Auxiliaire De Vie Sociale

I) Présentation de la personne, situation ( contexte socio-culturel ).

Madame P. à 71 ans, elle habite seule dans un appartement ( Chambre, salle de bain, toilette et salon-cuisine ). Madame P est en GIR 4, elle touche l'APA et reçoit une aide à domicile de 1h30 à 2h par jours ( Ma tutrice et moi lui rendons visite le lundi, mardi et vendredi de 12h à 13h30 ou de 12h à 14h ), à celà s'ajoute une visite infirmière ( Une par jours ) afin de l'aide à la prise de médicament ( Madame P. est diabétique ) ou à la toilette quand madame P se sent fatiguée et a besoin d'aide. Elle est également suivie par un médecin et un psychiatre. Madame P. est une dame catholique, très croyante et d'origine pieds-noir. Elle a un fils avec qui elle a peut de contact ( Habite sur Paris ) et est divorcée depuis 20 ans ( Je ne sais rien sur son mari ). Ce divorce a été un choc pour Madame P. et l'a fait tombée en dépression ainsi que crééer chez elle une forme de boulimie. Madame P. boit beaucoup de café, ce qui l'empêche de dormir convenablement et l'état de fatigue lui coupe toutes envies d'activitées et l'inactivité ne fait qu'acroitre son manque d'estime d'elle même. Madame P. est une dame qui a un grand besoin d'attention, il lui est déjà arrivé de parler de suicide et d'avoir fait des séjours à l'hôpital à cause de fortes crises d'angoisses. Madame P. n'ose pas sortir de chez elle, elle n'en trouve pas la motivation et l'inconnu lui fait peur, elle a également une alimentation désordonné, elle se lève entre 10 et 11h et se prépare au levé un plat de semoule, riz ou pâtes en trop grande quantité qu'elle ne finit pas et qu'elle uttilise en repas du soir. Lorsque l'AVS et moi même arrivons chez elle, elle est déjà en train de manger et il ne nous reste qu'a faire le ménage chez elle. Quand l'AVS propose de faire le repas du soir, elle répond à la négative en affirmant qu'il lui reste des pâtes, semoule, riz et qu'elle le mangera le soir même. Il lui arrive également de ne se nourrir que de biscuits aux sésames ou bien de biscottes. C'est ma tutrice et moi même qui nous chargeons de faire les comissions de madame P., nous essayons de lui proposer d'autres plats que les éternels plats de féculents et biscuits et biscottes mais souvent sans succés, parfois elle accepte de prendre quelques tomates cerises ou bien une buchette de fromage de chèvre mais rarement plus.

Madame P. est une personne qui ne se confie pas facilement, lorsque j'essaye d'entamer une conversation avec elle, elle coupe toujours court à celle çi, reste évasive, donne des réponses courtes qui ne laisses place qu'a peu de forme de dialogues, c'est en grande partie grâce à ma tutrice que je connais un peu le passé et les gouts de madame P.

II) Justification de l'activité proposée.

Ma première idée fut de proposer à Madame Piscini de sortir un peu de chez elle et de faire les courses avec nous dans le but de voir les aliments proposés par l'épicerie où nous allons faire les comissions pour elle habituellement. Le but ici est de faire sortir madame Piscini de chez elle, lui faire reprendre contact avec le monde extérieur, peut-être créer des rencontre et une forme de lien social ( ne serai ce qu'avec l'épicier ) et peut-être créer de nouvelles envies culinaires, qu'elle puisse retrouver une forme de plaisir à manger et à cuisiner des plâts plus élaborés.

Madame P. semblait au premier abord réticente à l'idée. Elle avait peur que des personnes dehors s'en prennent à elle, qu'on l'agresse, qu'on la vole. Je la rassure et lui dit que ma tutrice et moi serions là pour l'accompagner et qu'elle ne risquait rien avec nous. Madame P. accepte du bout des lèvres "On verra" me dit elle. Je lui donne donc rendez vous le jours suivant pour faire des courses avec nous.

Malheureusement le mardi, Madame P. n'a pas la motivation pour sortir. Elle me dit qu'elle est "fatiguée et que de toute façon elle a déjà assez à mangé chez elle". Ma tutrice avait déjà proposé ce genre d'activité par le passé, sans succés, elle me conseille de ne pas insister afin que madame Piscini ne se ferme pas totalement à la conversation et de tenter une nouvelle approche.

Me souvenant que madame P. est chrétienne je lui propose d'acheter du poisson pour le vendredi pour accompagner son riz. L'idée semble lui plaire, elle me donne son accord. Je lui demande quel type de poisson et si nous prennons d'autres aliments pour accompaner le plat ( sauces, épices, etc... ). Madame P. me dit que le poisson et le riz suffirons, et que de toute façon il ne faut pas qu'elle dépasse son budget ( de 30 euros par semaines pour les comissions ), je propose de n'acheter que trois paquets de biscuits au lieux de six pour réduire le budget. Elle refuse mais je lui propose d'acheter quelques carrottes, tomates, courgettes et poix chiches afin de lui faire un couscous végétarien le lundi suivant afin d'accompagner sa semoule. Madame P. me dit qu'elle ne voit

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