la Restauration (1814-1830), les relations  sont tendues car ils sont nombreux  à ne pas avoir été réconciliés avec l’Eglise aux lendemains du Concordat.

Pourtant, en 1830, l’hostilité au Catholicisme n’est pas le fait de tous les Maçons comme le montent de nombreux exemples.  Sous la Monarchie de Juillet (1830-1848),  « l’air du temps » est favorable au sentiment religieux, mais on redécouvre aussi le Moyen Âge des bâtisseurs des cathédrales.

La seconde République (1848) voit se côtoyer Maçons et Religieux, nombreux sont ceux qui partagent des responsabilités à la fois religieuses et maçonnes


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2ème Période : Le temps des grands affrontements (1865-1926)

En 1884, le Saint-Siège renouvelle les condamnations antérieures.

Cependant, pour ce qui concerne la France comme l’Italie, le durcissement était bien antérieur. Pie VII en 1821, Léon XII en 1825, Pie IX en 1846 ont lancé l’anathème contre les sociétés secrètes.

En ces mêmes années, le culte de la Science et du Progrès prend tous les aspects d’une religion nouvelle, c’est l’essor du scientisme qui prétend rendre compte d’un « monde aujourd’hui sans mystère » (Marcellin Berthelot, 1885).

En 1865, l’archevêque de Paris  reçut un blâme de Pie IX pour avoir donné l’absoute sur un cercueil recouvert des emblèmes Maçonniques. De très nombreux conflits locaux vont naître et le recrutement des loges s’est inévitablement ressenti de cette radicalisation.

A partir de 1870, le Grand Orient va prendre une part active à la mise en place de la législation républicaine, au détriment des Catholiques, majoritairement monarchistes, qui dénoncent  la maçonnerie « puissance occulte». Lorsque le pape Léon XIII invite les catholiques à se rallier à la République, le Grand Orient s’interpose. Il va combattre rigoureusement les « ralliés».

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