Rapport de Stage, EPS

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1. Présentation de l’école et des classes.

L’école dans laquelle nous avons pu réaliser notre stage comprend 212 élèves qui sont répartis en 9 classes dont 3 classes doubles. Elle est située dans un quartier de l’est du Mans. C’est un quartier dont les classes sociales et économiques sont moyennes.

L’école est divisée en deux parties, une partie qui comprend le cycle 2 et une autre qui est située de l’autre côté de la rue qui comprends le cycle 3. Il y a donc deux cantines ce qui veut dire que les deux cycles ne sont jamais mélangés sauf pour la garderie qui est situé dans l’école du cycle 3.

Nous avons pu observer que dans la partie du cycle 2 le sport était un peu négligé. En effet, malgré que l’école soit inscrite à une rencontre de sport collectif les institutrices qui composent cette partie car il y a aucun instituteur ne sont pas du tout au courant des jeux qu’il y aura durant cette rencontre. C’est qu’au jour même que nous avons découvert grâce à la directrice les jeux à réaliser.

Tandis que l’instituteur et l’institutrice du cycle 3 sont investis dans les rencontres sportives, en effet il prépare des rencontres athlétiques et nous ont demandé de travailler des situations spécifiques pour leur permettre de s’améliorer sur certain point car eux ne pensaient pas avoir les mêmes connaissances que nous dans le milieu athlétique.

Nous allons présenter une classe de CE2, dont l’institutrice est également la directrice. La classe est composée de 25 élèves. Elle est aménagée en deux ilots de cinq élèves, un ilot de quatre élèves, cinq groupes de deux et un élève qui est tout seul. La maîtresse nous explique que cette disposition est faite en fonction des comportements de chacun, de leur autonomie ainsi que de savoir s’ils sont capables de travailler en groupe, par deux ou s’ils doivent travailler tout seul. Elle nous explique que dans la classe il y a quatre élèves en grosse difficultés mais un qui doit faire des exercices à part car il y a une suspection d’ULIS.

Tous les lundis matin, pendant que les élèves s’installent il y a deux élèves qui donnent les responsabilités de chaque élèves (exemple : responsable du silence qui possède une clochette et qui doit la secouer lorsqu’il y a trop de bruit) pour la semaine. Pendant ce temps la maîtresse écrit la date sur un tableau numérique.

Tous les jours il y a un ou une élève qui est chargé de compter le nombre de personne qui mange à la cantine et doit l’indiquer sur la porte de la classe.

Une fois toutes les informations passées, un élève annonce le « mot du jour » puis la maîtresse l’écrit au tableau et demande à chacun ce que signifie le mot. Une fois que tout le monde à participer l’élève qui a énoncé le « mot du jour » lit également la définition. Ensuite sur la base du mot du jour elle leur demande d’autres mots et ils doivent deviner ce qu’ils signifient.

Ensuite la maîtresse met en place ces deux rituels qu’elle fait tous les jours, un rituel de français et un rituel de maths. Pour le rituel de français elle écrit la phrase avec le verbe non conjugué et leur demande de le conjuguer d’abord au présent et ensuite au passé composé sur leur cahier. Elle désigne ensuite un élève pour conjuguer le verbe sur le tableau numérique. Puis elle demande à chacun qui s’est trompé et les élèves l’avouent d’eux-mêmes. Pour le rituel de maths la maîtresse écrit une opération sur le tableau et tous les élèves doivent la réaliser sur leur cahier sauf un qui va la réaliser en même temps que les autres sur le tableau. Une fois que tout le monde a fini, la maîtresse demande à celui qui a réalisé l’opération sur le tableau de l’expliquer à haute voix.

Lorsque nous demandons à la maîtresse pourquoi elle réalise ces rituels et nous explique que ces rituels permettent aux élèves d’automatiser des compétences essentiels (calculer, conjuguer) vue depuis le début de l’année mais aussi les derniers apprentissages réalisés.

1. Thème de réflexion

Notre thème de réflexion va porter sur les classes ASH : intégration des élèves en situation de handicap.

L’école dans laquelle nous avons effectué notre stage comporte une classe de 12 élèves ULIS. Soit les élèves sont ensembles avec une institutrice soit ils sont dans leurs classes respectives de niveau.

Dès le lundi matin nous avons pris en charge la classe d’ULIS alors que nous n’étions pas au courant. Avant d’entamer la séance nous savions pas comment aborder la séance car nous n’y avons jamais été confronté. Finalement l’institutrice nous a donné la situation et nous a laissé animer la séance qui était d’une heure. Nous avons pu observer que si nos consignes ne sont pas claires et captivantes l’enfant ULIS décroche très rapidement. Au fur et à mesure de la séance nous avons pu analyser que les élèves avaient des comportements très distincts et qu’il fallait avoir une approche psychologique différente. Lors de moment d’échec certain élèves se sont mis à pleurer ou à s’isoler, il a donc été compliquer pour nous au début de gérer cette situation inhabituelle sans perdre le contrôle de la classe.

Pendant que nous animions la séance, l’institutrice était impliquée également dans la séance et nous ne la voyons pas trop comme une institutrice mais plus comme l’amie de l’enfant. C’est-à-dire en les motivants, en les taquinant.

Petit à petit avec l’évolution de la situation on a vu les différents comportements que pouvait avoir un enfant ULIS, en effet il y en a qui sont très calmes, ont un comportement presque irréprochable mais leur handicap provient plutôt de l’incompréhension des consignes tandis que pour d’autre leur gros problème vient de leur comportement qui est très impulsif et incontrôlé comme par exemple un enfant qui tape avec ses pieds et ses poings dans le mur suite à un échec.

 La seconde fois que nous avons eu la classe ULIS, elle était accompagné de la classe de CE2 pour une séance de relais. Nous nous attendions à faire cours seulement à la classe de CE2 et finalement la maîtresse d’ULIS nous a demandé si elle pouvait venir car les élèves étaient très agités en classe. Notre approche des consignes a dû être différents vu qu’il y a un plus grand nombre d’enfant (37 au lieu de 25), et le type de public était différent.

Pour les consignes nous avons préféré séparer la classe en deux, mais cette séparation a été fait dans la précipitation et nous avons laissé le groupe d’ULIS tous ensemble dans un même groupe. Ce qui a amené la consigne compliquée vu qu’il a fallu être plus précis dans les critères simples mais importants comme le passage du témoin.

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