Rapport de stage aérodrome des Moëres

Intro : Bonjour à toutes et à tous, aujourd’hui je vais vous présenter les 2 jours que j’ai passé à l’aérodrome des Moëres.

J’ai choisi cet endroit car plus tard, j’aimerais être pilote de ligne.

Partie 1 ; Les lieux

Le président du club est Philippe Loridan, le chef pilote est Jean-Luc Barroy et le chef pilote adjoint est Jacques Saliou.

L’aérodrome possède 4 avions :

-Le Piper PA28-181
-Le Piper PA28RT—201T

-Le Robin DR400-140B
-Le Robin DR400-120

un hangar de maintenance pour les avions en cours de réparation ou inutilisés, un bâtiment de lieu de vie, une piste en herbe, un hangar, un parking pour avions, une cuve contenant de l’AVGAS ; le carburant, une salle de cours et la pompe à essence.

Partie 2 : Ce que j’ai fait durant cette journée

Le Samedi, quand je suis arrivé, j’ai assisté à un briefing avant un vol.

Nous avons étudié les conditions pour décoller qui sont :

-la météo ( température, vent, pluie, neige…)

-La masse de l’avion, des passagers et des bagages

-L’état de la piste ( herbe, goudron, mouillée )

-La puissance du moteur de l’avion donc le temps qu’il va prendre pour accélérer à la vitesse de décollage.

Ces conditions déterminent si l’avion peut décoller avant la fin de la piste.

Avant chaque vol, il faut préparer le trajet que l’on va effectuer grâce aux cartes pour ne pas survoler une zone nucléaire ou militaire ou pour ne pas voler trop bas au dessus des villes car c’est interdit et faire le tour de l’avion en vérifiant tous les appareils pour voir s’il est apte à voler.

Ensuite, nous avons fait un vol de 35 min pour apprendre à un jeune pilote à atterrir et décoller.

Après chaque vol, il faut remplir un carnet de vol contenant la date, le lieu et l’heure de départ et d’arrivée, le modèle de l’avion, la durée totale du vol, le nom du pilote et le nombre d’atterrissages, de jour ou de nuit.

L’après-midi, nous avons préparé la salle pour une réunion de l’aérodrome et visité un club d’ULM et d’aéromodélisme ( des avions télécommandés créés par les membres ) situé à côté de l’aéroclub.

Pendant l’assemblée générale, nous avons parlé du durcissement de la réglementation imposée par l’Europe, les futurs projets comme l’achat d’un nouvel avion, des voyages dans des pays étrangers organisés, les finances de l’année ( essence, taxes, assurance, maintenance ) et les différentes réparations sur avion comme un nouveau moteur à 34000 euros.

Le partenariat du club est le SIDF ( Syndicat Intercommunal des Dunes de Flandres ) qui l’aide aux finances.

Mercredi, la secrétaire m’a montré les différentes activités que tout le monde peut faire aux Moëres comme un baptême de l’air ou une immersion dans le monde de l’aviation de 1H30 où l’on pourra piloter.

Ensuite, l’après-midi vers 15h, j’ai sorti l’avion du hangar avec une béquille pour le positionner prêt à aller sur la piste. J’ai fait le plein avec le pilote et nous avons volé jusqu’à Lens pour récupérer un avion dont la révision était finie.

Pendant le retour j’ai pu tenir le manche et diriger l’avion.

Nous sommes revenus à 16h30.

Partie 3 : Le métier d’aviateur

Si vous choisissez cette voie, il vaut mieux choisir au lycée comme spécialité Maths et Physique-Chimie.

Pour faire pilote privé pour le loisir, il faut passer le brevet de base à partir de 15 ans pour voler seul à bord dans un rayon de 30 kms autour de l’aérodrome puis le PPL à partir de 17 ans ( Private Pilote Licence ) pour pouvoir voler avec des passagers en Europe.

Cette licence coûte 8000 euros.

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