« Prise en charge des plaies chroniques par l’infirmier : état des lieux comparatifs des pratiques pédagogiques dans la formation initiale au niveau national et en Lorraine », Schuster Pierre
Mémoire : « Prise en charge des plaies chroniques par l’infirmier : état des lieux comparatifs des pratiques pédagogiques dans la formation initiale au niveau national et en Lorraine », Schuster Pierre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nininon • 5 Septembre 2022 • Mémoire • 1 616 Mots (7 Pages) • 518 Vues
Introduction :
Etudiante en soins infirmiers, dans le cadre de l’évaluation de l’unité 3.4.S4 « Initiation à la démarche de recherche », nous devons analyser un article.
L’article de recherche qui nous a été présenté s’intitule « Prise en charge des plaies chroniques par l’infirmier : état des lieux comparatifs des pratiques pédagogiques dans la formation initiale au niveau national et en Lorraine ». Il est paru en mars 2019, dans la recherche en soins infirmiers n°136 de la page 54 à la page 65. Il est rédigé par Schuster Pierre, infirmier, diplômé universitaire d’expertise en plaies et cicatrisation, cadre de santé formateur à l’institut de formation en soins infirmiers de Forbach en France.
Cet article porte sur la formation théorique et pratique de la prise en charge des plaies chroniques dans les IFSI à l’échelle national à l’échelle locale, plus précisément en Lorraine.
La formation actuelle sur la prise en charge des plaies chroniques dans les IFSI interroge l’auteur sur la dispensation des cours théoriques et pratiques sur le sujet dans les instituts de formation aux soins infirmiers, en effet aucune étude n’a été mené en France sur les moyens déployés par les IFSI. Pourtant les plaies chroniques est un domaine dans lequel l’infirmier exerce en grande partie dans le cadre de son rôle propre.
Dans un premier temps nous allons aborder la présentation de l’article de recherche, dans un second temps nous verrons l’identification et l’argumentation des différentes étapes de recherche, enfin dans la troisième partie nous parlerons de l’analyse et des résultats.
Développement :
Pour débuter, il convient de préciser que le développement de la prise en charge des plaies chroniques nécessite des compétences et connaissances scientifiques dans le traitement de celles-ci ainsi qu’une mise à jour régulière des bons pratiques du soin.
De plus dans ce domaine, l’infirmier exerce dans le cadre de son rôle propre, de ce fait, cela nécessite de la part des infirmiers d’être performants dans cette prise en charge mais également d’être à jour dans les dernières recommandations de bonnes pratiques.
Il existe des formations continues et des diplômes universitaires dans le cadre des plaies qui visent le développement de compétences. Dans cet article l’auteur s’interroge sur le contenu de la formation initiale au sein des instituts de formation en soins infirmiers de France. L’auteur remarque que peu d’études sont menées sur l’enseignement des plaies chroniques dans la formation initiale des étudiants d’IFSI de France et d’Europe.
Face à ce constat l’auteur se demande s’il y a suffisamment de propositions de formation spécifique à la prise en charge des plaies chroniques au sein des IFSI de France ?
J’ai pu relever plusieurs concepts. Pour commencer j’ai relevé le concept de la palie chronique « la plaie chronique regroupe les escarres, les ulcères veineux, les ulcères artériels ainsi que les plaies neuropathiques liées au diabète ». De plus le terme chronique implique le fait que ces plaies ne présentent aucune tendance à la cicatrisation après 4 à 6 semaines d’évolution. La prise en charge de ses plaies représente un coût.
Ensuite, j’ai relevé le concept du rôle infirmier. L’exercice de la profession d’infirmier est régi par 3 textes législatifs complémentaires, dans un premier temps nous avons le code de déontologie du 25 novembre 2016. Nous avons dans un second temps le référentiel de compétences et pour finir nous avons le décret de compétences.
Nous avons l’article R 4311-5 du décret 2004-802 « Dans le cadre de son rôle propre, l’infirmier ou l’infirmière accomplit les actes ou dispense les soins suivants visant à identifier les risques et à assurer le confort et la sécurité de la personne et de son environnement et comprenant son information et celle de son entourage : Réalisation, surveillance et renouvellement des pansements non médicamenteux ; prévention et soins d’escarres ; soins et surveillance d’ulcères cutanés chroniques… ».
Concernant la formation initiale en soins infirmiers, celle-ci est régie par le référentiel de formation au sein duquel l’enseignement aux plaies chroniques est réparti dans différentes unités d’enseignements dont principalement l’unité « défaillances organiques et processus dégénératifs » qui est l’unité d’enseignement 2.7 semestre 4. Avec cette unité d’enseignement les différentes pathologies ne sont pas explicitement figurées dans le référentiel de formation, ce qui laisse l’autonomie aux instituts de formation en soins infirmiers de traiter les pathologies. De plus l’enseignement sur les plaies chroniques n’est pas commun à tous les instituts de formation aux soins infirmiers de France, c’est de la que se crée des inégalités au niveau des formation, ce qui met en jeux le savoir-faire et savoir-être des infirmiers ce qui entraine une inégalité dans la prise en charge des patients.
Enfin j’ai repéré le concept de détersion : « dans un premier temps scarifier, puis en débarrasser l’albédo (peau blanche située entre la pulpe et l’écorce) avec la pince et la curette comme s’il s’agissait de fibrine et enfin découper méticuleusement la fine peau entourant la pulpe (sans la percer), de la même manière que l’on découperait le toit d’une phlyctène ».
La problématique de l’auteur est : « quels moyens, les cadres de santé en formateurs, déploient-ils pour garantir un enseignement pertinent et exhaustif dans le domaine des plaies chroniques en formation initiale ? »
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