PROBLEMATIQUE,THEMATQUE ET SOLUTION

PROBLEMATQUE, THEMATIQUE ET SOLUTON

THEME : LA PERTE DES VALEURS ET LA CRISE DE LA JEUNESSE

QUESTION : comment lutter contre la perte des valeurs et la crise de la jeunesse

• ETAT DE CONNAISSANCE SUR LE THEME :

Le thème portant sur la perte des valeurs et la crise de la jeunesse figure parmi les plus exploités par de nombreux écrivains européens et africains. Nous avons ainsi à notre tour choisi de l’appréhende à travers des romans africains de formation, tels que : AVENTURE AMBIGÜE de CHEIKH AHMIDOU KANE, NINI LA MULATRESSE d’ABDOULAYE SADJI et UNE SI LONGUE LETTRE de MARIAMA BA.

C’est dans ce sens que l’on se pose ces différentes questions à savoir : pourquoi le choix de ce thème ?

Pourquoi l’étude de ces trois (3) romans ?

Quant-entend- on –nous par le respect des valeurs, normes et modèles de comportements communautaires ?

Comment faire pour sensibiliser aux risques liés à l’ouverture à d’autres cultures ?

PERTINENCE DU THEME :

Le phénomène n’est pas nouveau, mais il a pris une telle ampleur ces dernières années qu’il devient chaque jour un peu plus, un problème de société.

L’aventure ambigüe, Nini la mulâtresse et Une si longue lettre ; parce qu’en égard du thème choisi, ces romans révèlent justement le phénomène de l’acculturation ou d’assimilation, de la perversion des mœurs entre autres.

Dans l’aventure ambigüe le héros Samba Diallo qui ne réussit pas à créer un nouvel équilibre entre les valeurs de l’Afrique traditionaliste et de l’Europe technicienne mourra désespéré. De même que dans Nini la mulâtresse, c’est le portait de l’être physiquement et moralement hybride qui dans l’inconscience de ses récits les plus spontanées cherche à s’élever au-dessus d’une humanité qu’il considère comme inférieure, mais à laquelle un destin le lie inexorablement.

Dans Une Si Longue Lettre, l’auteur met l’accent sur les valeurs traditionnelles et modernes qui sont conçues comme des règles de conduites sociales et intellectuelles qui président la formation et la personnalité de l’homme.

OBJECTIFS DE RECHERCHE :

• Le respect des valeurs, normes et modèles de comportements communautaires.
• Comprendre et maîtriser la culture de l’autre.

CHAPITRE // : CADRE ANALYTIQUE

DEFINITION DES CONCEPTS :

CRISE DES VALEURS :

Par valeur, il faut entendre tout fait social ou de culture qui est conforme à la raison. Contre-valeur jadis jugées comme des tares érigées en principe (manque de prohibition, de morale, d’éthique, culte, médiocrité et d’opportunisme).

La Jeunesse :

La jeunesse peut être définie comme symbole de richesse, de développement et de

Dynamisme. D’autre part aussi comme l’espoir d’une future génération qui va assurer la relève d’une société.

Perte :

Fait d’être momentanément ou définitivement, en partie ou totalement, d’une chose ou d’une qualité dont on avait la jouissance ou la pression (exemple …)

FORMULATION DES HYPOTHESES :

1. Le respect des valeurs, normes et modèles de comportements communautaires d’une part,

1. Et d’autre part une sensibilité liée aux risques à l’ouverture à d’autres cultures permettant de lutter contre la perte des valeurs et la crise de la jeunesse.

DETERMINATION DES VARIABLES DE L’ETUDE :

• LA VARIABLE INDEPENDANTE : Le respect des valeurs, normes et modèles de comportements communautaires d’une part ;

• LA VARIABLE DEPENDANTE : Une sensibilité liée aux risques à l’ouverture à d’autres

Cultures, permettant de lutter contre la perte des valeurs et la crise de la jeunesse d’autre part.

/ - PREMIERES HYPOTHESE DE TRAVAIL :

  LES CAUSES DE LA PERTE DES VALEURS ET DE LA CRISE DE LA JEUNESSE

La jeunesse constitue la beauté de la fierté d’un peuple, mais de nos jours, cette affirmation ne colle plus à la réalité quotidienne. Puisque les jeunes considérés comme l’espoir du Sénégal, du moment qu’ils constituent les acteurs  principaux de développement économique, social et industriel, se sont métamorphosés pour emprunter le mauvais chemin. Dès lors, il s’avère nécessaire de s’interroger sur les symptômes dont souffre cette classe d’âge.

Parmi ces symptômes nous avons d’abord :

• L’indiscipline de la jeunesse :

Les jeunes ont perdu la notion de discipline. Ils ne savent plus s’exprimer à part nous servir un ramassis d’insultes et de mots blessants. Ils font les lois et règlements de ce pays et éprouvent un mépris et un manque de tolérance envers le troisième âge.

Ensuite, l’autre céphalée dont souffre cette jeunesse est les faits et gestes de tous les jours qui sont largement révélateur d’une incivilité caractérisée par la triste vérité .celle-ci ressort d’un bref clin d’œuf sur l’environnement immédiat : service publique, hôpitaux, transport en commun …, combien de fois à une seule journée, voit-on un chauffeur de transport en  commun ou de taxi   forcer un feu tricolore, ou s’adonner à une course à la mort ? craignant plus d’être arrêté par un agent de la circulation et de perdre de la clientèle, que de passer sur un piéton ! A cela s’ajoute les surcharges des Cars rapides et Ndiaga Ndiaye qui restent  le maître mot avec la complicité des usagés eux-mêmes ! Aucune règle, aucune directive à part celle du chauffeur ou de l’apprentie n’est respecté. Chacun n’en fait qu’à sa tête et se suffit à lui-même.

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