Ads hygiène
Étude de cas : Ads hygiène. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Falol • 2 Septembre 2020 • Étude de cas • 936 Mots (4 Pages) • 784 Vues
Introduction :
Dans le cadre de ma formation j’ai pu effectuer un premier stage en EHPAD[1],dans une résidence située à Paris dans le XIX arrondissement. Cette résidence accueille une centaine de résidents dont la tranche d’âge varie entre 60 et 105 ans. Elle est constituée de personne autonome. Semi-valide dépendante, désorientée, atteinte de la maladie d’Alzheimer ainsi que de la maladie de Parkinson. Le personnel soignant est composé d’une directrice, d’une infirmière coordinatrice, de quatre infirmières, de neuf aides-soignantes, d’une psychologue, d’une psychomotricienne et d’un médecin. Cette résidence comporte trois étages de 28 chambres chacun. La situation que j’ai choisi de vous présenter, met en avant des précautions standard comme l’hygiène des mains durant l’entretien journalier de la chambre d’un patient. Pour construire ce travail j’ai dans un premier temps effectué une description de la situation, une analyse, un questionnement et pour finir une conclusion.
Description de la situation :
Mr C., âgé de 88 ans, a été admis dans la résidence le 06 juin 2017 à la suite d’un maintien au domicile difficile. Mr C. est atteint de trouble mnésique et d’un cancer de la prostate non traitée, il est autonome mais a besoin d’aide pour la toilette et l’habillage.
Après avoir fini la toilette et l’habillage de Mr C., je sors de la chambre, jette la poubelle dans le chariot qui se situe dans le couloir et effectue une friction hydro-alcoolique de 30 secondes en 7 étapes. Je croise l’aide-soignante qui vient de finir une toilette complète, elle jette la poubelle, retire, jette ses gants et effectue une friction hydro-alcoolique de 30 secondes en 7 étapes. Elle m’explique qu’afin d’éviter la propagation des germes dans l’environnement du patient, nous devons effectuer l’entretien de la chambre au moins une fois par jour. Elle effile des gants, prend une lavette sur le chariot, entre dans la chambre de Mr C. qui lui, est assis sur le fauteuil, elle applique le produit sur la lavette, désinfecte la tête du lit, les barrières du lit, l’adaptable, les poignées de porte de la fenêtre et la sonnette. Elle sort de la chambre avec ses gants, pose la lavette sur le chariot, retire et jette ses gants, enfile une autre paire de gants et reprend la lavette qu’elle vient d’utiliser.
Elle entre chez le voisin de Mr C., et effectue les mêmes actions. En sortant elle jette la lavette dans le chariot de linge sale, retire, jette ses gants et va dans le poste de soin pour réaliser ses transmissions.
Analyse de la situation :
Grâce à cette situation j’ai pu relever plusieurs éléments non conformes aux règles d’hygiène.
« Elle sort de la chambre avec ses gants, pose la lavette sur le chariot. »
Selon l’OMS, les gants doivent être retirés et jeter dès la fin du soin, avant même de toucher l’environnement. Le fait que l’aide-soignante garde les gants en sortant, touche la poignée de porte et pose la lavette sur le chariot risque de provoquer une transmission manuportée de germe important.
« Jette ses gants, enfile une autre paire. »
Selon l’OMS, le port de gant ne modifie en rien les indications de l’hygiène des mains et ne substitue pas à la pratique de l’hygiène des mains par la friction hydro-alcoolique. L’usage des gants permet de prévenir de manière efficace la contamination et la transmission d’agents pathogènes à deux conditions : qu’il soit utilisé de manière appropriée et que l’hygiène des mains soit toujours réalisée au moment opportun par une friction hydro-alcoolique conforme. L’hygiène des mains est indispensable avant le port des gants et à chaque retrait.
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