Rapport de stage Centre de Loisirs

Rapport de stage

Centre de Loisirs

Été 2020

Introduction

Ce CDD est d’une durée de 8 semaines, du 6 Juillet au 28 Août 2020, ce qui permet la réalisation d’un projet. L’enjeu principal de ce stage est d’avoir l’occasion d’une pratique professionnelle en tant qu’animateur.

Je réalise ce stage au sein d’une collectivité, en tant qu’adjoint en animation. Ce stage permet d’élargir mon champ d’expérience et ainsi de découvrir un des secteurs d’intervention de l’animateur social et socioculturel. Pour obtenir ce stage, j’ai envoyé une lettre de motivation accompagnée de mon curriculum vitae à la Mairie de Dijon.

J’ai réalisé ce stage dans deux centres de loisirs différents, le premier se situait 35 place Emile Zola Dijon et le second 15 Rue de la République.

Les missions que l’on m’a proposées m’ont semblée intéressantes, donc j’ai accepté de réaliser ce CDD. Mes horaires changeaient chaque semaine, je travaillais du lundi au vendredi, avec l’éventualité de chômer lorsque les effectifs le permettaient.

Présentation de l’entreprise et fonction exercée  

Le Service Éducation Jeunesse et Sport De Dijon se donne 3 grandes missions : impliquer, fédérer et faciliter. Le dispositif que la ville de Dijon a mis en place, afin d’agir efficacement en faveur de la jeunesse et afin de pouvoir être fidèle à sa devise : « impliquer, fédérer et faciliter », est le Contrat Éducatif Local (CEL). Son objectif est de mettre en cohérence les différents temps de la vie de l’enfant. Il s’adresse aux enfants scolarisés de la maternelle au collège (3 à 16 ans), il est mis en place pour une durée de 3 ans. D’une part les enjeux sont de rechercher un meilleur équilibre entre le temps scolaire, le temps périscolaire (juste avant et juste après l’école, le temps du midi et le mercredi après-midi) et le temps extrascolaire (soirées, week-end, vacances scolaires). D’autre part, il s’agit d’agir de façon cohérente au niveau des financements.

Les activités soutenues sont autour du développement de l’inventivité et de la curiosité, de l’apprentissage de la vie collective, de l’amélioration des résultats scolaires, du développement de la communication, notamment avec les nouvelles technologies de l’information. Elles sont de nature à sensibiliser aux pratiques artistiques et culturelles et à développer la créativité. En 2005, la ville a ainsi établi avec ses partenaires associatifs et institutionnels un Projet Éducatif Global (PEG) afin d’avoir une vision globale de son action en matière d’éducation. Sa volonté est d’améliorer les conditions d’accueil des jeunes enfants, de prendre conscience de l’importance de chaque temps de l’enfant dans son développement.

Les objectifs éducatifs sont d’une part de faciliter, d’impliquer et de fédérer. Pour y répondre, de nombreuses actions ont été mises en place : l’accueil des petits, la vie scolaire et en dehors de l’école. Par exemple, en 2005, au sein de la Maison d’enfants, la mise en place d’un atelier musical en partenariat avec l’École Nationale de Musique et de Danse, le fait d’échanger avec le foyer des personnes âgées et de faire des actions avec la médiathèque ont été facilitées. Pour l’année 2006, les personnes responsables de l’accueil des petits se réuniront pour réfléchir à l’amélioration de l’accueil au CLSH du Chambon et à établir une passerelle entre la maison des enfants et le CLSH. Ces dernières actions étaient dans le but de fédérer et d’impliquer. D’autre part, afin que les jeunes puissent travailler dans des conditions de travail adaptées aux exigences de la pédagogie moderne scolaire, chaque année, des travaux seront réalisés dans les écoles. En dehors de l’école, le but est de faciliter l’accès à la culture, aux loisirs et aux sports. Cela se passe dans les activités de l’animateur, où des ateliers de découvertes sont proposés. Pendant les vacances, une plaquette de présentation de activités sport et loisirs a été présentée. Cette dernière est jointe en Annexe. Au niveau de la vie associative, il y a un soutien aux associations au niveau des équipements et du budget (subventions accordées). Les intervenants sports ou activités manuelles ont également été l’occasion de fédérer des personnes, de les impliquer dans ce Projet Éducatif Local.

C’est un centre de loisirs municipal sans hébergement. Il pratique en conséquence une politique tarifaire en fonction des revenus des parents et des aides de la CAF (quotient familial). C’est un lieu qui a un grand potentiel. Il accueille parfois jusqu’à 130 enfants lors des mercredis, les petites vacances et des grandes vacances d’été.

Le centre de loisirs accueille les enfants de 3 à 15 ans, par groupes d’âges. Les 3-4 ans, les 5-6 ans, les 7-8 ans, les 9 et plus. Les animateurs sont pour les mercredis des employées municipales ATSEM ou Agents d’entretien ayant le BAFA ou le Cap Petite Enfance. Pour les petites vacances, en raison d’un nombre d’enfants plus important, des animateurs BAFA sont recrutés. En priorité les animateurs retenus sont ceux qui ont déjà travaillé les années avant ou bien ceux habitants la ville de Dijon (centre de loisirs municipal).

Ainsi, j’ai eu l’occasion d’observer le fonctionnement du centre de loisirs et j’ai pu faire une journée type :

Les principaux changements liés au COVID-19

• Les activités devaient être organisées par petits groupes de 12 enfants maximum. Les groupes devaient être constitués pour toute la durée de la période d’accueil. De plus il nous était impossible de faire des activités en communs avec d’autres       groupes.

• Le programme d’activités que nous avions proposé devait tenir compte de la distanciation sociale et des gestes barrières. Chaque activité proposée doit faire l’objet d’une évaluation préalable et d’une adaptation au regard de ces règles.

• Lors d’échanges de livres, ballons, jouets, crayons etc. le lavage des mains était impératif ainsi que la désinfection du matériel avant et après l’activité de façon à limiter les risques de contamination.

• Les activités, y compris celles se déroulant en plein air, étaient organisées dans l’enceinte ou à proximité immédiate du bâtiment qui reçoit les enfants. On ne pouvait pas rassembler plus de 10 personnes durant les activités organisées à l’extérieur de l’enceinte de l’accueil encadrants compris.

• Les sorties à proximité du lieu d’accueil étaient autorisées dans les bibliothèques, petits musées, parcs et jardins qui seraient ouverts.

• Les intervenants qui animaient ponctuellement au sein de l’accueil notamment pour la mise en place d’activités culturelles, physiques et sportives devaient eux aussi respecter ces règles de distanciation sociale et des gestes barrières.

Il était donc conseillé d’utiliser au maximum l’espace intérieur disponible et multiplier les activités extérieures et les sorties.

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