Au métier d'auxiliaire de vie sociale dans
Étude de cas : Au métier d'auxiliaire de vie sociale dans. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar isa42390 • 5 Avril 2016 • Étude de cas • 1 251 Mots (6 Pages) • 1 932 Vues
Je me présente, je suis Mademoiselle Fraisse Isabelle, j'ai choisis de me former au métier d'auxiliaire de vie sociale dans le but d'apporter une aide et un soutien aux personnes fragilisé, handicapés et souvent isolés.
Dans le cadre du DF3 les objectifs étaient d’établir un projet accompagnement dans la vie sociale et relationnelle.
J'effectue mon stage au sein de l'association Lucien Bonnafé qui est un Groupe d'entraide Mutuel destiné à accueillir des personnes atteintes de maladies psychiques.
C'est grâce au médecin psychiatre Lucien Bonnafé qui a inventé la psychologie de secteur afin que les patients atteins de maladies psychiques ne soit pas tous enfermé. Grâce aussi à l'arrivé des médicaments qui « soigne » et stabilise les symptômes des troubles associés au différentes maladies.
J'ai d'abord parlé à R qui est le coordinateur du GEM en lui expliquant que durant mon stage j'allais devoir écrire un rapport en lien avec une personne choisie dans le but de créer un accompagnement dans un projet ou une situation choisie avec elle.
Après une semaine d'observation et avec son accord j'ai choisi de vous présenter Laurent.
Je l'ai d’abord observé pendant une semaine, et avoir pris connaissance de quel maladies il souffrait je me suis intéressé à lui car sa personnalité ne laissait transparente aucune souffrance et je me demandais même pourquoi il venait au GEM.
L’équipe du GEM trouvait intéressant que je me penche sur les problématiques qu'il pouvait rencontrer.
En effet L est un ancien toxicomane qui après plus de 20 ans de combat contre ses addictions, plusieurs cure de désintoxication s'en ai sorti grâce à un soutien psychologique mais surtout sa rage de vivre! Il parle librement de son parcours mais n’évoque jamais son ressenti.
C'est un bel homme très cultivé qui s'intéresse à tout . Il me raconte que c'est à la suite d'une mauvaise rencontre que tout « bascule » ses parents l'ayant placé en internat suite à une adolescence un peu « rebelle » il commence à fumer des joints puis tout s’enchaîne.
J'avais envie d'essayer , j’étais en rupture avec mes parents, je leur en voulais de m'avoir mis en internat, alors j'ai goûté et j'ai aimé m'avoue L . D 'abord le cannabis puis les champignons hallucinogène, les extasie...
Depuis L est sorti de ce cercle infernal, il prend un traitement lourd certes mais ne touche plus à aucune drogue depuis 5 ans. Il vient à l’association pour boire un café et converser avec l’équipe ou les autres adhérents mais ne veut participer à aucune activités proposés.
Il voit très peu ces parents avec qui il n'a jamais vraiment réussi à renouer contact, il m'avoue qu'il se sent souvent seul et souffre de son isolement.
J'avais constaté qu'il observait beaucoup les autres adhérent lors de l'activité art plastique mais restait en retrait. Je lui ai demandé porquoi il ne voulait pas participer mais il me disait ne pas être intérréssé...
« Et toi tu sais ce que c'est d'avoir des enfants » me lâche t-elle comme sa tout à coup !
A se moment là je comprends que pour tisser une relation de confiance je dois moi aussi me livrer un petit peu à elle, afin de la rompre de son isolement.
« Oui je suis maman de deux enfants que j'élève seule aussi.. Mais si je suis là ce n'ai pas pour parler de moi mais plutôt essayer de t'aider si tu le veux bien. L’équipe a constaté que tu t'isole de plus en plus voudrais tu m'en parler ?»
L m'explique qu'elle aimerai retrouver l'amour mais qu'elle se sent mal dans son corps et laide. Elle m’explique que parfois elle n'a même plus envie de prendre sa douche et s’apprêter. Elle se consacre essentiellement à sa fille et s'est totalement mis de côtés ses derniers temps.
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