Amélie et la vision du monde du travail japonais

Amélie tourne en dérision le monde du travail japonais. Pour commencer, elle se moque du vice-président de l’entreprise japonaise pour laquelle elle travaille, M. Omochi. Premièrement, nous pouvons voir qu’elle fait un parallèle entre le diable, un ogre et M. Omochi. : « […] et le vice-président était le diable. » (p.73). Amélie le compare à un diable parce qu’il lui fait du mal à-elle avec ses paroles et il l’effraie. Aussi, elle le compare à un ogre à cause de sa taille. : « […] d’une voix d’ogre réclamant son déjeuner : » (p.89). Elle le décrit comme un obèse et une grosse personne. Deuxièmement, Nothomb présente sa supérieure, Mlle Mori, et son association avec celle-ci avec des pensées et des termes érotiques. Ici, nous pouvons voir le champ lexical de l’érotisme : « nue » (p.66), « enlace » (p.67), « elle jouissait » (p.128) et « assouvissement » (p.129). L’auteur montre un peu d’érotisme ce qui donne une petite bouffé de comique, mais qui devrait être contrait puisque Mlle Mori est son cadre. En employant alors le comique, elle rend absurde le personnage de Mlle Mori. Troisièmement, Amélie ridiculise le processus de l’entreprise japonaise. Elle emploie l’hyperbole et l’euphémisme en désignant ses différentes besognes extravagantes : « gammes épistolaires » (p.13), « carrières prometteuses » (p.26), « vocation » (p.26), « gloire » (p.28), « promotion » (p.106) et « nomination » (p.107). Elle traite avec irrespect le fonctionnement de l’entreprise vu que les importants cadres lui délèguent des corvées pour lesquelles, Amélie est surqualifiée et considère illogique de ne pas employer ses compétences. Ainsi, Amélie-san, méprise le monde du travail en se moquant des cadres supérieurs et de l’entreprise.

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