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Rapport de stage d’une élève éducatrice spécialisée au sein d’une Maison d’Accueil Spécialisée

Rapport de stage : Rapport de stage d’une élève éducatrice spécialisée au sein d’une Maison d’Accueil Spécialisée. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Septembre 2021  •  Rapport de stage  •  3 154 Mots (13 Pages)  •  1 031 Vues

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Rapport de stage d’une élève éducatrice spécialisée au sein d’une Maison d’Accueil Spécialisée

Bilan détaillé et compte rendu des objectifs du stage de découverte professionnelle au métier d’éducateur spécialisé effectué sur une période de 8 semaines au sein de la Maison d’Accueil Spécialisée Sainte-Elisabeth.

Étudiant :

Laurinda GONÇALVES

Enseignant :

Mme Bettaïeb

Cours :

BILAN : Compte rendu et évaluation du stage 1 de découverte professionnelle relative au métier d’éducateur spécialisé.


Dans le cadre de ma formation au diplôme d’état d'éducateur spécialisé, j'ai choisi de faire mon stage dans le domaine du handicap physique et mental. C'est la raison pour laquelle, j'ai effectué mon 1er stage dans une Maison d’Accueil Spécialisée, auprès d'un public adulte en situation de polyhandicap.

Du projet au bilan

Après quelques jours passés au sein de la MAS, j'ai construit mon projet de stage. Les différents points que j'ai avancés ont eu pour objectif de structurer mon stage court. J'ai dessiné ce projet sous trois différents axes :

Découverte d'une équipe pluridisciplinaire, la fonction, le rôle de chaque professionnel et le fonctionnement et l'organisation de l'institution.

Découverte d'un public, de l’ensemble de son accompagnement, des approches éducatives adaptées aux personnes polyhandicapées.

Découverte et approche du rôle d'éducateur spécialisé auprès du public en situation de polyhandicap, en lien avec les différents membres de l’équipe pluridisciplinaire.

Pour répondre à ces objectifs, je me suis appuyée dans un premier temps, sur mon intégration au sein de l'équipe, auprès des résidents en m’inscrivant dans les repères du quotidien de la MAS. Dans un second temps, j'ai pris le temps de l'investigation auprès des professionnels disponibles pour repérer les spécificités de chacun des résidents accueillis et accompagnés. J'ai également fait quelques recherches dans les dossiers des résidents ainsi que dans les écrits mis à ma disposition en salle de réunion (Classeur PAI, Classeur Activités, Règlements et livret d’accueil, Présentation de l’association et de ses différentes chartes, Projet de l’établissement et de services, logiciel OSIRIS, Feuilles de route par corps de métier et feuille de route de la stagiaire, etc. ...). A travers l'ensemble de mon stage, j'ai pu dégager des notions d'observations, de réflexions notamment avec l'ouvrage de Philippe Chavaroche «Travailler en MAS » que m’a gentiment confier l’ éducateur spécialisée Thibaut Badin, référant professionnel à la MAS. Ainsi j'ai retracé de nouveaux axes, qui m'ont permis d'articuler mon investissement de mon stage. En voici le plan :

Le quotidien : entre espace-temps, cadre et infrastructure, dimensions individuelle et groupale des résidents dans leurs accompagnements.

Le soin (observation clinique et les actions thérapeutiques).

Les activités différentes à l’activisme.

L’Équipe et le Travail en équipe (la notion de « fusion »).

Les instances (cadre associatif, institutionnelle, de service et organisationnel + collaboration externe et projets de partenariat)

Après le développement de ces axes, je tenterai de mettre en relief les objectifs que j'ai ou que je souhaitai atteindre, et ce que j'ai pu découvrir et acquérir de cette expérience en MAS, auprès d'un public adulte « lourdement handicapé ».

Le quotidien

J'ai commencé sur les temps de l'après-midi et du soir pour être au maximum rattaché à l‘éducateur spécialisé, en poste à la MAS à temps partiel, afin que je puisse être intégrer en « douceur », tant pour connaître « la maison ». Cet aménagement prévu ainsi à l’origine, fut quelque peu réajusté par la présence d’une seconde stagiaire, sans que j’en sois préalablement informée et que la convention de stage ne soit signée. Si sur le moment, cela me préoccupait car en alternant une rotation entre les matins et les après-midis j’allais passer encore moins de temps auprès de l’éducateur, cela m'a permis d'avoir une réelle reconnaissance dans ma qualité de stagiaire, par la confiance que l’on m’accordait, j'ai su rapidement me positionner dans ce statut : : « On vous fait confiance, n’hésitez pas à poser des questions à tous les membres de l’équipe, on attend de vous une réelle collaboration où toutes vos idées seront bonnes à prendre compte, vous verrez vous aurez parfois le sentiment de bousculer l’équipe c’est pas grave, si ça les bousculent c’est que ça aura eu le mérite de les interpeller, faites-vous confiance observer, prenez des initiatives, même si ça pas toujours fructueux ça vous obligera à chercher comment faire autrement, et même en l’absence de Thibaut celui restera joignable et l’équipe pourra aussi vous aiguiller… On vous remercie d’être là et de participer à prémices de notre volonté à intégrer une visée d’accompagnement des résidents, un peu éducative et sociale, et pas que dans le soin ».

 Cela étant dit, plus tard au cours de mon stage, ce positionnement ne m'a épargné quelques situations ambiguës et difficiles à gérer. Je tacherai de les décrire et de les analyser dans le récit cette expérience.

Néanmoins, j'ai pu rencontrer les membres de l'équipe et les résidents sur des temps de repas, des temps calmes, et à l’occasion d’une seule sortie en raison de la situation sanitaire du pays (La COVID-19). J'ai remarqué que la majorité des prises en charges thérapeutiques sont positionnées le matin. Les après-midis sont des espaces de temps plus « calme », et plus libre que le rythme matinal qui s’étend souvent jusqu’à 13H00.

Au départ je pensais, que chaque professionnel se positionne de manières assez personnelles sur ces moments. C’est certes un peu le cas, certains étaient plus axés sur des ateliers de musique, de relaxation ou de stimulations sensoriels, d’activités manuelles et créatives,  tandis que d'autres préfèrent offrir aux résidents un temps de visionnage d’un film ou l’écoute d’un comte pour favoriser dans le calme, le repos des résidents dans le « lieu de vie », et les résidents un peu trop éveillés sont pris en charge un peu à part, afin d'échanger avec un ou plusieurs membre de l’équipe ou profiter des bienfaits d’une interaction avec un groupe restreint de résidents et autour d’un jeu de société, c’était aussi le moment de se livrer à l'équipe sur leur besoin et sur la vie institutionnelle. J'ai pu participer à ce rythme de travail avec l'équipe, j'ai pu obtenir divers renseignements et faire partager mes remarques sur les résidents ou sur le fonctionnement de l'institution. Néanmoins, j'ai pu ressentir et voir parfois le personnel être quelque peu « figé » dans une « routine », était-ce une fatigue physique et/ou morale ? Était-ce un besoin de pas déroger aux habitudes ? Oui mais aux habitudes de qui, pour le confort de qui?...

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