Les femmes et la publicité
Étude de cas : Les femmes et la publicité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar elias222 • 23 Avril 2021 • Étude de cas • 1 130 Mots (5 Pages) • 361 Vues
EPREUVE CULTURE GENERAL : SYNTHESE DE DOCUMENTS
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STASSEN ELIAS 1ère NDRC AFOREM
Durant ces dernières années, des décès de mannequins dû à des problèmes de mal nutrition ont fait l’objet d’actualité et ont choqué l’opinion public. Cela a permis de dénoncer un problème plus général qui est l’image publique de la femme dans nos sociétés.
Ce corpus traite en effet du lien entre l’image des femmes et la publicité.
Le corpus est composé d’un extrait de la lettre XCIX des Lettres Persanes de Montesquieu qui est daté de 1717. On retrouve également un article du nom de Miroir social : avilissant et nuisible pour les femmes du numéro 249 du magazine Valeurs mutualistes (mai-juin 2007) figure également à l’étude. Nous avons aussi un échange entre membre de l’association de la Meute et la responsable des laboratoires Vichy publié sur le site www.lameute.fr le 22 mai 2006. Enfin, une image publicitaire intitulée NO-ANOREXIA, qui est une publicité de Mr O.Toscani pour La marque de vêtement NOLITA faite en octobre 2007 (censurée par le Bureau de la Vérification de la publicité).
Tous ces documents nous amènent à nous poser la question suivante : L’image des femmes faite par la publicité engendre-t-elle des conséquences pour la femme dans la société actuelle ?
Tout d’abord, nous allons voir plus précisément le traitement en question avant de mettre en avant les conséquences sur les femmes et nous terminerons par les solutions qui tentent de s’imposer pour lutter contre tous ses problèmes.
Sans aucun doute que le traitement et l’image donnée des femmes par la publicité prête à polémique en raison des nombreuses représentations erronées qu’elle peut nous donner.
En effet, l’image qui est proposée par la publicité est souvent contre-nature et reflète une image irréelle de la femme. Les Lettres Persanes nous montrent que la problématique d’une mode qui évolue et qui impose ses codes n’est pas typique de notre société actuelle, en 1717 les enjeux étaient les mêmes. Carine Hahn nous indique bien que la volonté de proposer des mannequins beaucoup trop maigres n’est pas du tout réelle et est même destructeur physiquement et mentalement pour les femmes. La Lettre ouverte de l’association La Meute va dans le même sens : elle nous dit qu’une image de violence et de soumission est dénoncée. La femme est rendue à une image sexuelle.
Un des problèmes liés à cette propagande publicitaire et son caractère contraignant. Il devient un faux modèle, voir un but pour les autres femmes mais malheureusement ce modèle est quasiment impossible à tenir. On peut voir dans Le Miroir social : avilissant et invisible pour les femmes : cela nous montre qu’une maigreur extrême est ce qui plait aux créateurs et donc que c’est la norme à suivre. On voit aussi que 86% des femmes sont de corpulences normales, seules 16% sont satisfaites de leur corps, l’influence extérieure est donc énorme. Également, la lettre de la Meute montre avec précision qu’en réalité des défauts physiques comme la cellulite sont en réalité des productions naturelles du corps et signes de santé. Or, la publicité fait en sorte culpabiliser les femmes qui en possèdent.
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