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Analyse de pratique en psychiatrie

Rapport de stage : Analyse de pratique en psychiatrie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Mai 2018  •  Rapport de stage  •  1 016 Mots (5 Pages)  •  1 339 Vues

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Analyse de pratique 

Description :

Au cours de mon premier stage du second semestre que j’ai effectué dans le service psychiatrie sur le site de Montbéliard, j’ai observé l’organisation du service. Concernant la préparation des bilans sanguins, c’est l’infirmière de nuit qui prépare le matériel nécessaire aux bilans sanguins dans des plateaux (tubes, aiguille, corps à vacutainer, garrot, coton, pansement, étiquettes du patient et pochette plastique pour l’envoi des tubes) et imprime les prescriptions médicales.

Un matin, j’ai eu à prélever un bilan sanguin à Mme W. J’ai tout d’abord vérifié la concordance entre la prescription médicale imprimée et l’originale sur le Dossier Patient Informatisé. Puis, j’ai contrôlé s’il ne manquait pas de matériel dans le plateau préparé préalablement, ainsi que les étiquettes au nom de Mme W. J’ai pris de l’alcool et une paire de gants non stérile pour compléter mon matériel.

Après m’être lavé les mains, je me suis rendue en direction de la chambre de Mme W où je suis entrée après avoir frappé à la porte. J’ai salué la patiente et lui ai expliqué l’acte que j’allais effectuer après avoir recueilli son consentement et après lui avoir demandé de se rendre en salle de soins.

Une fois m’être rendue dans la salle de soins et en attendant la patiente, je prépare mon matériel sur l’adaptable et l’environnement adéquat à mon acte. A son arrivée, j’ai installé la patiente, J’ai par la suite effectué l’identitovigilance auprès d’elle en lui demandant son nom, prénom et date de naissance.

J’ai ensuite prélevé le bilan sanguin et au moment d’évacuer l’aiguille, je me suis rendue compte que j’avais oublié de prendre le conteneur OPCT (objet piquant, coupant, tranchant). Suite à cet oubli, j’ai sécurisé au maximum l’aiguille souillée en rabattant le capuchon de protection prévu à cet effet et je l’ai posé dans un coin du plateau pour éviter qu’elle ne tombe. Dans le plateau, il n’y avait plus que l’aiguille et le garrot car j’ai mis les tubes étiquetés dans la pochette plastique prévue pour l’envoi du bilan sanguin avec la prescription médicale qui a été remplie, datée et signée.

A la sortie de la patiente de la salle de soins, j’ai déposé la pochette avec les tubes sur le chariot de médicaments dans la partie réservée à cet effet. Ensuite, au « retour sale », endroit réservé au retour des actes de soins où s’y trouvent la collecte des déchets (sacs noirs (DAOM), jaunes (DASRI), conteneurs OPCT) et le bac de stérilisation. J’ai donc évacué l’aiguille dans le container OPCT à l’aide d’une pince Kocher et mis le plateau ainsi que le garrot et la pince dans le bac de stérilisation.

Eléments d’interpellation :

Dans cette situation ce qui m’a interpellé c’est le moment d’évacuer mon aiguille, où je me suis rendue compte de l’oubli du conteneur, j’étais trop concentrée sur le protocole et le déroulement de l’acte en lui-même que j’en ai oublié le conteneur et la sécurité.

Problématique :

En quoi ma pratique peut-elle avoir comme conséquences sur l’oubli du conteneur objet piquant, coupant, tranchant ?

Analyse de la situation :

Le fait d’évacuer tout objet piquant, coupant, tranchant directement après leur utilisation peut éviter des dangers et des risques comme l’accident à l’exposition du sang qui se défini comme tout accident survenant au contact avec du sang ou du liquide contaminé par du sang et comportant une effraction cutanée (piqure, coupure) ou une projection sur une muqueuse (yeux, bouche) ou sur peau lésée (eczéma, plaie).

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