Note de stage maison relais

Introduction :

L’ABEJ Coquerel « Centre Henri Vincent » situé à Villers-Cotterêts est composé de plusieurs services telles que : Le Centre de Réinsertion Social (CHRS), l’Accueil d’Urgence, les Appartements de Coordination Thérapeutique (ACT), l’Hébergement d’Urgence de Demandeur d’Asile (HUDA) et d’une Maison Relais où j’ai effectué mon stage.

Mes motivations en entrant en stage en maison relais ont été :

• De découvrir ce nouveau dispositif qu’est la Maison Relais.
• Le public et ses problématiques qui m’étaient inconnue ce qui m’a donné d’avantage l’envie de découvrir le travail d’accompagnement des professionnels dans la vie quotidienne.

Dans une première partie, je décrirais l’association et l’établissement afin de situer le contexte de mon stage.

Dans une deuxième partie, je détaillerai les missions de la maison relais, le public accueilli, le logement, l’équipe, ses financements et le cadre législatif.

Et pour finir, mon implication en tant que stagiaire monitrice éducatrice.

1. Description de l’association :

« Accueillir, protéger, aider, soigner et accompagner toute personne en besoin ou en difficultés au cours de sa vie, quelles que soient son origine, ses convictions ou sa religion ^[1]»

1. Historique.

L’association ABEJ Coquerel compte 600 salariés parmi son personnel du secteur social et médico-social.  Ils œuvrent à la prise en charge de l’enfance en danger, à l’accueil et l’accompagnement des personnes âgées, des personnes en situation d’handicap, en fin de vie et à l’insertion sociale d’adultes en difficulté.

L’association est fondée en 1868 sous le nom de RPC Coquerel qui prend son origine de « Réunion Protestante de Charité », et Coquerel vient du pasteur Athanase Coquerel.
En 1905, celle-ci adopte la forme juridique de la loi 1901 (association à but non lucratif) ;

En 2004, l’association prend le de nom d’ABEJ Coquerel par partenariat avec l’association ABEJ PICARDIE, celle-ci issus de l’association Baptiste pour l’Entraide et la Jeunesse de Picardie. Celle-ci fondée en 1945 par le pasteur Henri Vincent afin de prolonger l’action sociale en prenant en charge des orphelins dans une maison d’accueil à Trenel en Bretagne.

L’association Abej Coquerel n’a cessé de se développer depuis de nombreuses années. De plus, l’association vient de fusionner, elle vient de passer fondation depuis quelques mois seulement. L’association répond à de nombreux appels à projet comme par exemple l’accueil de demandeur d’asile.

1. Les missions de l’association

Les missions de l’ABEJ Coquerel sont :

• Accueillir, écouter, valoriser en respectant idées et sentiments parce que toute personne inestimable.
• Permettre à chacun d’exercer sa liberté d’homme.
• Agir pour que les personnes en difficulté sortent de l’exclusion, parce que chacune d’entre elles a droit à un avenir.
• Aller vers l’autre en joignant le geste à la parole.

1. Les missions de la maison relais  

Les missions de la Maison Relais se divisent en deux parties qui sont : l’accompagnement individuel et l’accompagnement collectif.

Les missions des professionnelles au niveau de l’accompagnement individuel :

Accueillir toute personne dans sa singularité, Lutter contre l’isolement des résidents, Ecouter, rassurer, Soutenir, Accompagner physiquement les résidents dans leurs démarches administratives ou médicaux, Aider aux actes de la vie quotidienne.

Les missions du professionnel au niveau de l’accompagnement collectif :

Instaurer un cadre sécurisant et serein au sein de la maison relais, Dynamiser l’esprit de groupe, médiation, Animer la vie quotidienne du collectif, des sorties…

Les missions ont pour but de donner un cadre à l’équipe, elle doit s’y appuyer pour effectuer son accompagnement. Les missions offrent à chaque personne d’être dans un lieu qui répond à ses attentes et ses projets.

1. Présentation de La Maison Relais

1. Présentation du public accueilli et procédure d’admission.

La maison relais accueille des personnes adultes mixtes, seules ou en couples ayant de faible ressource comme : l’ASS (Allocation de Solidarité Spécifique), le RSA (Revenu de Solidarité Active) ou la retraite. La majorité des personnes accueillis sont des hommes, 18 hommes et 5 femmes dont 2 couples.

La plupart des résidents ont entre 40 ans et 70 ans. Les plus jeunes ont entre 19 ans et 35 ans.

Le public de la pension de famille est en situation de précarité sociale, dont la situation administrative est toutefois stabilisée. Il présente une incapacité à vivre seul, à se prendre en charge au quotidien. Une vie classique dans un appartement ordinaire semble trop difficile à assumer, chacun pour des raisons différentes.

C’est une population hétéroclite dans la mesure où chaque histoire de vie étant unique, chaque problématique est différente.

Même si l’on rencontre des points communs, les mêmes maux ne se traduisent pas de la même manière et n’ont pas les mêmes effets. Leur point commun est sans aucun doute la détresse dans laquelle leur parcours de vie les a projetés, mais aussi le combat face aux méfaits d’une certaine forme de stigmatisation.

J’ai observé que la population accueillis rencontre divers problématiques psycho-sociales aux parcours de vie marqués par des ruptures et des difficultés relationnelles. Les problématiques souvent rencontrés en maison relais sont : l’isolement, la solitude, alcoolisme et la toxicomanie.

Anciens marginaux en rupture de lien social, leur problématique est souvent la santé, refus de se faire soigne et très une perte de repère.

Certains n’ont plus de famille ou rupture familiale avec un parcours de vie assez complexe.

Personne malade alcoolique buvant depuis un très jeune âge qui engendrent divers problèmes psychiatriques comme : Bipolarité, dépression, psychose…. J’ai constaté que certains résidents percevaient l’AAH (Allocation Adulte Handicapés), ils sont dans l’incapacité de retravailler dû à des problèmes de santé et d’autres ont une déficience intellectuelle légère. Certains ne savent ni lire, ni écrire et ont des difficultés de compréhension. Il n’y a pas de fin de prise en charge, un usager peut rester à vie en maison relais s’il le souhaite dans la limite d’une certaine autonomie. Les résidents sont orientés par le SIAO (Service Intégré Accueil et d’Orientation), celui-ci valide ou non son entré en Maison relais.

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