Les relations avec les pairs
Fiche : Les relations avec les pairs. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lubenevenute • 24 Mars 2021 • Fiche • 4 466 Mots (18 Pages) • 713 Vues
Les relations avec les pairs - Cours 7
Définitions et mesures
Historiquement, on a toujours reconnu l’importance de l’amitié et des relations pour la vie et l’adaptation. – Les anciens philosophes, la Bible, Confucius, etc.
Moreno (1934) L’autre psychiatre viennois… – Exposé sur l’importance des relations dans une perspective d’adaptation évolutionnaire.
Prenait ses distances avec la perspective psychologique que seuls les processus internes et psychiques étaient pertinents à la compréhension du comportement humain.
Comme pour les domaines du tempérament et de l’attachement, les idées de Moreno se situaient en contraste avec les idées dominante de l’époque, psychanalytiques et behavioristes. Pour comprendre le développement psychologique, surtout chez les enfants, il était pertinent de comprendre le contexte et le rôle que pouvait jouer les relations interpersonnelles.
« Who shall survive? » publié en 1934…
– Tentatives d’intégration des études de l’époque sur le jeu de l’enfant et sur les amitiés.
Comment évaluer et quantifier l’intégration sociale, l’amitié, le rejet sociale, etc?
Définition:
– Les relations entre les pairs concernent la capacité d’un individu d’être en relation avec les autres individus de son environnement, de ses environnements.
– Définition varie selon si l’on considère différentes dimensions des relations entre pairs:
- Amitié, popularité, ennemi, rejet, acception, perception de « compétence ».
- Liens avec l’adaptation, les troubles psychologiques de l’enfance et le tempérament aussi.
Cowan et al. 1973.
- Les évaluations par les pairs durant l’adolescence prédisent mieux l’adaptation à l’âge adulte que les évaluations des adultes eux mêmes.
La sociométrie:
– Une des grandes contributions de Moreno concerne la stratégie développée pour évaluer l’acceptation et le rejet par les pairs – la sociometrie.
– Avantages de demander à des pairs des informations:
- a) source indépendante d’infos.
- b) fondée sur de nombreuses observations. Les pairs connaissent bien la personne qui est évaluée, tandis qu’un observateur externe peut plus facilement se tromper.
A la base, Moreno s’intéresse aux sociogrammes: Qui est ami avec qui dans un groupe, afin de mieux comprendre la cohésion du groupe. Avec la dynamique du groupe qui Moreno était préoccupe.
Cette approche ressemble maintenant à certaines évaluations réalisées dans le cadre organisationnelle.
Cependant, la plupart de la recherche sur les enfants et le développement s’est arrêtée à l’individu. Quels sont les corrélats de l’acceptation/rejet avec d’autres aspects du développement? Répondre à cette question pouvait donner des pistes quant aux rôles des relations sociales dans le développement de l’enfant.
La sociométrie Implique le calcul, à partir de différentes méthodes dans lesquels on demande aux individus (enfants) de dire qui il/elle préfère/ne préfère pas dans leur environnement.
– Le contenu spécifique des mesures dépend du concept et de contexte précis qu’on aborde (amitié, popularité, etc.).
– Moreno proposait 3 dimensions aux relations entre les pairs: Attraction (positive), rejet (négative) et indifférence (neutre). La plupart des travaux ont porté sur les deux premières à l’exclusion de la troisième.
– Ces trois dimensions peuvent être vues comme étant exclusive ou comme faisant partie de concepts inter reliés.
– Enfin, Moreno proposait qu’on puisse aborder la question selon deux perspectives: Comment l’individu perçoit les autres, ou comment les autres perçoivent l’individu. La vaste majorité des travaux abordent cette seconde perspective.
Il y a 2 grandes approches à l’évaluation sociométrique: Les méthodes par nomination et la mesure par l’évaluation subjective
1. Les méthodes par nomination. – Demande aux enfants de nommer des personnes préférées/moins préférées dans l’environnement en question.
– « Qui sont les personnes avec qui tu aimes jouer? N’aimes pas jouer? » – Cette approche permet de quantifier l’acceptation et le rejet des enfants sur la base du nombre de fois qu’ils sont nommés par un groupe. Tomar cuidado para nao rotular a criança, pq existe a interação na sala e os enfants falam entre si. L’impact sur le développement.
– Le contexte et la spécificité de la question est important à considérer. Il est possible qu’un enfant veuille travailler avec un enfant pour des activités en classe, mais jouer avec d’autres enfants à la maison.
– Il est également possible que la mémoire de l’enfant lui joue des tours, on présente donc les noms des personnes. Or, est-ce qu’on devrait présenter toutes les personnes à l’enfant?
Un des débats dans cette approche à la sociométrie concerne la manière de concevoir l’acceptation et le rejet. – S’agit-il d’une dimension ou de deux? Pouvons-nous ne pas être acceptés tout en étant pas rejeté? Pouvons-nous être accepté et rejeté en même temps?
Présentement, on perçoit ces deux dimensions comme étant indépendantes, ce qui donne lieu à 4 grandes catégories d’enfants sur le plan des relations entre pairs (Gronlund, 1959).
- – Accepté
- – Rejeté
- – Ni accepté ou rejeté (indifférence? Négligé?
- – Accepté et Rejeté (statut controversé)
Psychométrique est le domaine prédominante
L’impact social et la préférence sociale (Peery, 1979).
– L’idée que la visibilité d’une personne pouvait créer de l’acceptation et du rejet, mais pas nécessairement de la préférence.
- Impact = acceptation + rejet
- Préférence = acceptation - rejet
Peery poursuit pour identifier des catégories sur la base de ces deux distinctions:
- Populaire: + impact; + préférence
- Rejeté: + impact; - préférence
- Amical: - impact
- Première catégorisation qui reflétait les trois catégories de Moreno (attraction; rejet; indifférence).
Mesures
La question d’utiliser des scores continues vs des probabilités d’acceptation et de rejet.
– Terry & Coie, 1991
- 12 - 13% des jeunes du primaire perçues comme étant populaire.
- 12 - 13% rejetés.
- 6 - 7% négligés. neutre
- 58 - 60% dans la moyenne.
- La distribution des deux concepts principaux (acceptation et rejet) suit la courbe normale.
Mesures
Maassen et al. (1997; 2000).
– Au niveau de l’individu, est-ce que l’acceptation et le rejet fonctionne de la même façon qu’au niveau des groupes de personnes?
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