En quoi le port de gant à usage unique est-il vraiment utile quand à la réaliser des soins ?
Rapport de stage : En quoi le port de gant à usage unique est-il vraiment utile quand à la réaliser des soins ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar claire35540 • 5 Janvier 2020 • Rapport de stage • 1 659 Mots (7 Pages) • 887 Vues
J’ai effectué mon stage en long séjour en EHPAD qui est un Etablissement d’Hébergement pour Personne Agées Dépendantes. J’ai décidé de travailler sur le port de gant de protection lors d’une prise de sang. Car je me suis retrouvé plusieurs fois devant la situation où l’infirmière ne met pas de gant.
L’EHPAD se compose de 3 infirmières et une dizaine d’aides soignantes qui se relayent pour assurer les soins de bonne qualité. L’EHPAD à des cuisiniers, un homme d’entretien, d’une psychologue le lundi, d’une ergothérapeute le lundi également. Il y a 86 résidents dans cette EHPAD. Avec des personnes plus dépendants que d’autres. Il y a également un CANTOU appelé Petite Maison. C’est ici que ce trouve les résidents ayant besoin d’une présence constante.
La prise de sang est une des bases de la professions d’infirmier. Elle peut ce validée par la compétence 4 « mettre en oeuvre des actions à visée diagnostique et thérapeutique ».
Nous allons à travers un commentaire répondre à la problématique suivante: « En quoi le port de gant à usage unique est-il vraiment utile quand à la réaliser des soins ? »
Pour cela, je vais commencer par vous décrire la situation puis faire du lien avec mes connaissances acquise en cours et a ma documentation. Je vous présenterais ensuite un article pour appuyer mon commentaire.
La situation que je vais vous présenter ce passe au cours de ma première semaine. Un jeudi plus précisément. Ce jour là je prenais mon poste à 7h30. J’étais assez enjoué. J’avançais d’un pas décidé vers le vestiaire. En effet, c’était le jour où j’allais effectuer la première prise de sang. Celle que tout étudiant infirmier a hâte de faire et redoute en même temps. Passer d’un bras artificielle à un vrai bras, une vrai veine, une vrai personne. J’étais confiante. Une fois changé et prête, je me dirige vers la salle de soins où est déjà l’infirmière derrière son ordinateur à lire les transmissions. Je fit de même. C’est un moment important pour bien savoir ce qui ses passer la veille pour avoir un bon suivi des soins auprès des résidents. Une fois les transmissions terminé de lire et transmis au aide soignante pour assuré leurs soins au cours de leur mâtinés. L’infirmière m’explique qu’il y a 3 prises de sangs à faire ce matin. Elle me dit qu’elle fera la première, pour me montrer et m’expliquer comme il faut et que je ferais ensuite les deux suivantes.
Le sourire au lèvres, nous nous dirigeons vers la première chambre.
Nous frappons puis entrons, dans le noir, l’infirmière réveille la résidente tranquillement et avec douceur. Elle lui explique qu’elle a une prise de sang à lui faire. Que c’est un bilan complet de contrôle prescrite par son médecin traitant. En préparant son matériel elle m’explique. Ce sont des boites envoyer par le laboratoire. A l’intérieur, il a les tubes, aiguille droite, manchon, pansement, tampon alcooliser et un feuille de renseignement. Elle sont pré-faite à l’avance. Elle me dit que dans le chariot ce trouve des aiguille épicrânienne en cas de besoin pour les petites veines. Les infirmière prépare les tubes qu’il faut, pré-rempli la feuille avec le nom, prénom, date de naissance de la résidente, adresse où recevoir les résultats et son médecin traitant un après-midi dans la semaine. Au moment de faire le bilan, l’infirmière n’a plus qu’a signé puis remplir l’heure du prélèvement. C’est donc ce qu’elle fait, elle signe et inscrit 8h00 pour l’heure de prélèvement. Elle prépare ensuite son aiguille qu’elle insère dans le manchon. Elle a choisi une épicrânienne car la résidente est en générale difficile a piquer m’explique-t-elle. Elle prépare son pansement, son tampon alcoolisé, son garrot. Puis elle se désinfecte les mains avec une solution hydro-alcoolique. Met le garrot sur la résidente, rapproche l’aiguille et les tubes près d’elle. Une fois la veine trouvé l’infirmière désinfecte la peau de la résidente puis là pique. Premier coup, le sang coule dans le tube. Tout en discutant avec la résidente pour la distraire. L’air un peu surpris, je l’observe continué de mettre les tubes un à un pour récolté le sang. Une fois terminé elle retire le garrot, enlève l’aiguille et fait pression avec un coton pendant une minute environ. Elle jette son aiguille dans un pot jaune, qui est un pot pour récolter tout les objects, piquant, coupant, tranchant. Elle met ensuite le pansement à la résidente en prenant soins de vérifier si elle ne saigne plus. Elle jette ses papiers dans la poubelle, son coton avec du sang dans le DASRI (Déchet d’Activités de Soins à Risques Infectieux). Le sang peut avoir un risque infectieux pour les autres. L’infirmière se désinfecte les mains avec une solution Hydro-alcoolique et dit à la résidente sur le ton de l’humour que nous la laissons enfin ce reposer tranquille.
Une fois hors de la chambre, je lui demande si de son point de vue le port de gant est utile ou non. Elle me répond donc qu’avec les gants elle ne sent pas les veines, et qu’elle préfère ne pas en mettre. Elle me dit qu’elle serait incapable de refaire une prise de sang avec des gants aujourd’hui.
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